Vie de famille
Réflexions sur la maternité, la grossesse, les garderies… et les incontournables mots d’enfant!
Tète en l’air…
17 septembre 2005 | Martine GingrasQu’y a-t-il de plus adorable qu’un nourrisson qui s’est endormi au sein?
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Quand mon lait est tiré, il faut le boire… ou le chauffer!
7 septembre 2005 | Martine GingrasD’après plusieurs sources, notamment Mieux vivre avec notre enfant de la naissance à deux ans remis aux nouveaux parents à l’hôpital, la durée de conservation moyenne du lait maternel est être de 3 à 5 jours au frigo et de 3 à 4 mois au congélateur. Une fois ma production de lait bien établie, j’ai donc commencé à me traire — pardon, à tirer mon lait — et à congeler le précieux liquide, que nous n’avons commencé à donner que beaucoup plus tard.
Les deux ou trois premiers biberons sont passés comme une lettre à la poste, après une courte période d’adaptation et d’apprivoisement mutuel entre mon doux et la petite. Il faut dire que, pour m’assurer de la qualité et de la température du lait, nous lui avons donné des biberons fraîchement tirés. Pas de confusion sein/tétine, tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde!
Mais un beau soir, quand mon doux a voulu lui donner un biberon décongelé, une véritable lutte s’est engagée. Peut-être n’était-il pas suffisamment tiède à son goût? Re-chauffe, re-tente de donner le biberon, re-lutte… «On dirait vraiment qu’elle ne le trouve pas bon», de conclure mon doux, désemparé devant les hurlements de notre adorée. Et moi de décider de le goûter…
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Quatre jouets insoupçonnés
1 septembre 2005 | Martine GingrasC’est bien connu: les bébés s’amusent autant, sinon plus, avec l’emballage de leurs cadeaux qu’avec les cadeaux eux-mêmes! Dans la même veine, voici une courte liste des objets du quotidien qui sont devenus les jouets favoris de ma petite de 4 mois, ou des bébés de nos amis.
N’hésitez pas à faire part de vos propres expériences dans les commentaires… qui sait si je ne possède pas quelques autres jouets fantastiques à mon insu?
Les étiquettes: Êtes-vous de ceux qui coupez les étiquettes des vêtements et des jouets de bébé? Arrêtez le massacre tout de suite! Vous privez bébé d’une expérience tactile qui est, ma foi, fascinante. Des mamans qui avaient remarqué l’intérêt de leur bébé pour les étiquettes ont d’ailleurs lancé la marque Taggies, qui se spécialise dans la confection d’items arborant une succession d’étiquettes (voir ci-contre un «Little Taggies»).
L’argenterie: Si votre bébé est heureux de se contempler dans un miroir, attendez qu’il se voit dans de l’argenterie! Un soir que son grand-père la berçait, ma petite s’est mise à trépigner de joie, lançant ses mains en avant. L’objectif? La coupe de vin de mon papa, qui déforme son visage d’une façon qui est la plus hilarante qui soit, du moins si on en croit ses cris de bonheur chaque fois qu’on la met devant! Aussi testé, mais avec un peu moins de succès: la réflexion dans une cuillère à soupe, côté concave aussi bien que convexe. À moins que ça ne soit un signe qu’elle préférera le bon vin à la bonne soupe ;-)
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Elle n’a d’yeux que pour…
10 août 2005 | Martine Gingras… son PAPA!
Voyez-vous ce que je veux dire? ;-)
Première sortie seule
6 août 2005 | Martine GingrasQuand nous sommes arrivés à la gare, ça allait. Lorsque le train s’est arrêté devant moi, ça allait encore. Même au moment de monter dans le wagon, ça allait. Mais quand j’ai regardé par la fenêtre, que j’ai vu mon doux m’envoyant la main en tenant le siège d’auto dans lequel deux yeux ronds comme des billes me regardaient partir… aaaaargh!
Pas facile de définir les sentiments qui m’habitaient alors… Un mélange d’anxiété et de solitude. Je sais, parler de solitude peut sembler étrange lorsqu’on quitte la maison pour aller à un 5 à 7, mais comprenez-moi: j’avais vécu plus de trois mois collée à mon petit bout de fille 24h sur 24, 7 jours sur 7… Ma seule sortie sans elle s’est résumée à deux grosses heures au salon de coiffure il y a trois semaines.
Mais cette fois, c’était du sérieux: il s’agissait d’une soirée en ville, qui me semblait soudain loin comme ce n’était pas possible, comme si on avait relocalisé Montréal en Australie!
N’empêche, je me suis raisonnée: je m’étais traie suffisamment pour que mon doux allaite trois jours d’affilée si jamais je me perdais dans l’outback montréalais, alors que pouvait-il arriver? Bon, d’accord, je peux vous faire une liste longue comme ça de tout ce que j’imaginais qui pouvait arriver: un raz-de-marée pouvait effacer Rosemère de la carte en mon absence, une poussée de croissance ultra-rapide me ferait retrouver ma petite déjà ado, un saint en mal de miracles pourrait avoir transformé mon stock de lait en vin…
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Mmmmmmmmmmmmeuman!
3 août 2005 | Martine GingrasC’est un moment qu’on attend avec impatience. On imagine la scène au ralenti, dans une pièce baignée de soleil… Bébé qui s’exclame «maman!» en gloussant et en tendant les bras… Les parents essuient une larme, s’embrassent, encouragent bébé, qui répète joyeusement «maman! maman! papa! papa!»
Bien sûr, il y a les films, et il y a la vraie vie. Dans la vraie vie, Fanny a modifié sa façon de pleurer: au lieu d’exprimer puissamment ses émotions la bouche grande ouverte comme à son habitude, elle a commencé à pincer les lèvres, comme si elle était baillonnée «mmmmmmmmmmm! mmmmmmmmmmm! mmmmmmmmmm!» Elle a d’ordinaire une voix puissante, que nous aimons beaucoup par ailleurs, mais je dois dire que le «mmmmmmmmmmm!» est un baume pour les oreilles ;-)
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