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Banlieusardises

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Développement de l'enfant

À chaque jour qui les fait grandir, c’est incroyable: on réalise à quel point le corps et l’esprit humains sont de merveilleuses petites machines.

Chambre interdite

21 novembre 2011 |

Déjà plus une petite fille, et pourtant encore loin d’être une ado, ma grande commence déjà à protéger son jardin secret. D’ailleurs, elle a instauré un système de protection sophistiqué sur sa porte et m’a patiemment expliqué le code:

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Party pyjama: un thème d’anniversaire toujours gagnant

22 août 2011 |

La plus jeune se fait vieille: quatre ans demain! Comme pour la plus grande, on a célébré les premiers anniversaires dans l’intimité familiale, mais c’est avec des amis qu’on voulait souffler la quatrième chandelle.

Le concept: party pyjama

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Doozla: parfait pour les petits Picasso de l’ère numérique

15 juillet 2008 |

Il suffit que je fasse un subtil mouvement en direction de mon portable pour que ma grande revendique son droit de cuissage*: «Moiiiii aussi, maman!» Quand elle était toute jeune, je l’installais à califourchon sur mes genoux pour visiter le site Web de ses personnages favoris. Mais en vieillissant, ce qu’elle préfère par-dessus tout, c’est que j’ouvre un traitement de texte pour taper des lettres. En couleur, s’il-vous-plait.

Pour satisfaire son envie d’apprendre tout en récupérant mon portable (et l’épargner d’un éventuel accident), je lui ai offert cet hiver un ordinateur pour enfant, fort heureusement trouvé usagé. Parfait pour faire semblant de taper à l’ordinateur, mais je doute que quiconque puisse apprendre l’alphabet avec ces lettres approximatives affichées en gros pixels, qui ne ressemblent en rien à ce qu’on voit dans les livre ou sur un vrai ordinateur. En tout cas, ici, c’est la plus petite qui s’amuse à faire du bruit avec l’appareil, pendant que la grande continue de réclamer l’ordinateur de maman…

Alors tant pis pour les risques: je me suis mise en frais de dénicher un logiciel adapté pour les tout-petits, qui lui permettrait d’écrire et de dessiner. J’avais lu beaucoup de bien à propos de Kid Pix, un logiciel qui a fait ses preuves au fil des années. Apparemment, la version Mac développée par MacKiev est une petite merveille. Malheureusement, aucune version de démonstration ne permet d’en faire l’essai avant l’achat. Alors avant de débourser 40$, j’ai continué de chercher…

J’ai trouvé un super répertoire de logiciels éducatifs, soigneusement évalués par une équipe de pédagogues. Pratique, le répertoire est organisé par niveau scolaire (préscolaire, primaire, secondaire, adulte) et par discipline (langues, arts, mathématiques, univers social, etc.) On y précise la plateforme, le type de licence, et plus encore. Du bonbon! Que vous soyez éducateur ou parent, c’est à mettre dans vos signets.

Celui que j’ai retenu au termes de mes recherches n’y est pas répertorié (mais je vais certainement le leur suggérer). C’est par un heureux hasard, en fouinant sur le site de Plasq (la compagnie à qui l’on doit la populaire application Comic Life, qui permet de créer des BD ou des photo-romans en quelques clics), que j’ai découvert l’existence de Doozla.

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Doozla est un merveilleux logiciel d’édition graphique, qui permet aux tout-petits de colorier, de dessiner et d’écrire. Une version d’évaluation de 30 jours (pour Mac OS X seulement) peut être téléchargée sur le site de Plasq.

L’interface de Doozla est agréable, mais surtout, elle est conviviale et intuitive. Une fonction «plein écran» évite que l’enfant aille se perdre ailleurs dans l’ordinateur en faisant un faux mouvement de la souris.
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Mauvaises nuits et étourderies

27 mars 2008 |

C’est bien connu: les nouvelles mamans manquent de sommeil. Avec un bébé de 7 mois, je ne peux plus tellement souscrire au statut de «nouvelle» maman, mais au déficit de sommeil, si. En fait, pour les moins nouvelles mamans, c’est sans doute pire: on ne parle plus d’un simple manque, mais d’un cumul qui s’étire sur des jours et des semaines et des mois. On connaît la formule: bébé a beau faire ses nuits, il ne fait pas nécessairement les nôtres.

If you don’t think getting enough sleep is important, talk to the guy who was piloting the Exxon Valdez when it ran around and spilled its oil all over the Alaskan coastline. His excuse was that he hadn’t been to sleep in 48 hours. If it worked for him, there’s no limit to what we mothers should be able to get away with.
– Vicky Iovine, The Girlfriends’ Guide to Surviving the First Year of Motherhood, 1997

Si 48 heures sans sommeil expliquent le déversement de l’Exxon Valdez, imaginez ce que ça peut donner quand on ne réussit pas à dormir une nuit complète pendant plusieurs mois.
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Habiller une «terrible two» en trois étapes faciles

21 décembre 2007 |

Ha ha ha! Je vous ai bien eus, hein? Tout d’abord, on n’habille pas une «terrible two»: elle s’habille «toute seule». Ça ne se calcule pas en étapes, mais c’est plutôt un processus chaotique et irrégulier, ponctué de bonds en avant et de retours à la case départ. Et enfin, c’est loin d’être facile.

