Cuisine
Mes meilleures recettes pour pimenter le quotidien en famille.
Huîtres citronnées aux poivres long, cubebe, vert et rose
23 septembre 2006 | Martine GingrasEncore des huîtres au menu d’hier! Outre les Malpèques et les Raspberry Point, une nouveauté à table: les huîtres Portage. Nul besoin d’écrire leur nom sur de petits bouts de papier pour les reconnaître dans l’assiette: c’étaient les plus grosses et les plus belles! Par contre, côté saveur, je les ai trouvées moins goûteuses. Encore une fois, la Raspberry Point demeure LA favorite chez nous… mais peut-être pas pour longtemps: la semaine prochaine, je me promets de goûter la Salt Lake, qui pourrait bien la détrôner, selon mon poissonnier! C’est à suivre.
Revenons-en au souper d’hier. Pour les assaisonnements, plutôt que de varier les ingrédients, j’ai décidé d’y aller de variations sur un seul thème: le poivre.
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Festin d’huîtres crues (et drôle de presse-citron)
11 septembre 2006 | Martine GingrasQue dire que je n’aie déjà dit sur les festins d’huîtres? Délirer autour du «bre» (la terminaison des mois où il était traditionnellement recommandé de les manger)? Donner des variantes d’assaisonnements? Déclarer que la raspberry point est ma grande favorite? Been there, done that, got the t-shirt.
Qu’il est donc difficile de se renouveller. Pourtant, il doit bien y avoir quelque chose que je n’ai pas déjà dit sur mes festins d’huîtres… Bom be de bom bom bom… Tut tur lu tut tut… Je cherche, je cherche…
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Osso bucco aux légumes anciens alla gremolata
3 septembre 2006 | Martine GingrasJe ne sais trop par où prendre ce billet. Bien sûr, il faudrait dire un mot sur les légumes anciens (je n’ose plus les appeler «légumes oubliés», tant ils sont à la mode depuis quelques temps) qui remplacent les carottes et tomates de l’osso bucco traditionnel. Mais je voudrais aussi parler du plat de cuisson utilisé, un généreux cadeau de lecteurs de longue date, digne remplaçant du fidèle Cordon bleu qui a vaillamment cuit tous mes plats mijotés depuis trois ans! Et peut-être aussi un mot sur ma belle-soeur, qui commence à croire que l’osso bucco est le seul et unique plat qu’on mange à notre table?
Je prends une grande bouffée d’air. Allons-y dans l’ordre. Ou dans le désordre.
Le remplaçant de mon Cordon bleu? Tout a débuté par un message intriguant reçu par courriel: «J’ai trouvé un petit quelque chose le week-end dernier que j’aimerais t’expédier.» C’était de Charles et Isabelle, des lecteurs de longue date. Le premier commentaire laissé par Charles date du 19 juin 2003, et il en a laissé tant d’autres depuis sur l’une ou l’autre de mes recettes que j’ai l’impression d’avoir partagé plusieurs repas avec sa petite famille. Nous nous sommes déjà rencontrés, mais ce fut l’affaire de quelques minutes: nous avions fait une commande conjointe de semences, qu’ils sont venus livrer en personne (ça, c’est du service ;-)), mais se sont dits trop pressés pour rester faire une visite digne de ce nom.
Bref, on se connaît surtout à travers de sympathiques et cordiaux échanges virtuels. C’est déjà mieux que bien des amitiés mal entretenues, me direz-vous, mais ça ne me laissait nullement présager de la suite… Quelques jours plus tard, le «petit quelque chose» est arrivé dans une boîte tapissée de timbres:
Et dans la boîte, une autre boîte, arborant le modèle de plat Römertopf dont j’ai toujours rêvé. «Ça doit être autre chose qu’il y a dans la boîte», de déclarer mon doux, ne croyant pas plus que moi que le plat de mes rêves puisse vraiment s’être matérialisé, sans plus de façons, devant la porte de notre petit bungalow. Et pourtant, dans la boîte… der große RÖMERTOPF! En plein très exactement celui-là même que je voulais!
Les généreux donateurs ont déjà décliné une invitation pour ce week-end, mais je ne m’avoue pas vaincue pour autant. Charles et Isabelle, tôt ou tard, je vais réussir à vous assoir à ma table et nous referons le monde en partageant — oh, trois fois rien — un «petit quelque chose» cuisiné dans votre «petit quelque chose»… ;-)
Les légumes oubliés, euh, anciens, maintenant! L’histoire sera plus courte: j’avais simplement envie de renouveller l’osso bucco, et mon frigo recelait de trésors, notamment de panais et de fenouil. Sans compter qu’au potager, de belles tomates du patrimoine ne demandaient qu’à être cueillies: une noire de crimée, deux opalka, une merveille des marchés et une ingegnoli gigante liscio. Le tout a donné lieu à quelques substitutions dans ma recette d’osso bucco, pour un résultat vraiment exceptionnel.
Ce n’est pas moi qui le dit, c’est ma belle-soeur. Et que vaut l’avis de ma belle-soeur sur l’osso bucco? Au moins autant que celui de mon doux ou du mien, puisque par un étrange hasard, il y a toujours un osso bucco en train de mijoter les jours où elle choisit de faire une longue randonnée à vélo dans les Basses-laurentides, et où elle décide sur un coup de tête de donner un coup de pédale vers chez nous. Elle en est à sa troisième dégustation d’osso bucco. Je la soupçonne même de penser que les Banlieusardises ne sont qu’une couverture, et que l’osso bucco ne soit le seul et unique mets au menu chez nous…
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Chili con carne
13 août 2006 | Martine GingrasC’est un plat que je cuisine souvent, à un point tel que c’est avec stupéfaction que je découvre n’avoir jamais mis ma recette en ligne! Voici donc la version cuisinée ce soir. Elle aurait été encore meilleure avec des tomates du potager, mais pour en cueillir en quantité suffisante, il aurait fallu attendre encore quelques semaines! Et moi, c’est ce soir que je voulais mon chili…
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Thon mi-cuit sur le barbecue
31 juillet 2006 | Martine GingrasC’est cru que je préfère le thon (quiconque a lu ma récente ode au cru ne s’en surprendra pas ;-)), mais il y a de ces soirs où on a un nouveau vieux barbecue à inaugurer, et où il faut se résoudre à le cuire. Dans ces cas-là, une seule possibilité: le faire semi-cuire, c’est-à-dire cuire en surface seulement, pour garder la chair intérieure crue. J’avais déjà une recette de sashi-mi-cuit à la coriandre, ainsi qu’un steak de marlin bleu mariné à la lime et mi-cuit, alors ceci est donc ma troisième variation sur le même délicieux thème, qui est en même temps la plus simple de toutes…
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Saumon cru-cuit en rappel
22 juillet 2006 | Martine GingrasPas gros. Non. ÉNORME, qu’il était, le filet de saumon pêché hier chez le poissonnier! Et d’une épaisseur telle qu’il aurait été bien difficile de le cuire correctement, sans sur-cuire la partie la plus mince. Qu’à cela ne tienne, n’avais-je pas déjà résolu le problème il y a quelques mois? Attendez que je fouine un peu… aaaah, voilà: le saumon cru-cuit!
Le principe est simple: en prélevant une épaisseur de chair dans la partie la plus épaisse, on crée un beau pavé d’épaisseur uniforme. Quant à la partie prélevée, suffit de la couper en petits cubes et d’en faire un ceviche dont on nappera le pavé!
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