Cuisine
Mes meilleures recettes pour pimenter le quotidien en famille.
Ragoût de veau à la bière (un peu) et aux tomates (beaucoup)
26 octobre 2006 | Martine GingrasSi je n’ai pas dit cent fois que j’étais une inconditionnelle des plats cuisinés en cocotte de terre cuite, alors je ne l’ai pas dit une seule. Voici une énième variation sur le thème éternel du ragoût, cuisinée pendant une pause cette semaine…
… une pause de quoi, au juste? Mais de travail, pardi! Est-ce qu’on ne vous l’a pas suffisamment dit et redit? On ne travaille pas beaucoup, au Québec… Et si Monsieur Bouchard manque d’arguments pour se plaindre des heures travaillées, en voici un de plus pour lui: une recette de ragoût, cuisinée pendant une pause que je me suis permise par une belle journée de télétravail. Une honte!
Mais tant qu’à calculer, soyons honnête, et mettons dans la balance la hausse vertigineuse de productivité que m’a procurée la délicieuse odeur du repas cuisant au four quand je me suis attelée de nouveau à la tâche. Et vlan, dans les dents de l’ex-premier ministre…
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Crevettes grésillantes aux tomates, poivrons et manchego
21 octobre 2006 | Martine GingrasL’un de mes livres de cuisine les plus inspirants m’a été offert il y a plusieurs années de cela: Le fromage, une passion, de Paul Gayler. Les photos sont alléchantes à faire baver, tant et si bien qu’après quelques années, les feuilles sont maintenant toutes gondolées. Allons, bon, j’exagère, mais à peine… ;-)
Les quelques recettes que j’ai essayées étaient excellentes, dont l’une au point de devenir un classique chez nous: les crevettes grésillantes avec sofrito, poivrons et manchego. C’était la première fois que je voyais le terme sofrito, qui est le nom donné au mélange classique d’oignons, ail et tomates qu’on laisse épaissir au début de cette recette. Nous sommes sans doute nombreux à cuisiner le sofrito à notre insu, tout comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir!
Je ne me lasse pas de refaire ce plat, et j’ai eu beau vouloir y mettre du mien pour l’améliorer, en variant le fromage ou les légumes, je n’y arrive pas: il est vraiment parfait tel quel. Alors j’y suis fidèle…
Très, très, très fidèle! Tout ce que j’ai ajouté dans la version d’hier soir, c’est un peu de pimentón, qui relève l’ensemble plus que le paprika de la recette originale. Ah, et aussi, je n’ai pas réalisé un vrai sofrito, puisque j’ai ajouté de l’oignon vert en fin de cuisson au lieu de faire revenir de l’oignon en début de cuisson.
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Oeufs à la pancetta
15 octobre 2006 | Martine GingrasDeux oeufs, du bacon et des rôties: voilà ce qui résume un de mes petits bonheurs du week-end. Mais ce matin, alors que je m’apprêtais à concocter mon petit déjeuner favori, j’ai vu un petit paquet de pancetta forte juste à côté de mon gros paquet de bacon…
La pancetta est une charcuterie italienne, une sorte de bacon roulé pour former un gros saucisson (voir photo sur Service vie). Elle est délicieuse dans les pâtes alla carbonara, sur la pizza, avec des poivrons rouges. Pourquoi pas servie avec des oeufs? Et pourquoi pas sous les oeufs?
Sous? Eh oui! Comme je demande toujours que ma pancetta soit tranchée «très mince», j’ai décidé de composer une sorte de lit pour les oeufs en disposant quatre tranches de pancetta dans la poêle, sur lesquelles j’ai brisé deux oeufs, que j’ai ensuite laissé cuire à couvert. Résultat: la pancetta était croustillante sans être trop cuite, le blanc avait parfaitement figé et le jaune était encore bien coulant. Pas besoin de sel (celui de la pancetta suffit amplement), les fines herbes et le poivre peuvent être ajoutés au goût de chacun. Un nouveau petit bonheur du week-end à faire et refaire souvent!
