Cuisine
Mes meilleures recettes pour pimenter le quotidien en famille.
Cantaloup ou melon balsamique
17 juillet 2005 | Martine GingrasUne recette toute simple glanée dans je ne sais plus trop quel magazine estival (j’en feuillette des tonnes en allaitant ces jours-ci): arroser des morceaux de melon d’un filet de vinaigre balsamique!
C’est aussi exquis avec du cantaloup. J’y … Suite
Paëlla
5 juillet 2005 | Martine GingrasJ’avais déjà publié ici une recette de paëlla impertinente, pour laquelle j’avais grandement emprunté à la jambalaya… En voici une version plus traditionnelle, mais sans langoustines. Faut bien que je garde un peu de sous pour payer les futures études de ma fille ;-)
Comme liquide pour faire gonfler le riz, j’avais la chance d’avoir sous la main du fumet de homard et de crabe, qui ont avantageusement remplacé le bouillon de volaille ou de poisson qu’on utilise généralement. Alors si vous mangez des crustacés cet été, pensez à en tirer un fumet en prévision d’une paëlla!
Pour faire une bonne paëlla, on cuit individuellement chaque ingrédient successivement dans la même huile: on évite ainsi qu’ils se mettent à bouillir dans leur eau au lieu de griller, ce qui fait ressortir toute la saveur de chacun (les éternelles réactions de Maillard!) Ensuite on incorpore le riz, on verse le liquide, et on laisse cuire. Voici, dans le détail, la recette que j’ai concoctée hier, qui entre tout juste dans une poêle à paëlla…
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Beurre aux deux roses
1 juillet 2005 | Martine GingrasSuivant la tradition familiale, je continue de préparer mon beurre à la ciboulette maison au tout début de la saison de jardinage, lorsque la ciboulette est à son meilleur. Je me promets depuis longtemps de renouveller la recette en utilisant la fleur de ciboulette, mais ce sera pour l’an prochain, car j’ai manqué de temps pendant la floraison…
Je ne m’empêche pas de baratter du beurre pour autant! J’en prépare du nature, aux fines herbes, aux fleurs comestibles… Justement, les quelques rosiers que j’ai sur le terrain sont en pleine floraison, et en goûtant quelques pétales ici et là, je me suis dit qu’il y avait de quoi occuper ma fin d’après-midi…
J’ai donc choisi quatre belles fleurs fraîchement ouvertes, trois rose foncé et une jaune, dont j’ai nettoyé et haché les pétales… Histoire d’insister sur la couleur de la rose, j’ai utilisé dans mon beurre du sel rose de l’Himalaya plutôt que du sel de mer, mais bien honnêtement, la couleur est surtout partie avec le babeurre lors de la séparation de la crème. Pas grave, du babeurre rose, c’est bien joli aussi :)
Bien que la saveur de la rose soit un peu trop subtile pour ressortir dans un beurre, le résultat est vraiment magnifique! Ça promet d’être joli, sur la table, lors d’un brunch avec des amis ce week-end…
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Queues de castor (au robot boulangeur)
28 juin 2005 | Martine GingrasEn prévision de la Fête du Canada, la Domestic goddess a lancé un appel aux blogueurs canadiens: publiez une recette qui représente pour vous le Canada. Le 1er juillet, les recettes publiées «d’une mare à l’autre» (merci au parti Rhinocéros pour ce slogan éternel, clin d’oeil aux armoiries A mari usque ad mare) seront réunies sur cette page, qui offrira une mosaïque de ce qu’est la saveur du Canada!
Quand Ana, une autre blogueuse qui assume merveilleusement bien sa vie dans un bungalow, m’a invitée à participer, j’ai spontanément accepté, trouvant l’idée sympathique. Mais quoi proposer? Bien que n’aie pas envie de faire de la politique de casseroles, le fait est que ce que je cuisine au jour le jour évoque beaucoup plus pour moi les saveurs du Québec que celles du Canada…
Alors quoi? La question m’a turlupiné quelques jours, jusqu’à ce que par une belle soirée, nous décidions d’aller faire un tour dans une crémerie. Pendant que mon doux s’intéressait au comptoir des glaces, j’ai laissé mon regard errer dans l’établissement, jusqu’à ce que j’aperçoive un écriteau annonçant les célèbres Queues de castor, ces beignets plats en forme d’une queue de… vous devinez? Castor, bien sûr! Ooooooooh… Ça faisait des années que je n’en avais mangé, bien que j’y aie souvent pensé! Malheureusement, c’est plus souvent en hiver que l’envie de Queues de castor me prend, alors que les crémeries où on les trouve près de chez moi sont toutes fermées…
Je les ai goûtées pour la première fois lorsque j’étais toute jeune à La Ronde; des amis m’avaient alors fait croire que c’étaient vraiment la queue de l’animal qu’on faisait frire. Ne rigolez pas: Canadian Food Words nous apprend qu’on a déjà bel et bien mangé la queue de ce rongeur canadien! J’en ai mangé de nouveau à Ottawa il y a quelques années, et puis un peu partout depuis que la franchise s’est popularisée. Imaginez: il semble qu’on peut même les déguster aujourd’hui à Disneyworld!
Il y a quelques jours, malgré la canicule qui donnait à tout le monde envie de plonger tête première dans les étalages glacés de la crémerie, c’est avec une Queue de castor que je suis ressortie, avec en plus une petite idée de ce que j’allais cuisiner pour l’événement Taste Canada… Hé hé!
Pour ma recette, j’ai écumé plusieurs sites. Il y en a une qui revenait systématiquement dans mes recherches, et ça m’a semblé un bon départ. À dire vrai, hormis les quantités et le mode de préparation, je n’ai rien changé à la recette, alors tout le mérite en revient au mystérieux canadien qui l’a publiée la première fois… Elle a malheureusement été si souvent reprise et même traduite qu’il ne m’a pas été possible de voir quelle était la source originelle et originale!
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Poulet aux tomates et à la mangue
27 juin 2005 | Martine GingrasIl y avait un peu de tout au frigo, dans les armoires et sur les comptoirs: poitrines de poulet, poivrons, mangue, lait de coco…
Ça a failli donner des poitrines de poulet sur le barbecue accompagnées d’un chutney à la mangue et aux tomates, mais finalement, je me suis lancée dans la préparation de ce savoureux repas en sauce au lait de coco…
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Filet de truite au Pineau et à l’estragon
21 juin 2005 | Martine GingrasCe n’est un secret pour personne que j’ai moins de temps pour cuisiner ces jours-ci. Vers l’heure du souper, je termine une séance d’allaitement, et hop!, il faut cuisiner vivement si on veut manger pendant que la petite gazouille joyeusement. En effet, la bonne humeur de Fanny est inversement proportionnelle au temps écoulé depuis la dernière tétée…
Mais qui a dit que la bonne cuisine passait nécessairement par la lenteur? Voici un repas de «fast food» à la manière des Banlieusardises, réalisé en moins de dix minutes, sans compromis sur le goût!
J’ai cuit ces filets d’un seul côté (à l’unilatéral), mais comme mes filets étaient particulièrement épais et que je craignais que la peau ait le temps de noircir, j’ai en plus fermé le couvercle pour accélérer le temps de cuisson. Le résultat était vraiment parfait: une peau croustillantes et une chair tendre et pas sèche pour deux sous!
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