Jardin
Si ça pousse en banlieue de Montréal, on le jardine et on en parle! Fleurs comestibles, tomates de toutes les couleurs, plantes annuelles et vivaces, alternatives à la pelouse…
Un brin d’exagération
19 mars 2006 | Martine GingrasHum! J’avais vraiment sous-estimé le potentiel germinatoire de mes semences…
En effet, n’ayant pas le temps ni la tête à tout surveiller, j’ai mis au minimum quatre graines par godet (échappant parfois même sciemment le sachet dans le terreau), en croisant les doigts pour qu’au moins une se décide à lever.
Quatre jours plus tard, ça lève déjà de partout, et en quantité telle que je vais devoir faire un petit ménage dans le bac sous peu!
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2h chrono pour des semis…
16 mars 2006 | Martine GingrasAvant, j’étais la jardinière la plus maternelle qui soit, respectant à la lettre les dates de semis intérieurs, les triant même en ordre dans un classeur pour ne rien rater, chouchoutant mes pousses, leur offrant la meilleure terre, dosant bien les arrosages… Mais cette année, comme ma fibre maternelle est occupée ailleurs, les semis vont devoir faire avec un minimum de temps et de tendresse.
Surtout, ne me rappelez pas ma belle liste de nouveautés à acheter, qui en est restée une, de liste, et ne s’est finalement jamais transformée en belle commande. Je n’ai pas non plus acheté quoi que ce soit pour débuter les semis de l’année.
Mais hier, alors que la petite se faisait garder par ses grands-parents, après avoir fait trois lavages, du ménage, le lunch et quelques autres vétilles, en constatant que j’avais deux heures de libres, et en calculant mentalement ce que je devais avoir oublié de faire pour qu’il en soit ainsi, et en recalculant encore, et en concluant que je n’avais rien oublié, j’ai décrété tout de go que LA SAISON DES SEMIS 2006 était ouverte!
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Un catalogue irrésistible pour magasiner ses semences…
25 janvier 2006 | Martine GingrasDepuis quelques semaines, les catalogues de semis affluent dans ma boîte à lettre. La plupart tartinent leurs pages glacées de fleurs plus tape-à-l’oeil les unes que les autres, espérant titiller le jardinier qui sommeille en moi depuis trop longtemps déjà. Pas le temps cette année, pas le temps cette année, pas le temps cette année… voilà la phrase que je me répétais sagement en les feuilletant distraitement avant de les envoyer au recyclage. En effet, entre le retour au boulot et la vie de famille, je n’aurai pas vraiment le temps de cultiver plus que mes favoris au potager, et entretenir les vivaces du terrain!
Pas le temps cette année… hmmm… raifort panaché… pas le temps cet… hmmm… roquette sauvage… Bon, bon, bon, comment résister à celui-là? Ah, Richters! Imprimé sur papier brun, avec ses pages bourrées de texte, il n’a rien de sexy à première vue… mais si on ose s’en approcher, le feuilleter, le lire, on en devient instantanément accro!
Principalement consacré aux herbes médicinales, aromatiques et comestibles, c’est un catalogue quasiment encyclopédique: on ne se contente pas de nous décrire l’herbe, mais aussi ses usages et propriétés, faisant de ce catalogue une référence à garder à portée de main à longueur d’année. Le choix est impressionnant: on y offre par exemple plus de quarante variétés de basilics, sans compter des herbes rares et exotiques, une grande sélection de semences biologiques, etc. Je préfère plonger dans le catalogue papier que la version électronique, même si c’est ensuite sur le site Web que je commande.
Par le passé, j’ai acheté chez Richters de la guimauve, de l’échinacée angustifolia, de l’agastache, de la camomille allemande bio, des monardes uniques, de la coriandre santo, et bien d’autres choses… Et même si je n’ai, comme vous le savez, pas le temps cette année, je ne peux tout simplement pas m’empêcher d’essayer quelques nouveautés dont je suis très curieuse. Voici ce à quoi pourrait ressembler ma commande après une première lecture du catalogue:
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Digne successeur du pot à jus
29 décembre 2005 | Martine GingrasJe manque décidément de rigueur pour le soin des plantes d’intérieur: leur terreau passe de la sécheresse à l’innondation… Il faudrait être un bien mauvais jardinier pour blâmer ses outils, mais le fait est qu’avec un pot à jus pour seul et unique arrosoir, l’activité était bien peu inspirante.
Il en ira tout autrement à partir de maintenant, puisque mon doux a eu la bonne idée de «nous» offrir ce magnifique objet, que j’ai pris le temps d’observer sous toutes ses coutures avant de saisir de quoi il retournait…
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Avant l’hibernation
23 octobre 2005 | Martine Gingras«Traître!», ai-je lancé à mon doux quand il est venu m’annoncer fièrement qu’il venait de flatter la desperados des verdures, autrement nommée la terreur du potager, autrement dit… la marmotte! J’ai bougonné que nous avions ainsi perdu toute crédibilité pour la convaincre de ne pas rôder dans le coin, mais entre vous et moi, j’étais surtout jalouse de n’avoir jamais pu l’approcher à distance de flattou!
Bon prince sous mes insultes, le chanceux m’a menée jusqu’à un gros tas de branches que la marmotte avait élu pour s’approvisionner en brindilles et feuilles, afin de préparer son terrier à une longue hibernation. «Place-toi ici… tu seras juste à côté de son trajet jusqu’au terrier… elle est si affairée qu’elle ne s’en fera pas avec ta présence…»
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Sauge sous la rosée
7 octobre 2005 | Martine GingrasDéjà l’automne… La fraîcheur du petit matin s’étire et se prolonge jusqu’à tard en avant-midi, et avec elle, la rosée qui s’est déposée sur le sol reste aussi.
Impossible de rendre en photo toute la beauté de mon plant de sauge tel qu’il était hier matin, avec ses feuilles duveteuses toutes couvertes d’un manteau humide…
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