Riz, semoule et pommes de terre
Quelques délicieuses manières d’apprêter ces féculents. D’autres idées aussi dans la section pâtes et pains!
Risotto à la Nigella (et aux petits pois!)
21 avril 2008 | Martine GingrasLe gâteau d’anniversaire, c’est une chose. Mais il fallait aussi un repas festif pour célébrer la troisième année de vie sur terre de mon aînée.
D’abord un risotto, tiré de Nigella Express, que j’ai emprunté par simple curiosité à la bibliothèque municipale. Je ne connaissais Nigella Lawson que de réputation, mais je n’avais jamais pris le temps de consulter ses livres de recettes… et maintenant, je réalise que je ratais quelque chose: c’est rempli d’idées appétissantes, qui se réalisent en un tournemain. Même le doux n’a pu résister à le feuilleter (mais j’ai noté une nette tendance à s’intéresser aux recettes accompagnées de photos où apparaît la plantureuse brunette…)
Pour l’accompagner, des saucisses au tofu… mais il y a aussi une saucisse à hot dog qui s’est glissée dans l’assiette. Ben quoi: il faut bien qu’elle ait un peu de nitrites dans son alimentation, cette pauvre enfant, sans quoi le choc sera bien trop terrible pour son petit corps quand elle découvrira immanquablement le fast food dans quelques années… C’est une technique anti-poison qui a plutôt bien fonctionné en d’autres temps ;-)
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Riz frit «extra tes restes» – le remake
25 janvier 2008 | Martine GingrasÇa doit être la quatrième «batche» de riz frit que je cuisine depuis le début de l’année, variant les ingrédients au gré de ce qui traîne dans le frigo. Je vous signale qu’on est la quatrième semaine de janvier. Calculez vite, et vous conclurez qu’on en mange en moyenne une fois par semaine. Y’a pas beaucoup d’autres plats avec lesquels on peut faire des moyennes, même annuelles, chez moi. C’est dire qu’on aime ça. Beaucoup. D’ailleurs, chaque fois que j’en sers, toute la famille en redemande. Même Judith veut boire un troisième sein après le repas! ;-)
C’est une recette vraiment simple, qui entre dans la catégorie «extra tes restes», c’est-à-dire qu’on la cuisine avec les fonds de plats de la veille et de l’avant-veille. Depuis des jours, mon doux me presse de mettre la recette sur les Banlieusardises. Promis, promis, promis, que je lui dis. Et puis j’oublie.
Mais aujourd’hui, alors que j’en cuisinais encore, c’est pleine de bonne volonté que j’ai pris mille et une photos du plat, avant, pendant et après la réalisation…
Vraiment, je me suis donnée à fond. Pour finalement me rendre compte que je l’ai déjà publiée il y a un an et demi, sous le nom de riz frit du lendemain.
Mais si moi, je ne m’en souvenais plus, peut-être que vous non plus, hein? Alors allons-y pour un remake du riz frit du lendemain, en version «extra tes restes».
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Galettes de viande au risotto (dites «porc-épic»!)
4 décembre 2007 | Martine GingrasTempête sur ma ville. La neige s’accumule à une vitesse telle que ni l’huile de bras, ni la valse des déneigeuses n’en viennent à bout. On était dûs pour faire LA grosse épicerie de la semaine, mais on ne fera pas exprès de se frotter aux gens trop pressés qui roulent en fous malgré les conditions routières. De toute façon, de la nourriture, même quand il n’y en a plus, il y en a encore. Non pas que j’aie le pouvoir de multiplier les pains: mon miracle à moi tient à quelques ingrédients sauve-la-vie que j’ai presque toujours sous la main: des cannages, des viandes, crustacés et légumes surgelés, des pâtes, du riz, des oeufs, des pommes de terre, des oignons, du fromage en quantité, sans compter une armoire bien garnie en herbes, épices et huiles de toutes sortes.
Hier, quand j’ai plongé le bras jusqu’au fond du congélateur magique, c’est du bison haché qui est ressorti. Parfait, soirée galettes de viande, ai-je décrété! Le hic, c’est qu’il n’y en avait que 300 g, ce qui est bien peu pour nourrir un papa qui a pelleté, une grande fille qui a joué dans la neige et une maman allaitante… Souvent, j’incorpore de la chapelure à mes galettes (je préfère la texture ainsi obtenue à celle de la viande seule), mais il n’y en avait plus dans les armoires. J’ai donc pensé utiliser plutôt un reste de risotto de l’avant-veille pour étirer la viande. C’était miraculeux: il y avait soudain deux fois plus de galettes à mettre dans les assiettes!
