Cuisine
Mes meilleures recettes pour pimenter le quotidien en famille.
Brochettes sucrées salées au poulet et aux deux poivrons
23 avril 2007 | Martine Gingras5… 4… 3… 2… 1… C’est parti! On a sorti le barbecue! Burgers mercredi, brochettes hier, et sûrement encore bien d’autres grillades au cours des prochains jours. Évidemment, on ne grillera pas à ce rythme infernal tout l’été, mais après … Suite
Vol-au-vent au poulet et olives… bis!
22 mars 2007 | Martine GingrasC’est dur, de se réinventer quotidiennement! Allons, allons, ne te mets pas tant de pression… qui te demande de te réinventer? Personne ne me le demande, en effet… mais quand on ouvre un blogue culinaire, il faut s’assumer, et pimenter sa cuisine de nouveauté, assaisonner chaque recette d’unicité si on veut la rendre publiable. À partir de ma énième recette de rôti de palette, vous allez bien finir par trouver que je me répète, non?
D’où mon silence. Ces jours-ci, je presse ma créativité culinaire comme un citron pour que les piges qu’on m’a commandées soient à la hauteur des attentes. Pour la cuisine au quotidien, je me suis retranchée dans mes classiques: le steak au poivre vert, les pâtes et les salades «extra tes restes», le gravelax, les burritos, les sautés asiatiques, les galettes de sarrasin au petit-déjeuner, le poulet grillé… rien de neuf sous le soleil, donc rien à publier!
Je pensais bien avoir enfin quelque chose pour vous avec ces vol-au-vent au poulet et olives…
Je voulais vous dire à quel point les olives salaient délicieusement le tout, ajoutant une touche unique et nouvelle pour moi… mais alors que je retroussais mes manches pour me mettre à la rédaction, le coeur joyeux, j’ai eu un doute.
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Ragoût de boeuf au paprika fumé (style goulash)
26 février 2007 | Martine GingrasVoici une recette de ragoût qui emprunte au goulash hongrois (un ragoût de viande parfumé au paprika), mais surtout, au souvenir de mes débuts à la cuisine. C’est l’Encyclopédie de la cuisine de Jehane Benoît qui m’a tout appris. J’ai fait et refait nombre de ses recettes (j’affectionnais tout particulièrement son ragoût de boeuf hongrois), respectant chaque directive, n’osant pas dévier d’un poil de la liste des ingrédients, craignant les conséquences désastreuses.
Puis j’ai pris de l’assurance. Je me suis mise à faire des liens entre les recettes, à comprendre les grands principes qui régissaient les directives (par exemple, même quand on cuisine un plat mijoté, on commence idéalement par faire griller les ingrédients à feu vif dans un corps gras pour que se dégagent pleinement les saveurs, ce que j’ai su beaucoup plus tard qu’on appelait les «réactions de Maillard»)… J’ai décollé peu à peu mon nez du livre de recettes, pour appliquer les principes aux ingrédients que j’avais sous la main, pour mêler les saveurs à ma manière.
Il m’arrive quand même parfois de faire un voyage dans le temps, de revenir à mon grand classique, et de cuisiner «à la Jehane». C’est ce que j’ai fait hier, avec ce ragoût:
En fait, je n’ai pas vraiment cuisiné le sien, mais bien le souvenir que j’avais de la recette, sans même ouvrir son Encyclopédie de la cuisine.
Le résultat était encore meilleur que dans mon souvenir. Non pas que j’aie la prétention d’avoir dépassé le maître, mais ces dernières années, de nouveaux produits ont fait leur apparition sur le marché québécois, notamment le pimentòn (paprika fumé) et la crème fraîche (alors que la recette originale utilisait le paprika et la crème sure, qui étaient tout ce qu’on pouvait trouver ici). Ces petits détails font toute la différence, comme nos papilles ont pu en témoigner hier!
