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Banlieusardises

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Cuisine

Mes meilleures recettes pour pimenter le quotidien en famille.

Bruschetta

26 juin 2006 |

La bruschetta… on fait difficilement plus simple comme petite bouchée, et c’est pourtant divin! Ça se résume à peu de choses: des tomates, du pain, de l’ail, de l’huile d’olive et quelques fines herbes. Mais attention: comme pour tous les plats simples, c’est la qualité des ingrédients que réside le secret de la réussite!

Pour les tomates, aucune trouvée en épicerie ni au marché ne bat celles de mon potager… mais comme il n’y en aura pas avant le mois d’août ici, il a fallu me rabattre sur des tomates sur vigne. Le pain me vient du Petit Montmartre, à Rosemère, qui est décidément en train de devenir ma boulangerie officielle (et ceux qui me connaissent me savent très difficile en matière de pain, qui doit être croûté et doré à point, et avoir une mie qui a de l’air et de la personnalité… à bas les mies en éponges, moelleuses et uniformes!) Il faut de l’ail frais, des fines herbes du jardin, et une ou plusieurs bonnes huiles d’olive de première qualité.

Grâce aux recherches de Pascale (C’est moi qui l’ai fait!) sur le sujet, j’ai appris qu’à l’origine, la tartine appelée «bruschette» était simplement frottée à l’ail, et servait à déguster l’huile nouvelle… et on ne se plaindra pas qu’un dégustateur ait eu un jour l’idée sublime d’y ajouter des tomates! Il a d’ailleurs dû s’en faire lancer quelques unes par les traditionnalistes avant qu’ils osent à leur tour y succomber…

Salade-et-bruschetta-011.jpg

Ma recette est sensiblement la même que celle publiée ici l’an dernier, mais la voici néanmoins…
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Nouilles aux courgettes et aux fleurs

17 juin 2006 |

Je n’avais encore fleuri aucun repas depuis le retour des beaux jours! Les choses sont rentrées dans l’ordre pas plus tard qu’hier, quand passant sous ma tonnelle et voyant le chèvrefeuille toutes fleurs ouvertes, je me suis souvenue avoir lu qu’elles étaient comestibles… ce qu’une recherche rapide sur le Web m’a confirmée.

J’ai donc improvisé une petite dégustation de la fleur: l’extrémité ouverte a une saveur insipide qui rappelle celle d’une fleur de hosta, mais le tube porte bien son nom anglais (honeysuckle): il a un goût très franc de miel. Miam, miam, miam! J’en ai parsemé des plats le soir-même.

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C’est ce matin seulement que j’ai approfondi mes recherches sur la fleur du chèvrefeuille. Et puis oups… j’apprends que certaines variétés portent des fleurs comestibles (notamment Lonicera japonica), et d’autres non. En outre, le reste de la plante (fruits, feuilles) est généralement toxique, alors attention!

Mon chèvrefeuille grimpant (Lonicera x heckrottii ‘Gold Flame’) n’est ni dans la liste des comestibles, ni dans celle des toxiques, et nous n’avons subi aucun effet secondaire, mais quand même, ce n’était pas l’idée du siècle d’approfondir les recherches après la dégustation plutôt qu’avant. Et après ça, on dira que la vie de banlieue n’était pas trépidante, risquée et dangereuse! ;-)

Au lendemain de ce délicieux repas, ma fille n’est pas orpheline, mais je réalise bien que j’ai pris un risque à mon insu. Alors à défaut d’être bien certain de la nature comestible des fleurs de votre chèvrefeuille (ou d’avoir de bonnes assurances), mieux vaudrait préférer une autre fleur pour décorer ce plat. La monarde, par exemple, serait tout indiquée!
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Soupe-repas intéressante au canard, légumes et quinoa

12 juin 2006 |

Voici une soupe trrrrrrès appréciée de ma progéniture et de moi-même hier. Mon doux l’a quant à lui trouvée… surprenante.
Moi: Comment ça, surprenante?
Mon doux: Disons plutôt différente… intéressante…
Moi: Bref, tu ne l’aimes pas?
Mon doux: J’ai pas dit ça…Elle a une saveur assez puissante.
Moi: Saveur puissante? Tu as choisis de ne pas dire savoureuse ou tu ne trouvais pas le mot?
Mon doux: Elle n’est pas mauvaise, mais elle est vraiment costaude, ta soupe.
Moi: J’espère bien! C’est une soupe-repas! Mange autre chose si tu veux, et laisse ta portion à Fanny, elle en redemande, ELLE.
Mon doux: …

La suite du repas a été étonnamment silencieuse. Je ne sais pas pourquoi! Je vous laisse avec la recette. Si vous ne l’aimez pas, vous pouvez le dire, bien sûr… je suis reconnue pour super bien prendre la critique ;-)

soupe_canard_quinoa.jpg

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Riz frit du lendemain

10 juin 2006 |

Riz-frit-003-300x200.jpgMon doux, un brin découragé devant l’énorme casserole de riz que nous avions à peine entamée pendant le repas, me demandait pourquoi je fais toujours cuire le riz en quantité astronomique. «Tu verras demain», lui répondis-je, sibylline.

C’est le lendemain qu’il a compris l’intérêt de la chose: c’est que je trouve que les féculents cuisinés en trop se prêtent tout particulièrement bien à la cuisine de récupération, autrement appelée «extra-tes-restes» (astronomique, extraterrestre… ahem, bon, faites comme si je n’avais pas fais ces tentatives de blagues et poursuivons…)

Les pâtes de la veille font de délicieuses frittata, les pommes de terre cuites en trop peuvent servir de base à une tortilla espagnole… et le riz cuisiné en trop grande quantité? On le fait frire dans la poêle et on y ajoute quelques ingrédients pour en faire un tout nouveau plat!
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Poulet grillé… en cocotte de terre cuite!

5 juin 2006 |

Poulet-grille-en-cocotte-01.jpgUn poulet grillé en cocotte? À couvercle fermé? Je sais que ça semble totalement incompatible, mais après un second essai (je n’avais pas parlé du premier ici), force m’est d’admettre que c’est non seulement possible, mais aussi, délicieux!

Ça donne un poulet savoureux et juteux, et une peau qui arrive à dorer et croustiller, en fin de cuisson, malgré le couvercle. «Il est quasiment confit», de déclarer mon doux… À essayer si vous n’avez pas rangé la cocotte trop loin depuis le retour des beaux jours!
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Vichyssoise au panais et au fenouil

3 juin 2006 |

Quoi de mieux qu’un potage froid pour ouvrir un repas estival? Quand j’ai croisé de beaux panais au marché du coin hier, j’ai repensé à la vichyssoise de panais et de poire au gingembre que j’avais cuisinée il y a quelques années… Elle est vraiment gravée dans ma mémoire gustative, celle-là!

Vichyssoise-au-panais-et-au.jpg

N’empêche, j’ai décidé d’essayer quelque chose d’autre. Plutôt que de faire marier encore le panais aux poires, je l’ai fait convoler en justes noces avec le fenouil… Le panais doit être polygamme, car ce mariage est aussi heureux que le premier!
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