Cuisine
Mes meilleures recettes pour pimenter le quotidien en famille.
Fondue bourguignonne
27 novembre 2005 | Martine GingrasN’ayant pour plat à fondues qu’un Creuset à bord évasé, je suis une abonnée des fondues au fromage et chinoises, mais je ne me suis jamais risquée à y préparer de fondue bourguignonne, craignant les éclaboussures d’huile. Mais cette semaine, ayant constaté que ma mère, elle, avait le plat parfait, je le lui ai emprunté pour en cuisiner chez moi!
Cuisiner une fondue bourguignonne classique n’est pas sorcier: il faut de la viande de boeuf ou chevaline coupée en petits cubes, une bonne huile végétale (pépins de raisins, canola, etc.) et une variété de petites sauces dans lesquelles tremper la viande lorsqu’elle est cuite. Je me suis pour ma part permis d’innover (enfin, je crois) en ajoutant sur la table des escargots macérés 30 minutes dans du jus de pomme et bien égouttés, que nous avons aussi fait frire. Un pur délice!
Pour les sauces, j’ai présenté une variante de ma chili-moutarde traditionnelle, ainsi qu’une nouveauté que je referai certainement souvent: crème fraîche à l’ail grillé et au pimentòn. Miam!
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Sautés asiatiques pour soirée pressée
14 novembre 2005 | Martine GingrasLes soirs où j’ouvre les armoires et le frigo en soupirant qu’il n’y a plus rien à cuisiner, mon doux rigole : « Je sens que ça va encore finir en sauté asiatique… » Car oui, même lorsqu’il n’y a plus rien à manger, on trouve facilement tout ce qu’il faut pour un bon sauté (ou stir-fry) : quelques restes de légumes qui traînent ici, des nouilles par-là et de quoi faire une sauce pour relever l’ensemble.
Le seul ingrédient particulier à prévoir lors de l’épicerie hebdomadaire, c’est un bloc de tofu ferme : contrairement aux viandes qu’il faut soit congeler, soit consommer rapidement après l’achat, le tofu se garde longtemps dans son emballage et constitue ainsi une façon simple de mettre des protéines au menu. Et, de grâce, mettez vos préjugés sur ce mal-aimé au rancart : en le faisant sauter à feu vif et en l’enrobant ensuite de sauce, vous obtiendrez des plaquettes croustillantes et savoureuses qui feront le plaisir de toute la maisonnée.
Ci-dessous, je vous propose deux variantes qui vous feront voyager un peu partout en Asie, selon les assaisonnements et les nouilles que vous choisirez!
Ingrédients de base
· Huile de pépins de raisin ou d’arachides
· Ail
· 1 bloc de tofu extra-ferme coupé en petits cubes ou en languettes
· Légumes au choix, selon ce qui traîne dans le frigo, le congélo ou les armoires : poivron doux, brocoli, chou-fleur, carottes, fèves de soja, pousses de bambou, petits pois, oignon vert, bok choi, pak choi, haricots jaunes, alouette!
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Sauce au bleu et aux bleuets
9 novembre 2005 | Martine GingrasJe crois que je traverse une crise de sauce. Peu importe ce que je cuisine ces jours-ci, il faut que ce soit noyé de sauce pour que ça me plaise! À preuve, voyez la sauce mielleuse aux morilles d’avant-hier… et maintenant, celle-ci, concoctée avec de la Fourme d’Ambert (un fromage bleu que j’adore) et l’incroyable confiture aux «bleuets porto gingembre» de Chez L’Épicier.
Je l’ai servie sur un filet-mignon, mais elle serait aussi délicieuse sur d’autres belles pièces de viande que vous avez sous la main! Alléchant, non? Entre vous et moi, avec de tels ingrédients, ce n’est pas moi qui fait la sauce: elle se fait toute seule!
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Hamburger steak de bison en sauce mielleuse aux morilles
7 novembre 2005 | Martine GingrasBanal, le hamburger steak? Mais pas du tout! Il suffit d’un peu d’imagination et de quelques ingrédients savoureux pour transformer ce classique en pur délice. C’est en tout cas l’avis de mon doux, qui s’est délecté de ma version de … Suite
Rôti de palette de veau aux pommes
6 novembre 2005 | Martine GingrasJe l’avais déclaré en tant que nouvelle maman allaitante une semaine après l’accouchement, et je le redis en tant que moins nouvelle maman, toujours allaitante et souvent haletante: la cocotte de terre cuite est une bien précieuse alliée à la cuisine!
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore mon instrument de cuisine fétiche, il s’agit d’une cocotte Cordon Bleu (mais on trouve plus courrament les marques Shlemmertopf et les Römertopf) qui a la particularité d’être faite en terre cuite (voir photo par-là). Le fond de la partie du bas est vernissé, ce qui facilite le nettoyage (mais les cocottes Römertopf, dont le fond n’est pas vernissé, s’entretiennent très bien aussi). Pour l’utiliser, il faut immerger la cocotte dans de l’eau froide pendant une trentaine de minutes avant la cuisson, afin qu’elle se gorge d’eau. On pourrait y déposer la viande directement, mais je préfère pour ma part la faire dorer au préalable, ce qui la rend savoureuse. Puis, on place les aliments dans la cocotte, on la referme, on la place au four froid avant de l’allumer, et on laisse cuire longuement au four à feu doux. On n’a pas besoin d’ajouter de liquide, ou si peu, puisque l’eau contenue dans la terre cuite va être vaporisée à l’intérieur au fil de la cuisson, assurant une viande d’une tendreté incomparable, à tout coup!
Si la cuisson avec ce type de cocotte est longue, le temps de préparation est quant à lui réduit au minimum, ce qui permet de jouer au salon avec la petite, de faire une sieste, ou même d’aller prendre une bonne marche dans le quartier. Pendant ce temps, la cocotte travaille pour moi… et ça sent bon dans toute la maison!
Au menu hier soir: un rôti de palette de veau, que j’ai préparé avec des pommes, de l’ail, du romarin, des oignons, un peu de cidre et de la sauce soya. Temps de préparation: une dizaine de minutes, tout au plus, pour un pur délice d’automne!
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Jus de pamplemousse au sirop d’aronie
4 novembre 2005 | Martine GingrasHier matin, une amie qui venait bruncher était bien navrée de me compliquer la vie: elle venait de refuser tour à tour mes offres de café, puis de thé, puis de tisane! Mais moi, j’aime bien qu’on me complique la vie: ça m’oblige à être plus inventive…
Quoi de mieux que des variations autour d’un bon jus de fruits pour accompagner un brunch? J’avais au frigo un jus de pamplemousse rose, dont j’apprécie généralement l’amertume; mais histoire de l’atténuer un brin et de faire joli, je l’ai combiné à du sirop d’aronie que j’avais au frigo. Ce fut l’occasion d’essayer ce sirop d’origine polonaise que j’avais acheté, curieuse, car je ne connaissais pas cette baie. L’aronie s’avère être un arbuste commun au Québec, qui produit des petits fruits foncés, à la saveur proche de celle du cassis.
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