Jardin
Si ça pousse en banlieue de Montréal, on le jardine et on en parle! Fleurs comestibles, tomates de toutes les couleurs, plantes annuelles et vivaces, alternatives à la pelouse…
La guimauve est en fleurs
14 juillet 2006 | Martine GingrasComme la plupart des vivaces, elle m’a fait patienter deux années qui m’ont parues une éternité, mais cette fois, ça y est: ma guimauve fleurit enfin…
Quoi? Vous ne saviez pas que c’était une plante?
Pourtant si! La guimauve (malva althaea officinialis) est une vivace de la famille des malvacées, comme la mauve (malva sylvestris), qui lui ressemble d’ailleurs beaucoup.
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Les épis de boutons floraux des hostas
2 juillet 2006 | Martine GingrasJ’adore jardiner avec les hostas, dont j’utilise le feuillage magnifique pour meubler l’avant-plan de mes plates-bandes. Toutefois, je suis de ceux qui n’apprécient guère leur floraison. J’ai tôt fait de couper les tiges et leurs clochettes qui pendouillent comme au milieu de nulle part…
En faisant le tour du terrain ce matin, je me passais la remarque qu’il serait bientôt temps de couper les longs épis — la «hampe florale» — sur le point de fleurir, lorsque j’ai pris le temps d’en regarder un de plus près…
Puis j’en ai observé un autre…
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Pas japonais de trous de lavabo
26 juin 2006 | Martine GingrasLes salles de bain se font de plus en plus luxueuses, et on voit nombre de comptoirs de marbre ou de granit. Mais vous êtes-vous déjà demandé où s’en vont tous les trous de lavabos? La question ne m’avait jamais effleuré l’esprit, jusqu’à ce week-end, lorsqu’un ami qui travaille la pierre m’a offert ces pas japonais de luxe:
Le «faisage de tour de terrain» étant une activité pratiquée plusieurs fois par jour par tous les membres de notre famille, nous sommes conquis depuis longtemps par l’idée d’un sentier qui sillonnerait le terrain et qui nous éviterait de nous salir ou nous mouiller les pieds. Grâce à cet ami, et à un autre aussi, le dossier des pas japonais avance enfin… à petits pas!
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Récupérer les caissons de polystyrène au jardin
24 juin 2006 | Martine GingrasGaspillage que tout ces petits caissons de polystyrène dans lesquels on achète les végétaux? Oh que oui, et ça l’est d’autant plus si on se contente de les jeter après usage, ce que j’ai fait plus souvent qu’à mon tour ces dernières années. Mais en attendant que les centres de jardin se tournent vers des solutions plus écolos pour nous vendre les fleurs, jamais je ne les enverrai aux vidanges, c’est juré, craché, maman!
En effet, alors que je m’apprêtais à remplir de très longs bacs à fleurs, et que je cherchais quelque chose de moins lourd que de la terre à mettre au fond pour les alléger, ma mère m’a gentiment grondée de m’être débarrassée de ces précieux caissons (et m’a refilé ceux qu’il lui restait — qui eut cru que je me retrouverais à vouloir en importer un jour?), me recommandant deux usages:
1. Les briser pour en faire un substrat: En les défaisant en gros morceaux qu’on dispose au fond des jardinières, des potées et des bacs à fleurs, on allège leur poids, tout en facilitant l’écoulement de l’eau.
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L’hydrangé annabelle récompense les jardiniers paresseux
16 juin 2006 | Martine GingrasPendant plusieurs années, j’ai rabattu mes hydrangés annabelle (Hydrangea arbosrescens ‘Annabelle’) à l’automne en même temps que mes autres vivaces et petits arbustes. Comme les autres, elle refaisait de nouvelles tiges l’année suivante, sur lesquelles apparaissaient feuilles et fleurs.
Puis, un jour, j’ai lu qu’on pouvait, au choix, les rabattre ou laisser les branches telles quelles passer tout l’hiver, comme pour les plus gros arbustes, et que les inflorescences et les feuilles pousseraient tout aussi bien sur les anciennes branches que les nouvelles pousses. Au choix? Ai-je bien lu au choix? Si on pouvait choisir de ne pas se donner le mal de les rabattre, je ne demandait pas mieux que de signer un contrat à vie avec ces belles boules de neige estivales que j’apprécie tant!
Alors à l’automne 2004, je me suis contentée de retirer les inflorescences séchées, et de laisser les hydrangés annabelle ainsi tout l’hiver. Résultat? Ils m’ont offert leur plus belle floraison l’été dernier!
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Ma capricieuse pivoine se montre enfin
15 juin 2006 | Martine GingrasLes vivaces sont reconnues pour être des plantes faciles, mais comme en toutes choses, il y a des exceptions à la règle. La pivoine en est une. Pleine de majesté, cette vivace est aussi pleine de caprices: elle exige conditions et attentions bien particulières pour se montrer sous son meilleur jour…
Ainsi, à notre arrivée sur ce terrain il y a cinq ans, j’ai pu apprécier la beauté de deux énormes plants de pivoines bien établis et heureux de leur emplacement. Toutefois, un troisième plant a refusé de fleurir. Nous avions des travaux de jardinage par-dessus la tête, et je ne m’en suis pas fait outre mesure (voire même pas pantoute…)
Un an plus tard, même scénario: les deux plants qui avaient fleuri l’année précédente ont offert une floraison encore plus impressionnante (ils semblaient apprécier que j’aie fait pénétrer de la poudre d’os à la base de leur racine), mais le troisième est resté tristement vert. Comme il avait, lui aussi, été chouchouté et traité à la poudre d’os, j’en ai conclus que c’était son emplacement qui ne lui convenait pas.
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