J’étais bien fière de dévoiler mon «miracle»… jusqu’à ce que mon doux m’apprenne que sa maman avait le même pouvoir de multiplication de la viande hachée, quand il était petit, et que cette idée géniale d’y incorporer du riz avait même un nom: des «boulettes porc-épic»! Les miennes étant aplaties, allons-y donc pour des galettes porc-épic.
Voici donc la recette miraculeuse qui vous permettra de faire face à la prochaine tempête de neige.
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Taboulé de chou-fleur
22 novembre 2007 | Martine GingrasJ’ai des voisines extraordinaires. Je ne vous parle pas du voisinage virtuel des Banlieusardises — vous le savez déjà, que vous êtes des gens formidables ;-)) — mais de voisines bien réelles. Il y a une adorable vieille dame qui gâte nos filles comme une authentique grand-mère. Une voisine couturière qui me refile des trucs pour alimenter ma nouvelle passion. Une voisine qui me donne jouets et vêtements peu portés par sa grande fille pour les miennes. Une autre avec qui j’échange des plantes vivaces pendant la belle saison.
Et puis il y a Josée, ma voisine qui cuisine. Qui publie des livres de recettes et conseils diététiques. Et qui, comble du bonheur, a parfois besoin de faire tester ses recettes avant publication! Pendant les froides soirées du dernier hiver, on a vu des plateaux remplis de nourriture valser entre nos deux maisons, alors qu’elle récoltait des commentaires et suggestions en vue de la publication de son dernier livre: Fruits et légumes à croquer, qui vient tout juste de paraître aux Éditions de l’Homme.
Il y a là-dedans une foule de manière de découvrir et redécouvrir les fruits et les légumes. Mais il y a une recette entre toutes qui est devenue carrément un classique chez nous depuis que Josée nous en a cuisiné: le taboulé de chou-fleur.
C’est ce qu’elle appelle une «opération camouflage», et croyez-moi, ça marche! Si vous désespérez parfois de réussir à faire manger des légumes à vos tout-petits, vous tenez-là une recette miracle.
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Riz frit du lendemain
10 juin 2006 | Martine GingrasMon doux, un brin découragé devant l’énorme casserole de riz que nous avions à peine entamée pendant le repas, me demandait pourquoi je fais toujours cuire le riz en quantité astronomique. «Tu verras demain», lui répondis-je, sibylline.
C’est le lendemain qu’il a compris l’intérêt de la chose: c’est que je trouve que les féculents cuisinés en trop se prêtent tout particulièrement bien à la cuisine de récupération, autrement appelée «extra-tes-restes» (astronomique, extraterrestre… ahem, bon, faites comme si je n’avais pas fais ces tentatives de blagues et poursuivons…)
Les pâtes de la veille font de délicieuses frittata, les pommes de terre cuites en trop peuvent servir de base à une tortilla espagnole… et le riz cuisiné en trop grande quantité? On le fait frire dans la poêle et on y ajoute quelques ingrédients pour en faire un tout nouveau plat!
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Risotto latte aux fruits
30 mai 2006 | Martine GingrasPendant mon congé de maternité, je me suis noué d’amitié avec d’autres mamans dont les poupons ont le même âge que la mienne, à quelques semaines près. Les besoins de sociabilisation de notre progéniture étaient le prétexte initial pour organiser des journées d’activités ensemble, mais au fil du temps, nous avons cessé de nous leurrer: les besoins de sociabiliser des mères comptent pour beaucoup dans notre empressement à multiplier les rencontres ;-)
Justement, hier, j’étais invitée à aller faire sociabiliser Fanny profiter du beau temps en placotant et en sirotant un p’tit verre de rosé pendant que les enfants jouaient dans le carré de sable et la petite piscine chez une habituée des Banlieusardises, que certains connaissent ici sous le nom de bibitte. Toute cette activité a donné faim aux enfants, et c’est avec appétit qu’ils ont engloutti de belles portions d’un risotto très spécial que leur avait préparé mon hôtesse, au lait et aux fruits. C’était tellement appétissant que j’ai revendiqué le droit de doubler la portion de Fanny pour en manger moi aussi:
La créatrice de ce risotto sublime dit avoir des pissenlits plein la tête, mais je la soupçonne d’avoir surtout mille autres bonnes idées de recettes qui feront votre bonheur et celui de vos tout-petits. Ne reste plus qu’à la convaincre d’en faire la chronique sur son blogue, qu’elle a récemment ouvert, mais qu’elle ne se dit pas encore absolument tout à fait totalement certaine de continuer longtemps… ;-)
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