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Grossesse

Au fil des jours, des semaines et des trimestres, quelques grandes étapes de mon suivi de grossesse.

Judith est arrivée!

26 août 2007 |

Au petit matin du 22 août, date prévue de l’accouchement de sa petite soeur, Fanny discutait avec elle à travers le bedon de sa maman. «Demande-lui donc si elle prévoit arriver aujourd’hui, demain ou la semaine prochaine?» Fanny a transmis … Suite

Une maudite belle grossesse!

1 août 2007 |

Une marcheuse m’arrête dans la rue: «J’espère que vous vous trouvez belle!»

Je suis restée interdite, ne sachant trop quoi répondre. Puis j’ai eu un flashback, me rappelant d’un billet rédigé à deux mois d’accoucher de ma première: la femme éléphante, que ça s’intitulait. Que j’aurais donc aimé la rencontrer ce matin-là!

J’ai retourné son sourire à la dame: «OUI!» Pour une fois qu’on ne soumettait pas ma bedaine à une évaluation de grosseur ou de hauteur, et qu’on n’affichait pas une curiosité malsaine pour les petits maux qui devaient certainement m’affliger, «par cette chaleur»… Oui, oui, oui. Cette simple gentillesse gratuite, lancée avec un sourire, m’a fait réaliser toute l’importance de parler de ce que la grossesse a de beau et d’agréable.

Ce qu’on fait trop rarement. Peut-être que, comme ces gens heureux qui n’ont pas d’histoire, les grossesses heureuses passent sans qu’on en fasse grand cas. C’est si vrai que je ne vous en ai presque rien dit.
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Grosse bedaine et limite de vitesse

28 mai 2007 |

Deux heures de jardinage vendredi dernier. Deux toutes petites heures de rien du tout. Et soudain, alors que j’étais toute fière de montrer le travail accompli à mon doux, je n’arrivait plus à aligner deux mots de suite… «Tu es toute rouge, ruisselante, et tu as les yeux vitreux», a-t-il constaté, le regard inquiet. «ARRÊTE!»

Deux petites heures, je vous dit! Bon, d’accord, ça en incluait une sous le soleil du début d’après-midi, mais je vous jure que je m’abreuvais abondamment, que je cherchais l’ombre et que j’arborais un grand chapeau et de la crème 60 FPS. Et puis j’ai l’habitude de jardiner toute la journée à cette saison!

Bien sûr, je sais qu’enceinte, il faut ralentir. Mais pour moi, ça voulait dire travailler des demi-journées, ce dont ma bedaine s’accommodait encore très bien jusqu’à la semaine dernière. Dimanche dernier, j’ai passé 5 belles heures à préparer les boîtes à fleur avec la petite…
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Cinq vérités peu connues à mon sujet… ou une seule?

12 février 2007 |

Ces dernières semaines, on a appris tout ce qu’on n’a jamais voulu savoir sur bon nombre de blogueurs sans même avoir à le demander grâce à une «tag des cinq vérités» qui circule. Je trépigne d’envie d’y répondre depuis le premier jour où je l’ai vue. C’est qu’elle tombe bien, cette tag: j’ai un secret, et je déteste garder les secrets (les miens, surtout… pour ceux des autres, je suis d’une discrétion exemplaire). La tag me donnait un prétexte pour le dévoiler… encore fallait-il l’attraper!

Quand François, de Groupe Vectis, m’a «tagguée», au début janvier, j’étais surexcitée: enfin! J’ai alors commencé à rédiger ce billet. N’ajustez pas votre calendrier: nous sommes bientôt à la mi-février. Entretemps, j’ai écouté la voix de la raison (Gemini Criquet, autrement appelé «mon doux»), qui m’a incitée à attendre un peu.

Comme si je n’avais pas suffisamment de difficulté à me contenir, le même-pas-si-Méchant Raisin a remis ça. Je me suis mordue les lèvres et scellé les doigts. Et puis encore monsieur «Moi, je pense que». Comme on travaille ensemble, je suis allée dans son bureau lui dire ses quatre vérités… euh non… MES CINQ vérités en personne. La publication ici attendrait encore. Pas longtemps.

Maintenant, ça y est! J’ai bien aimé le choix de Caroline à Londres (qui, incidemment, vient de me rendre un touchant hommage en grains) de dévoiler des vérités liées à la thématique de son blogue.

À mon tour, avec beaucoup de retard, je vous décline cinq vérités en suivant les cinq rubriques des Banlieusardises… Ça vous va? On y va?

Délices: De la sauce soya comme test de grossesse
J’entretiens une passion dévorante pour la sauce soya depuis ma plus tendre enfance. J’en ai déjà mis sur le spaghetti, sur les frites, sur les rôties, parfois avec un soupçon de sauce Worcestershire. Quand je suis tombée enceinte de Fanny, mon entourage était terrifié à l’idée que mon délire soyesque atteigne de nouveaux sommets. Contre toute attente, je me suis simplement découvert une dent sucrée. Étonamment, ce goût du sucre m’est resté après l’accouchement, après l’allaitement… jusqu’à tout récemment, alors que j’ai célébré le grand retour des rôties aux sauces soya et Worcestershire à l’heure du déjeuner.

Jardinage: Du goût du lait comme prétexte au choix des cultures
Je n’ai jamais réussi à faire pousser un seul crucifère et il est devenu clair qu’en cultiver revient à faire une jachère dans un coin de mon potager. Cette année, je suis trop heureuse de pouvoir éviter un nouveau ratage et camoufler mon incompétence sous un excellent prétexte: le chou donne mauvais goût au lait maternel…
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Petit luxe avant l’accouchement

19 juillet 2005 |

Jupe-en-folie-012.jpgJe l’avais vue dans une vitrine en février dernier, sur le chemin menant au bureau. Ses couleurs vives me donnaient un avant-goût de printemps. C’était un coup de coeur!

«Laisse donc faire… après l’accouchement, magasiner, tu n’auras que ça à faire!», me disait tout le monde. Et ils avaient raison: magasiner est une super activité pour la nouvelle maman: les centres commerciaux sont climatisés (super lorsqu’il fâ chô comme ces jours-ci) et possèdent des salles d’allaitement qui nous facilitent la vie.

Par contre, j’ai beau avoir du temps, je n’arrive plus à magasiner pour moi. Je suis de toutes les ventes, mais j’achète peu, et quand je le fais, il s’agit systématiquement de petits vêtements dont la taille se compte en mois (vous devinez donc qu’ils ne sont pas pour moi) ou de jouets.
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Mon inconscient dort sur le ventre

8 mai 2005 |

Ah, les joies du dodo à plat ventre! Ledit ventre devenant de moins en moins plat au fil des mois de croissance du foetus, il m’a fallu faire un gros compromis sur ma position de sommeil favorite pendant la grossesse.

Même depuis l’accouchement, je n’ai d’abord pas osé y revenir, je ne sais trop pourquoi… Peut-être parce que je connais si peu mon intérieur, que j’imaginais qu’un bout de quelque chose pourrait rester pris dans la diastase des grands droits, ou autre événement farfelu.

Mais en me réveillant au son des pleurs de Fanny cette semaine, j’ai soudain réalisé à quel point j’étais bien. Non pas de l’entendre pleurer, mais d’avoir dormi. Sur le ventre. Je m’étais pourtant bien couchée sur le côté gauche, celui qu’on nous conseille pour favoriser une bonne circulation sanguine, mais mon inconscient a décidé de revenir de lui même à ma posture favorite.
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