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Si ça pousse en banlieue de Montréal, on le jardine et on en parle! Fleurs comestibles, tomates de toutes les couleurs, plantes annuelles et vivaces, alternatives à la pelouse…

Planification stratégique du paysagement hivernal

29 novembre 2006 |

Il y a les travaux incontournables de fin de saison sur le terrain. Et il y a mes favoris: ceux qu’on peut remettre à plus tard! Et on ne le fait pas par paresse, non, môôôsieur! On le fait parce qu’on a à coeur la planification stratégique de notre paysagement hivernal. Rien de moins.

Prenez le rabattage des vivaces (qui consiste à couper les tiges à quelques pouces du sol à la fin de l’automne). Pour la plupart des vivaces de mon terrain, ça s’impose: flétries, prostrées, noircies, elles implorent qu’on écourte leur supplice. Mais il y a des exceptions: des plants bien dressés, aux formes intéressantes, dont les hampes florales vont récolter la neige pour le plus bel effet.

Parmi ceux-ci, les sédums d’automne, à gauche sur cette photo:

Petit Rond Sec

J’ai retracé une photo prise à l’hiver 2003 (la dernière en bas de la page, où vous pourrez en même temps admirer le «pommier en fleurs d’hiver», un concept de mon éclairagiste paysagiste et rénovateur de salle de bain favori…) Le sédum ajoute une touche décorative, sans laquelle la vieille souche aurait juste l’air d’une traînerie oubliée au milieu d’une vaste étendue de neige!

Au nombre des plants qui gagnent à être laissés en place, il y a aussi l’hydrangé annabelle , dont l’efflorescence rappelle une grosse boule de neige. En laissant la fleur séchée en place, l’effet perdurera même en hiver:

Hydrange Sec 2

C’est ce que j’ai fait l’an dernier, après avoir lu que cet arbuste acceptait, au choix, qu’on le rabatte ou non… C’était superbe tout l’hiver, puis j’ai simplement coupé les fleurs séchées encore là au printemps. L’été venu, j’ai eu droit à une floraison exceptionnelle!
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Petits projets d’automne et fermeture du terrain

16 novembre 2006 |

À l’arrivée des froids, il y a nombre de petites tâches ingrates auxquelles il faut penser pour bien préparer le terrain à l’hiver. Oh, bien sûr, on peut crâner et décider de passer outre, mais on s’en repentira au printemps suivant.

J’en connais une qui avait négligé de vérifier que sa belle lance d’arrosage était bien vide avant de la ranger pour l’hiver; elle l’a retrouvée éclatée et bonne pour les vidanges, et j’ai (euh… elle a) dû en racheter une autre au retour des beaux jours (et elle n’a même pas eu la satisfaction de changer pour mieux: elle avait déjà la meilleure et a donc racheté exactement la même… pfff!) J’en connais plusieurs qui, après la fonte des neiges, ont travaillé comme des forcenés à ramasser des feuilles humides, lourdes et à moitié compostées sur leur gazon, parce que la première bordée de neige de novembre était arrivée sans crier gare.

Mais cette année, il faudrait faire preuve d’une épouvantable mauvaise foi pour mettre sa négligence sur le compte de la bordée de neige surprise. La température va de doux en redoux en reredoux et en rereredoux. Ces dernières semaines, nous avons eu amplement le temps de «fermer» le terrain, et j’ai même pu réaliser trois agrandissements imprévus de plate-bandes et de ronds de fleurs.

Je vous fais visiter? Les nouveautés sont faciles à repérer: elles sont reconnaissables à l’affreuse toile géotextile destinée à étouffer les mauvaises herbes entre les plants! Au printemps, nous épandrons une épaisse couche de paillis, et rien n’y paraîtra plus. Faites preuve d’imagination, ou sinon, d’indulgence, en regardant les photos…

fermeture_terrain_tonnelle.jpg

Ceux qui me lisent depuis un bout le savent déjà: le coin tonnelle est un work in progress… qui vient encore de progresser! La partie de droite a été agrandie. Ce n’était pas prévu, mais il a fallu trouver un coin pour planter des dizaines de vivaces qu’une voisine avait divisées pour moi en faisant le ménage de son terrain il y a quelques semaines.
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De la grande visite sur le terrain

31 octobre 2006 |

Un avantage marginal des journées de télétravail: on ne rate pas la grande visite lorsqu’elle débarque inopinément:

grand_heron.jpg

J’avais déjà vu des grands hérons dans le voisinage — la rivière des Mille-Îles, juste à côté, est un environnement propice — mais sur mon terrain, c’est une première!
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Repli avant la bataille des premiers gels

1 octobre 2006 |

«Faut vouloir…» Voilà tout ce que j’ai eu en tête en revoyant en photo comment je protégeais mon potager des premiers gels nocturnes les années passées.

Les grands vents des derniers jours avaient couché plusieurs plants. Le potager était dans un état délabré. Tout remettre d’aplomb en sachant pertinemment qu’il faudrait en plus déplier de grandes toiles le soir, et les replier au petit matin, tout ça pour quoi? Donner le temps à tout au plus une dizaine de tomates de rougir? Vraiment, faut vouloir…
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Triste automne pour les érables

20 septembre 2006 |

Bientôt l’automne. On jette un regard admiratif aux oiseaux qui se préparent à migrer, courroucé aux marmottes qui emmagasinent tout ce qu’elles peuvent avant d’hiberner, attendri aux feuilles qui commencent à tomber…

Attendri? Non, je me reprends… Mais d’abord, … Suite

Pusher de Lycopersicon esculentum

9 septembre 2006 |

J’ai une bonne vingtaine de plants de tomates au potager, mais avec avec une tomate de temps en temps qui mûrissait jusqu’ici, la production ne suffisait pas à alimenter ma tribu, très fan de plats à la pomme d’amour. Mais soudain…

tomates_presentation.jpg

… j’en ai tant tout à la fois que c’est la tribu qui ne suffit plus à les manger avant qu’elle ne se mettent à composter sur le comptoir! N’ayant pas trop le temps de «canner» ces jours-ci, j’ai plutôt décidé de fournir le quartier. Me voici sacrée pusher de Lycopersicon esculentum!
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