Viandes
Boeuf, veau, cheval, porc, agneau et parfois même bison, cerf et caribou se succèdent dans mes chaudrons. Vous l’aurez deviné: je ne suis pas végétarienne!
Burgers d’agneau au bleu
13 juin 2005 | Martine GingrasC’est connu: de nos jours, les mariages ne durent pas. C’est vrai dans la vie de couple comme à la cuisine, où on se fait taxer de manque d’inventivité si on persiste à réunir constamment les mêmes ingrédients.
Tenez, si je vous disais que j’ai encore marié de l’agneau à un fromage bleu hier soir? Eh oui, après le Gigot d’agneau en sauce au bleu et aux chanterelles, après l’Agneau mariné au porto, après les Hémérocalles décadentes farcies au bleu et au porto (servies en accompagnement de côtelettes d’agneau)… voici des burgers d’agneau au bleu!
J’assume mon manque d’inventivité, si on peut appeler ainsi un burger unique, dans lequel le ketchup traditionnel fut remplacé par un confit de figues au poivre. Miam!
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Agneau au colombo et au jus de pruneau
6 mai 2005 | Martine GingrasRien de tel qu’un repas cuit sur le barbecue pour célébrer le retour du temps chaud!
Un ami m’avait ramené de Guadeloupe un mélange d’épices appelé «Colombo», que j’ai marié à du jus de pruneau pour obtenir une marinade aussi unique que délicieuse qui a servi à relever des côtelettes d’agneau et des petites aubergines!
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Ragoût de boeuf à l’orange
27 avril 2005 | Martine GingrasJe le déclare tout de go: la cocotte de terre cuite est une précieuse alliée de la nouvelle maman, après, bien sûr, le doux, l’entourage immédiat et toute personne qui fournit aimablement quelques plats pour sustenter la maman à la maison qui se remet d’un accouchement!
Eh oui! J’ai enfin trouvé le temps de cuisiner pour le souper d’hier, entre deux séances d’allaitement, de lavage de couches, de goulis-goulis avec la petite et de dodo. Cuisiner est un bien grand mot: je me suis contentée de fourguer quelques bons ingrédients dans la cocotte de terre cuite, et la lente cuisson au four a fait le reste pour nous fournir un bon repas réconfortant. Ah, si, il y a aussi le doux qui s’est chargé de nous popoter un accompagnement de fenouil à l’orange, et ma mouman qui avait laissé des carottes et des pommes de terre pilées.
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Rôti de palette de boeuf aux tomates italiennes
22 février 2005 | Martine GingrasQu’y a-t-il de plus simple qu’un plat cuisiné à la cocotte de terre cuite? Il y a CE plat cuisiné à la cocotte de terre cuite!
Hier après-midi, en télétravail à la maison, j’avais envie de manger du bon pour le repas du soir, sans avoir le temps de cuisiner un menu élaboré. J’ai donc jeté dans ma cocotte de terre cuite un rôti de palette de bœuf, des oignons, de l’ail, des tomates et des fines herbes… et c’est tout!
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Gigot d’agneau en sauce au bleu et aux chanterelles
30 janvier 2005 | Martine GingrasJe cuisinais pour la première fois du gigot d’agneau hier soir. Pour me faciliter la tâche, j’avais choisi une belle pièce déjà désossée et ficelée au marché d’alimentation, que j’avais d’emblée décidé de servir avec une sauce au bleu, me souvenant que c’était un mariage imbattable!
Au retour à la maison, j’ai fais quelques recherches sur le Web pour comparer les temps de cuisson proposés pour le gigot, et je suis tombée sur cette recette d’inspiration islandaise, où le bleu est cette fois marié à des champignons et de la gelée de baies rouges. J’ai trouvé la chose inspirante et j’en ai fait une adaptation au gré de mon inspiration et de ce qui m’est tombé sous la main…
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Ma tourtière laurentienne
13 décembre 2004 | Martine GingrasS’attaquer aux classiques culinaires a toujours quelque chose d’insécurisant, surtout quand on popote en dilettante. Bien sûr, un chef comme Daniel Vézina peut faire mille et une entorses à la tradition et personne ne s’en plaindra.
Sur le Web, c’est autre chose: outre les habitués d’un site qui lisent les ajouts comme une histoire, au fur et à mesure, la plupart de ceux qui découvrent la recette au fil des années y arrivent via un moteur de recherche; ils étaient à la recherche de LA recette traditionnelle, celle que leur mère a cuisinée comme sa grand-mère avant elle, et gare à vos fesses si ce n’est pas ce qu’ils trouvent au bout de l’hyperlien!
Tout ceci pour vous dire que j’ai fait ma première tourtière hier soir. Une vraie de vraie, de plusieurs pouces de hauteur, et non pas un pâté à la viande, dont vous trouverez une recette par là-bas. Même si c’est la comparaison de différentes recettes de tourtières des différentes régions du Québec, mais surtout du Lac-Saint-Jean, qui m’a inspirée, je n’irai cependant pas l’appeler comme telle: j’y ai fait plusieurs entorses et il y aura toujours un traditionnaliste pour s’insurger!
Que celui-là aille fouiner dans les archives de sa grand-mère. Ma recette sera plutôt une «tourtière laurentienne», appellation qui ne semble fort heureusement pas encore contrôlée… Autant dans mon choix de viandes (où domine le cerf) que dans la bonne idée que j’ai eue de les faire macérer toute la nuit non pas seulement dans les oignons et les épices comme la tourtière du Lac-Saint-Jean traditionnelle, mais aussi dans du cidre de ma région, elle me semble assez bien mériter le titre!
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