Grossesse
Au fil des jours, des semaines et des trimestres, quelques grandes étapes de mon suivi de grossesse.
S’habiller enceinte
15 janvier 2005 | Martine GingrasOn commence par détacher le bouton. Puis c’est la fermeture éclair qui ne monte plus aussi haut. Et quand on ne peut plus du tout lui imposer d’ascension, l’inévitable conclusion s’impose: il faut des pantalons de maternité. Et quelques chemisiers aussi. Et pourquoi pas une robe?
Mais où acheter? Je n’avais jamais porté attention au circuit des boutiques de maternité avant d’en éprouver le besoin!
Des copines m’ont d’abord suggéré d’aller fouiner dans les grandes chaînes installées dans les centres commerciaux. Au premier regard, j’ai été très déçue : je trouvais les vêtements trop sages, trop straights, manquant désespérément d’originalité. Plusieurs fois (je suis tenace), j’y suis allée et je suis ressortie sans rien avoir acheté…
Un brin découragée, j’ai repoussé le moment fatidique des achats encore un peu. Cela m’a obligée à d’abord faire un tri dans ma garde-robe, dénichant des vêtements qui, contre toute attente, pourraient encore suivre mon ventre grossissant pendant plusieurs mois : des jeans taille basse trop grands (ceux-là même que je porte encore avec mon bedon de 6 mois sur cette photo), une ancienne robe longue et élastique que je portais dans les « raves » il y a belle lurette, une robe moulante et extensible (preuve qu’un gros bedon peut être très sexy!), des pantalons achetés à Paris il y a dix ans, que leur taille élastique trop étirée m’avait fait délaisser, mais que je gardais en souvenir, de grands chandails…
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Trop tard pour suivre les cours prénatals!
13 janvier 2005 | Martine GingrasQuand je me suis présentée au CLSC au tout début de ma grossesse pour me documenter et obtenir diverses informations, on m’a conseillé de suivre tout de suite le premier d’une série de six cours prénatal. Les cinq autres se donneraient plus tard dans la grossesse. Je dis «se donneraient», mais c’est une manière de parler: dans mon coin, ce cours habituellement offert gratuitement est payant…
Il y a quelques mois, mon doux et moi avons donc participé à une première séance de trois heures. Nous n’y avons pas appris grand chose (nous lisons tous les deux énormément sur le sujet), mais nous avions quand même trouvé l’expérience utile, ne serait-ce que pour les contacts avec d’autres futurs parents.
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Suivre deux conversations à la fois
9 janvier 2005 | Martine GingrasRéunions. Discussions. Réflexions. Autant d’interactions quotidiennes, avec les autres ou avec moi-même, qui allaient de soi auparavant. Avant la grossesse, je veux dire!
Car avec les mouvements de la petite qui s’intensifient, j’ai souvent l’impression de devoir suivre deux conversations à la fois. Un coup de pied par-ci, un coup de coude par-là: ça vous déconcentre sa femme!
Ceux qui sont envoyés dans les côtes ou vers l’avant du bedon sont plutôt rigolos, mais quand elle m’en envoie un droit sur la vessie… ouh là!
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Deuxième trip d’orangeade
6 janvier 2005 | Martine GingrasSuite au premier test de dépistage du diabète de grossesse, qui avait malheureusement été légèrement positif, c’est ce matin que je suis allée en passer un second. Un test que je surnommerais « encore plus ».
Encore plus à jeûn: cette fois, pas le droit à un petit déjeuner, il fallait jeûner depuis 8h. Et comme je me couche tôt, j’étais pour ma part à jeûn depuis 13h quand je suis arrivée à l’hôpital…
Encore plus sucré: il y avait 75 grammes de glucose (contre 50 la première fois), dilué dans un peu plus d’eau. J’ai déjà consommé petit déjeuner plus intéressant, vous vous en doutez!
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Crampe au mollet
1 janvier 2005 | Martine Gingras4h30. «Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaouuuuuuuuuuuilllllle!» Voilà le premier son qui sera sorti de ma bouche en cette nouvelle année 2005, traumatisant le doux qui dormait, le chat à l’autre bout de la maison et même la petite en moi, qui s’est mise à gigoter.
La responsable: une crampe intense qui m’a assailli de mollet droit alors que, dans un demi-sommeil, je tentais simplement de changer de position au lit.
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À la merci d’un verre d’orangeade
24 décembre 2004 | Martine GingrasTout allait trop bien! Je regardais mon bedon grossir de semaine en semaine sans trop de malaises liés à la grossesse et je comptais bien que ce serait ainsi jusqu’à la fin… Erreur!
J’aurais pourtant dû avoir la puce à l’oreille: moi qui n’ai jamais eu la dent sucrée, je me suis mise à avoir des rages de sucre depuis cet été, et je ne me suis pas fait prier pour m’y laisser aller. Je me justifiais la chose en me disant que j’avais coupé tant de choses que j’aimais (le bon vin, le poisson cru, les fromages de lait cru et bien d’autres délices encore) que je méritais bien ce nouveau p’tit péché.
Mais j’ai appris cette semaine que je devrais sans doute mettre un frein du côté des desserts aussi! En effet, mercredi, je suis allée passer le test de dépistage du diabète de grossesse. Si vous n’êtes pas familier avec la procédure, en voici le résumé: le test se déroule au matin de la 24ième semaine de grossesse et vous devez arriver à l’hôpital à jeun, en ayant pris un petit déjeuner succint plus de deux heures auparavant. Puis on vous donne un verre de glucose (c’est comme une orangeade Crush ultra-sucrée), et on vous fait une prise de sang après 1h d’attente.
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