Cuisine
Mes meilleures recettes pour pimenter le quotidien en famille.
Rôti de bas de palette à l’orange et au miso
19 janvier 2006 | Martine GingrasCeci est la 497ième recette publiée sur les Banlieusardises… Plus que 2 avant la 500ième!
Je cuisine si souvent avec ma cocotte de terre cuite ces jours-ci qu’elle n’a même plus le temps de retourner se percher au haut de son armoire entre les utilisations! Dernière expérimentation en lice: ce rôti de bas de palette tartiné de pâte miso et mijoté longuement dans un mélange de jus d’orange et de bouillon de canard… C’était plus bon que beau, mais qui s’en plaindra?
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Sauté au tofu et aux légumes à la sauce hoisin
17 janvier 2006 | Martine GingrasCeci est la 496ième recette publiée sur les Banlieusardises… Plus que 3 avant la 500ième!
Le contenu du frigo a décidé de ce que j’allais cuisiner hier: carottes, bok choy, panais, tofu… eh oui, encore un «sauté asiatique» au menu! Je dis «encore», mais habituellement, mon doux dirait plutôt «pas encore». Car c’est vrai que du sauté, il en a soupé (c’est le cas de le dire…) Mais hier, il ne s’en plaignait pas. Ni la fois d’avant où j’en ai cuisiné.
Depuis Noël, mes sautés ne sont plus les mêmes. Depuis Noël, chaque repas «sauté» est un investissement dans l’avenir. Car à Noël, j’ai reçu un super wok en fonte, qui a remplacé la poêle antiadhésive (et probablement cancérigène) sur mes ronds et dans mon coeur! Bon, d’accord, ce remplacement ne s’est pas fait instantanément: la première rencontre a même été plutôt désastreuse. Conformément aux instructions du fabricant, j’avais «préparé» mon wok en l’enduisant d’huile et en le faisant chauffer. Résultat: tout a collé au fond, et dans un accès de rage, j’ai transversé tout le contenu du wok dans ma vieille poêle antiadhésive, pour une dernière fois.
Sachant que les pros du sauté ne jurent que par la poêle en fonte, je n’ai pas blâmé mon outil, mais plutôt ma méconnaissance de son bon usage. Et j’ai lu, lu, et lu encore pour savoir comment mieux l’utiliser. J’ai ainsi appris qu’un seul traitement à l’huile était nettement insuffisant, et qu’il fallait le faire, le laisser refroidir, le refaire, et ainsi de suite, tant qu’on n’obtient pas une surface antiadhésive. Imaginez: on devrait pouvoir y faire cuire une omelette sans qu’elle colle! Dans un texte savoureux, j’ai aussi appris que mon wok allait se bonifier au fil du temps, emmagasinant les saveurs des mets que je vais y préparer. Ce texte est d’ailleurs fascinant, et m’a fait conclure que cuisiner au wok était non pas une technique, mais un art. Je ne le maîtrise pas encore, mais je me maîtrise beaucoup mieux lorsque le sauté colle un peu, car je sais que c’est l’histoire de mes apprentissages qui s’accroche à mon merveilleux outil…
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Pétoncles à l’orange et au sésame sur lit d’épinards
8 janvier 2006 | Martine GingrasCeci est la 495ième recette publiée sur les Banlieusardises… Plus que 4 avant la 500ième!
Belle soirée hier passée à manger, discuter et même jouer avec un vieux copain et une nouvelle copine. Jouer? Si, si! Et pour une fois, ce n’était pas avec les jouets de Fanny… Celui-là même qui nous avait initiés aux Colons de Kätane est débarqué cette fois avec TYPO, un jeu de carte qui rappelle un peu le Scrabble… Voilà de quoi occuper nos soirées d’hiver quand la petite est couchée, en attendant qu’elle puisse y jouer à son tour!
Pour le souper, j’ai d’abord pensé servir en entrée les pétoncles en nid de poireaux au cidre de glace, et puis finalement, un paquet de bébés épinards m’a donné envie d’innover… Voici ce que ça a donné, malheureusement sans photo, car je n’avais pas la tête à ça!