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Filet de truite amandine
8 octobre 2006 | Martine GingrasUn classique, que je n’ai jamais pensé à mettre ici.
Je sais, c’est court. Pourtant, je ne suis pas reconnue comme étant une femme de peu de mots. Mais ce matin, permettez-moi d’aller à l’essentiel, je fais ce que … Suite
Ketchup vert aux deux pommes
2 octobre 2006 | Martine GingrasPour une version «nouvelle et améliorée», voir la recette de la cuvée 2009 de mon ketchup vert aux pommes…
L’un des meilleurs ketchups que j’ai goûtés m’a été offert par France, la fille au vilain clavier, la Gaspsienne aux diamants. J’ai bien regardé sur son site: nulle trace de sa merveilleuse recette de ketchup. Mais dans le détour, j’ai trouvé un billet arborant une photo de tomate, où elle déclare qu’on récolte ce que l’on s’aime… Ça me semblait vraiment parfait pour introduire une recette de ketchup qui mélange la pomme d’amour (c’est le nom qu’on donnait anciennement à la tomate, vous saviez?) et l’autre, celle qu’on croque les yeux brillants depuis Adam et Ève.
La recette qui suit n’est pas celle de France, mais plutôt une variation aux pommes de celle que j’ai déjà diffusée, et avec beaucoup, beaucoup, beaucoup plus de tomates.
De mémoire, son sien de ketchup aux pommes était plus subtil et permettait de bien goûter le fruit. Le mien est une sorte de chutney très savoureux et épicé. Avec du poivre. Et du curcuma. Vouloir faire un coup marketing, je le baptiserais «ketchup anti-cancer», mais vu l’infime quantité de curcuma et de poivre perdus dans mes 26 tasses de tomates, je trouvais que ce serait un peu tiré par les cheveux… alors allons-y tout bêtement pour ce que c’est: un ketchup vert aux deux pommes!
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Galette de sarrasin et de blé entier (avec du beurre dedans)
30 septembre 2006 | Martine GingrasLe soir, Fanny est le bébé le plus facile du monde à endormir: on brosse les dents, on raconte une histoire, et hop! Au lit! Elle nous fait bye-bye, envoie des bécots volants, et se couche. Un rêve!
Pour les siestes diurnes, c’est un peu plus compliqué: elle lutte contre le sommeil. Les classiques balades en voiture arrivent à l’endormir, mais au prix de l’essence, on s’entend que ce n’est pas l’idéal.
Heureusement, on a un truc secret: la galette.
Pas celle dont je vous refile la recette dans un moment. Non. La galette d’Henriette Major, tirée de l’album Chansons et rondes pour s’amuser. J’aime la galette… Dès les premières mesures, elle demande à être dans les bras et elle pose sa tête sur l’épaule. Savez-vous comment? Quand elle est bien faite… Et on danse, on danse, on danse, Avec du beurre dedans, jusqu’à ce qu’elle s’assoupisse. Tra la la la la la la la lè-reu, tra la la la la la la la la… C’est une affaire de quelques minute: à la fin de la chanson, son souffle est régulier, et il n’y a plus qu’à la transférer des bras à la bassinette, comme on le ferait d’une galette de la poêle à l’assiette.
On l’a tant chantée, la galette, qu’il a bien fallu un jour la lui cuisiner. Que dis-je, la lui cuisiner? L’AIDER, elle, à en cuisiner une. Car c’est elle qui tient la mixette pour mélanger les ingrédients, c’est elle qui verse la préparation dans la poêle, et c’est elle encore qui glisse la galette de la poêle à l’assiette (comme on le ferait d’une petite endormie, des bras à la bassinette…) Il faut la voir, déguster sa crêpe avec fierté, puis aller raconter sa réussite à son père encore tout endormi, en lui mimant les opérations!
Cette recette est plus proche de la crêpe que de la galette, mais comme je n’ai pas de chanson enfantine pour la crêpe, j’en appelle à votre indulgence…
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