Grossesse
Au fil des jours, des semaines et des trimestres, quelques grandes étapes de mon suivi de grossesse.
Des dessous à mon goût pour allaiter
19 février 2005 | Martine GingrasLes copines m’avaient prévenu que la grossesse donnait une sérieuse leçon d’humilité: avec un corps à géométrie variable de mois en mois, j’allais finir selon elles par abandonner tout autre critère de sélection de mes dessous que celui du confort! Surtout quand viendrait le moment d’allaiter…
Vraiment? Avec les quelques histoires de magasinage de vêtements de grossesse que j’ai partagé sur les Banlieusardises, ce n’est plus un secret pour quiconque que je n’aime pas les compromis. Je ne vois pas pourquoi on devrait abandonner toute vélléité de se sentir belle et femme alors qu’on devient maman. Ça me semble d’autant plus important au moment de trouver des soutiens-gorge d’allaitement: ce sera déjà bien assez difficile d’endurer mes mamelons gercés et mes seins douloureux, il me semble que la dernière chose dont mon moral durement affecté aura besoin sera que j’arbore en plus un soutien-gorge prenant des airs de harnais de vache laitière.
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Endiguer le déluge
6 février 2005 | Martine GingrasJ’avais très hâte de visiter l’hôpital, notamment pour obtenir la liste des articles qu’on me recommanderait d’apporter dans ma valise et dans celle de bébé.
La parcourir amène à réaliser à quel point l’accouchement est intimement lié à la gestion des fluides corporels! En effet, le quart des articles à apporter sont liés à l’endiguement de tout ce qui va couler pendant les quelques jours que nous passerons à l’hôpital… et les suivants aussi, bien sûr!
Le plus évident est évidemment le lot de couches: on demande d’apporter des jetables pour nourrissons de 8 à 14 livres.
Mais la petite liste rappelle qu’il n’y a pas que bébé qui aura des fuites: maman aussi!
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Qui a parlé de choisir son hôpital?
6 février 2005 | Martine GingrasC’est hier que nous avons enfin pu visiter la maternité de la Cité de la santé, où je vais accoucher. J’insiste sur le «enfin», car visiter l’hôpital est une activité que j’aurais voulu faire beaucoup plus tôt dans la grossesse, pour m’assurer de m’y sentir vraiment à l’aise. Pour pouvoir comparer avec un autre, ou alors pourquoi pas une maison de naissance! N’ayant jamais visité de maternité, je n’avais vraiment aucune idée de ce à quoi il fallait s’attendre. Mais non, pas question madame: on n’accepte pas de visite avant la 30ième semaine. Bon.
Dire que, dans les livres de grossesse, on nous recommande de bien choisir son hôpital, afin d’y être bien à l’aise! Je vois mal comment on peut parler de choix: une fois choisi le médecin qui assurera le suivi de grossesse, celui-ci étant généralement affilié à un hôpital, on n’a plus vraiment le choix. Ne reste plus qu’à attendre que les mois passent pour avoir enfin le privilège de voir où l’on accouchera! Entre-temps, seuls les ouïe-dires permettent de se faire une idée de l’endroit.
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La femme éléphante
3 février 2005 | Martine GingrasJe n’ai jamais été une beauté fatale, mais une rousse pas trop moche. Élégante, disait-on.
Maintenant, on ne me parle plus que de mon ventre, qui a « profité », qui « doit être de plus en plus difficile à porter », qui a « encore grossi », qui est apparemment plus gros que celui d’une telle et de telle autre à la même période… pfff!
Y’en a marre que mon ventre soit du domaine public! J’arrive à peine à esquisser en réponse un sourire crispé, tant ces commentaires m’exaspèrent et me dépriment ces jours-ci…
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Papa et le processus
28 janvier 2005 | Martine GingrasCette semaine, je me plaignais à des amis qu’il devenait de plus en plus complexe pour mon doux et moi de planifier les différentes rencontres de suivi de grossesse, étant donné nos deux agendas chargés.
Invariablement, j’ai eu droit à la même réaction d’incrédulité : « hein, ton doux assiste à TOUTES les rencontres de suivi de grossesse? » Leur surprise m’a surprise à mon tour. C’est drôle, mais l’idée d’assister à deux à toutes les rencontres n’a même pas fait l’objet de discussions chez nous : ça allait de soi!
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Petite intolérance au glucose
21 janvier 2005 | Martine GingrasIl y a eu le premier test de dépistage du diabète gestationnel. Légèrement positif. Puis le second, dont j’attendais le résultat ces jours-ci.
J’étais d’abord anxieuse, ayant lu à gauche et à droite que le diabète de grossesse pouvait occasionner la naissance de très gros bébés, mener au développement du diabète de type 2 quelques années plus tard, et autres histoires médicales tout aussi réjouissantes. Je m’imaginais aussi déjà devant m’astreindre à un suivi serré par une diététiste (qui m’aurait saprément coupé l’inspiration), ou pire, devoir me piquer pour évaluer le taux de sucre après chaque repas…
Mais entre-temps, la lecture du merveilleux livre d’Isabelle Brabant (Une naissance heureuse, qu’on m’avait chaudement recommandé et que je recommande à mon tour à toutes les futures mamans) a remis les choses en perspective. Ou plutôt, ça les a mises dans une toute autre perspective!
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