Petite mise en contexte… Quand le deuxième anniversaire est arrivé et que ma chouette ne s’est pas transformée en petite démone sur le douzième coup de minuit, j’ai pensé que le «terrible two» dont on m’avait tant parlé était un mythe, ou alors l’affaire du voisin (ou de la voisine ;-)). Un mois, deux mois, trois mois plus tard, tout allait si bien que mon doux ou moi, quand Fanny nous répondait un petit «non» timide, lancions à l’autre : «Viens viiiiiiiiiiite, tu vas rater son terrible two!» On était hilares. Naïvement, on pensait avoir été épargnés.

Jusqu’à ce que les «non» se multiplient. Qu’elle fasse l’inverse des consignes. Qu’elle brave les interdits. Qu’elle devienne capricieuse. Qu’elle teste les limites. Que, que… qu’on découvre ce qu’était vraiment le «terrible two». Banale scène de la vie quotidienne pour illustrer la chose…

Maman banlieusarde (calculant 30 minutes de plus que ce qu’il en faudrait normalement pour s’habiller): Vient, ma chouette, on va s’habiller…
Terrible two (sans lever la tête de ce qu’elle fait): Veux pas m’habiller.
Maman banlieusarde: Tu vas en pyjama à la garderie ce matin?
Terrible two (arrachant son pyjama): Nooooooon!

Elle enlève précipitamment son pyjama, qui arrache un précieux auto-collant qui tient par la peur sur sa main depuis deux jours, c’est la crise, on recolle l’auto-collant, on sèche les larmes, on revient à l’habillage.

Terrible two (nue et grelottante): Veux m’habiller avec papa.
Maman banlieusarde: C’est maman qui t’habille ce matin.
Terrible two (interprétant une tranche de bacon qui cuit par terre en hurlant): Non, c’est PAPA!
Maman banlieusarde (qui ne perd pas de temps à s’obstiner, sachant que le froid aura raison d’elle): Fais-moi signe quand tu seras prête à t’habiller.

Un acteur sans public, ça s’épuise vite, bien vite…

Terrible two (avec une toute petite voie mignonone): Maman? Maman, viens!
Maman banlieusarde: Tu as le choix entre cet ensemble-ci ou celui-là (juste avec cette phrase, je viens de vous éviter la scène de l’opposition au kit imposé par maman)
Terrible two (pointant son favori): Veux ça. Mais avec les autres bas.
Maman banlieusarde: Ceux-là?
Terrible two (faisant signe que oui, puis pointant des motifs anti-dérapants dessous): C’est quoi ça maman?
Maman banlieusarde: Ce sont des bidules anti-dérapants.
Terrible two (rêveuse) Roméo aime ça, les gudules anti-dérapants.

Un ange passe. La petite oublie pendant un moment de s’opposer à quoi que ce soit et maman lui enfile un chandail en catimini, tout en se demandant si on peut diagnostiquer un fétichisme du pied à un si jeune âge… Puis au moment de lui enfiler les bas anti-dérapants, le naturel revient au galop.

Terrible two: Non, maman, moi toute seule!

Mets les bas, le talon dessus, les enlève, les remets… elle finit par y arriver.

Maman banlieusarde: On va maintenant mettre la petite culotte…
Terrible two: Moi toute seule!
Maman banlieusarde: Évidemment… C’est bien… N’oublie pas de mettre la boucle à l’avant…
Terrible two (arrachant sa culotte déjà rendue à mi-chemin): Maman, dis pas ça!
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Théorie de la relativité… vestimentaire

1 décembre 2007 |

Déjà 6 mois! Naaa, je ne vous parle pas de l’âge de ma petite dernière: Judith vient d’avoir trois mois, et non six. Ceci n’est pas un billet sur l’âge des enfants, mais sur la taille des vêtements.

Pendant ma première grossesse, j’ai magasiné quelques vêtements avant la naissance du bébé. Partout, on me disait de prévoir plus grand que les tailles indiquées. Mes amis m’ont convaincue de ne rien acheter dans le 0-3 mois, car bébé grandit si vite qu’on n’a pas le temps d’en profiter. Puis Fanny est née. À la naissance, elle portait du «nouveau-né». Quelques semaines plus tard, on pouvait lui enfiler du 0-3 mois. Et ce, pendant trois mois. Je vous dis que c’est long, trois mois, quand vous n’avez rien acheté à votre goût en pensant que ça ne durerait que quelques semaines ;-)

À trois mois, elle portait du 3-6. Pendant trois mois. À 6, du 6-12. Pendant six mois. Encore aujourd’hui, elle porte sa taille, du moins dans les marques qui sont «true to size» (comme disent les Chinois), alors que ses petits copains du même âge portent déjà du taille 3 ou même 4!

Au risque de faire une Paul Piché de moi-même, je vais résumer la chose par une équation: avec Fanny, ce n’est pas bien compliqué, x = y (où x est la taille du vêtement et y, l’âge).

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Voilà qui simplifie grandement l’achat de vêtements et permet de profiter des rabais saisonniers en achetant un an d’avance: il suffit d’acheter des vêtements faits pour un an plus vieux. Facile.
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