Jardin
Si ça pousse en banlieue de Montréal, on le jardine et on en parle! Fleurs comestibles, tomates de toutes les couleurs, plantes annuelles et vivaces, alternatives à la pelouse…
Le fruit d’un plant-mystère: une tomate cerise noire!
7 septembre 2006 | Martine GingrasEn début de saison, j’ai toujours des plants de tomates qui poussent comme de la mauvaise herbe au potager. Ce sont tantôt des vestiges d’un compost mal composté, tantôt des tomates tombées du plant et laissées sur place, dont les semences ont ensuite germé.
Sachant que, bon an, mauvais an, il y a toujours quelques unes de mes pousses parties en semis qui ne passent pas l’été, je laisse toujours pousser quelques uns de ces plants mystères pour les remplacer. Ça évite qu’il y ait un trou inoccupé au potager après que l’un se soit fait étêté par un écureuil, qu’un autre ait été arraché par ma petite jardinière en herbe, ou que j’en ai écrasé un par mégarde en chouchoutant celui d’à côté! Comme je cultive plus ou moins toujours la même quinzaine de variétés de tomates, il m’est assez facile d’identifier le plant lorsqu’il commence à porter fruits.
Mais cette année, j’ai eu une saprée surprise en voyant des tomates cerise apparaître sur un de mes plants-mystères. D’une part, je ne cultive aucune tomate cerise à la forme classique (j’ai des cheeseman’s oblongues et orangées, et des petits moineaux qui sont bien plus petites… mais aucune vraie cerise).
Et quand elles ont commencé à montrer leurs couleurs, la surprise était bien plus grande encore:
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Un petit air d’automne
4 septembre 2006 | Martine GingrasÀ peine septembre, et ça sent déjà l’automne. Alors que je m’occupe de croquer les premières couleurs rougeoyantes qui apparaissent ici et là sur le terrain, une libellule s’attarde sur une rudbéckie fanée.
Voici l’une des, sinon LA toute dernière … Suite
Haricots Starazakorsky : comme de petits épaulards!
30 août 2006 | Martine GingrasJ’adore faire des échanges de semences et découvrir des variétés rares ou surprenantes de plantes potagères. Il y a quelques années, un généreux jardinier m’avait glissé une enveloppe arborant un nom mystérieux en plus des semences prévues à notre échange. Ce que j’y ai trouvé m’a charmée: cinq petits haricots blancs tachetés de noir, ressemblant à de minuscules épaulards!
Malgré toute la fascination que je leur portais, je n’avais déjà plus de place au potager l’année où je les ai reçus, même pour cinq petits épaulards (à raconter l’histoire ainsi, j’ai l’air de planifier les choses avec précision, mais soyons honnêtes: j’avais probablement juste oublié de les semer ;-)) Pour faire une histoire courte: c’est seulement l’été dernier que j’ai finalement mis en terre les jolis haricots.
Mais avec seulement cinq plants, et étêtés par la marmotte en début de saison par-dessus le marché, la récolte 2005 ne suffisait pas à cuisiner un plat digne de ce nom. J’ai donc conservé ma récolte pour la semer dans son entièreté cet été, et enfin en avoir en abondance.
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Un jardin sans trop de soucis…
20 août 2006 | Martine GingrasÀ part au potager et dans les balconnières, les annuelles n’ont pas la vie facile chez moi. Seules quelques miraculées arrivent à s’extirper de l’enchevêtrement de vivaces et de mauvaises herbes qui composent mes plates-bandes! Quand je parle de mon jardin «sans trop de soucis», c’est au sens propre: c’est un jardin où l’on voit peu de souci, pavot, zinnia ou autre annuelle.
Pourtant, à chaque printemps, j’en sème avec beaucoup d’enthousiasme et de volonté ici et là, sur la bonne terre fraîchement amendée de compost. Mais quelques semaines plus tard, quand les vivaces commencent à pousser, c’est avec tout autant d’enthousiasme et de volonté que je me lance dans la division et la relocalisation des plantes. Résultat: les petites graines d’annuelles se retrouvent «barouettées» en même temps dans des plates-bandes auxquelles elles n’étaient pas destinées.
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Les tomates mûrissent plus vite quand on n’y pense pas
10 août 2006 | Martine GingrasLes petits moineaux — des tomates de la grosseur d’une groseille — font le bonheur de Fanny depuis quelques jours. En lui en cueillant quelques unes, je me passais la réflexion qu’elles mûrissaient vraiment tôt cette année.
Et pourtant, une rapide consultation de mes archives banlieusardesques m’indique que la cuvée 2006 des tomates du potager rougit pas mal au même rythme que celle de 2003, de 2004… Il faut croire que c’est ma perspective qui a changé: la maternité ne me rend pas plus patiente, mais elle ne me laisse pas tellement le loisir de taper du pied à côté d’une tomate verte et de compter les jours jusqu’à son mûrissement. C’est à se demander ce que je faisais de mes journées auparavant… ;-)
Dans quelques jours, je pourrai enfin faire déguster quelques autres variétés à la petite, notamment une tigerella — une petite tomate rouge striée de vert — qui semble presque mûre:
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Une nouvelle mascotte?
2 août 2006 | Martine GingrasLa marmotte se fait discrète, mais on dirait bien qu’une nouvelle mascotte est apparue dans le voisinage…
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