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Ragoût de cerf aux pommes
5 janvier 2006 | Martine GingrasCeci est la 494ième recette publiée sur les Banlieusardises… Plus que 5 avant la 500ième!
Hier, nous avons passé la journé à rénover la salle de bain. «Encore? Vous ne l’aimiez pas telle que vous l’avez rénovée à la fin de l’été?», me demanderont ceux qui se souviennent que nous étions en pleines rénovations au mois d’août. Pour tout vous dire, nous ne sommes pas encore en mesure de l’aimer ou de ne pas l’aimer, puisque le projet n’a pu avancer pendant trois longs mois, avant que mon doux s’y remette enfin la semaine dernière. Et histoire que ça avance un peu plus vite, j’ai décidé de mettre moi aussi la main à la pâte hier, tartinant les tuiles de céramique avant que mon doux ne les colle au mur.
Entre deux tartines, en milieu d’après-midi,j’ai empli la cocotte de terre cuite de bonnes choses et ai laissé le four faire le reste. À l’heure du souper, les travailleurs ont pu célébrer l’atteinte de leur objectif de la journée (mettre la céramique sur tout un mur) en dégustant un excellent repas, cuisiné avec un minimum d’efforts.
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Purée de poulet savoureuse (pour bébé)
31 décembre 2005 | Martine GingrasCeci est la 493ième recette publiée sur les Banlieusardises… Plus que 6 avant la 500ième!
Quand elle a goûté la première cuillèrée de cette purée de poulet, le visage de Fanny s’est éclairé. Pourtant, la texture de cette purée de poulet n’était pas différente des autres que je lui ai cuisinées avant: un peu granuleuse, comme elle ne les apprécies guère. Et pourtant, celle-ci passait le test. Si elle avait pu parler, elle aurait clairement dit: «Oh, enfin, de la SAVEUR! Une explosion de saveur!»
La différence réside dans la préparation du poulet. Les fois précédentes, comme elle n’avait pas encore goûté suffisamment d’aliments pour introduire des goûts trop prononcés, je faisais cuire les poitrines de poulet à la vapeur, ou encore je les faisais bouillir. Mais cette fois, je les ai cuites 2h dans une cocotte de terre cuite, avec bouillon de poulet, oignons, ail et estragon (que j’ai éliminés au moment de faire la purée, mais qui ont eu le temps de donner une saveur exquise à l’ensemble).
Je n’ai mis en purée que les filets et quelques morceaux de poitrine, utilisant le reste pour des vol-au-vent pour les parents!
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Saumon cru-cuit à la coriandre et aux baies roses
23 décembre 2005 | Martine GingrasCeci est la 492ième recette publiée sur les Banlieusardises… Plus que 7 avant la 500ième!
J’aime le saumon cru. J’aime le saumon cuit. Je déteste le saumon à moitié cuit… Contrairement au thon, dont la chair ferme s’accomode très bien d’une cuisson rapide à feu vif qui garde l’intérieur cru (comme dans mon sachi-mi-cuit), la chair du saumon restée crue au centre prend une désagréable texture gélatineuse. Malheureusement, la chose est difficile à éviter quand on fait cuire un pavé de saumon: si on veut que la partie très charnue soit entièrement cuite, on se retrouve à sur-cuire tout le reste, ce qui n’est pas mieux.
Comment s’assurer d’une cuisson uniforme? C’est tout simple: il faut rendre la pièce de poisson uniforme! Hier, j’ai aplani le pavé en coupant à l’horizontale la partie la plus charnue, avec laquelle j’ai préparé un ceviche vite fait. J’ai ensuite fait cuire le pavé bien plat à la poêle et ai servi avec le ceviche en guise de sauce! Le mélange cru-cuit est fantastique… rien à voir avec l’intérieur cru involontaire au centre d’un gros pavé de saumon.
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