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Tuiles tendres et folles pour tous les goûts
18 février 2007 | Martine GingrasNous étions invités à souper chez des amis. Eux préparaient le repas, nous apportions vin et dessert. Notre hôtesse, une femme audacieuse, s’était proposé de cuisiner «une paëlla spéciale dont elle seule avait la recette mais qu’elle avait perdue»… Comprenez-moi bien: ce n’est pas la recette oubliée qui m’inquiétait, mais plutôt l’idée d’avoir un plat à base de riz au menu. L’actualité récente a vu une famille se faire mettre à la porte d’un resto de Laval à cause des dégâts que faisait son bambin avec un plat de riz. Nos hôtes habitaient Laval. Il y aurait du riz sur la table. Et, facteur aggravant, non pas une, mais deux petites de moins de deux ans pour en mettre partout.
Le goût du risque, lui avons-nous diagnostiqué. Alors pour ne pas être en reste, nous avons décidé d’en prendre nous aussi dans la préparation des desserts. D’abord, mon doux a choisi de se lancer dans la préparation d’une crème glacée maison à base de mascarpone (déjà, un défi) et ce, même si sa sorbetière n’avait pas passé le temps réglementaire dans le congélateur (double-défi).
Et puis moi, qui ne suis pas spécialement douée pour les desserts, j’ai choisi de faire des tuiles aux amandes pour accompagner la crème glacée, en me disant que ce serait tout aussi bon de les tremper dans un coulis mascarpone, si la glace ne prenait pas faute de froidure dans la sorbetière…
C’est la recette du Larousse gastronomique qui m’a guidée dans l’aventure des tuiles, mais pour les folles garnitures, c’est mon imagination qui a fait des siennes: ça a donné des tuiles aux pignons de pin et aux baies roses, des tuiles à la noix de coco et à la vanille pulvérisée, des tuiles au chocolat amer et au piment d’Espelette et enfin, des tuiles à la fleur de sel.
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Canard-melon balsamique
12 janvier 2007 | Martine GingrasLe canard séché est un péché mignon hors de prix lorsqu’on l’achète déjà préparé: une vingt-trentaine de petites tranches déjà préparées coûtent environ le prix d’un magret complet. Mais c’est un luxe finalement pas si tant pire pour le budget lorsqu’on le prépare soi-même! On ne le dégustera toutefois pas sur un coup de tête, puisque les magrets doivent d’abord passer 36h dans un mélange sel/sucre, puis une dizaine de jours à sécher (étape que j’ai déjà voulu accélérer en usant de mon génie et de mon déshydrateur, mais ce n’était franchement pas aussi bon).
Tant qu’à avoir les mains dedans, je prépare systématiquement deux magrets plutôt que juste un. Une fois une quinzaine de jours passés depuis le début des opérations, il ne reste généralement plus rien.
Sauf pendant le temps des Fêtes. Est-ce la faute à tous les autres succulents restes qu’il y avait au frigo? On n’arrivait pas à finir un magret de canard séché. Alors plutôt que de simplement le servir tranché, il a fallu que je renouvelle la présentation pour convaincre ma maisonnée d’en venir à bout. Je me suis donc lancée dans cette variation sur le thème du proscuitto-cantaloup, devenu un canard-melon pour les besoins de la cause:
C’est aussi simple à préparer que ça en a l’air, une fois qu’on a préparé le canard séché (ou qu’on s’est ruiné à l’épicerie…)
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Salade de céleri-rave au poivre rose et à à l’érable
4 janvier 2007 | Martine GingrasMes plus plates excuses, chers lecteurs… vous n’avez eu ni voeux de Noël, ni souhaits de l’an nouveau… Si je vous dis que cette pause m’a fait le plus grand bien, me pardonnerez-vous? J’en avais vraiment besoin (de la pause, pas de votre pardon… quoi que… ;-))
Assez de justifications et d’explications, passons aux choses sérieuses: une bonne recette à partager!
L’année ne pouvait que débuter en beauté avec cette salade de céleri-rave, où se mélangent deux saveurs que j’adore: le sirop d’érable, et les baies de poivre rose.
En fait, le poivre rose ne m’émeuvait pas tellement, jusqu’à ce que les sympathiques proprios des Mercredis (un commerce de produits fins situé à Rosemère) me refilent en douce quelques grains provenant du Brésil. Quelle découverte! Ce poivre rose est dans une classe à part: fruité, savoureux, aromatique…
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