Cuisine
Mes meilleures recettes pour pimenter le quotidien en famille.
Gigot d’agneau caramélisé à l’érable
22 mars 2008 | Martine GingrasOn pourrait croire à une cuisse de poulet… mais c’est que je suis mal arrivée à rendre en photo la dimension de cet énorme gigot raccourci. Alors oui, imaginez une cuisse de poulet, mais en version Pierrafeu!
Comme c’était la … Suite
Crêpe banlieusarde toute garnie
25 février 2008 | Martine GingrasJ’aime les crêpes bretonnes toutes garnies, les vraies, celles comme on m’a servies en Bretagne il y a des années et dont j’ai gardé un souvenir éternel, avec du jambon, du fromage et un oeuf dont le jaune dépasse, alléchant, au centre des quatre coins ramenés vers l’intérieur.
L’autre midi, je cherchais quoi faire avec mes restes: un fond de mélange à galettes de sarrasin de la veille au matin, des oeufs en quantité, de la tapenade, de la dinde en tranches et du cheddar vieilli 2 ans.
C’est ainsi que l’idée d’une crêpe bretonne toute garnie a germé. Mais avec toutes les entorses faites à la tradition, appelons-la donc crêpe banlieusarde…
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Salade de tomates tobiko
22 février 2008 | Martine GingrasChaque semaine, on fait Ze grosse épicerie en une seule fois, et puis des arrêts occasionnels au marché du coin pour acheter, au besoin, pour une pinte de lait, une baguette ou autre produit de consommation courante. L’endroit où l’on fait Ze grosse épicerie offre chaque semaine un produit en boni pour chaque tranche de 60$ dépensée, jusqu’à concurrence de trois produits. Avec une famille à nourrir, des parents et amis de temps en temps à notre table, et un penchant pour les produits bio, la facture monte vite et on repart systématiquement avec trois produits: trois sacs de sucre qui sont tombés pile dans le temps des Fêtes, trois douzaine d’oeufs en plein la semaine où on avait un brunch à l’horaire, trois sacs de petites carottes à grignoter n’importe quand, trois chopines de champignons à un moment inopportun (il n’est JAMAIS opportun de manger des champignons à ma table… alors on leur a trouvé de nouveaux propriétaires) et cette semaine…
… trois chopines de tomates cerises! Même avec ma grande qui les adore en collation, on n’aurait pas pu toutes les passer avant de les perdre. Alors j’ai concocté cette petite recette pour les servir en accompagnement d’un pangasius enfariné et simplement doré à la poêle.
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Mon nouveau presse-ail de luxe: l’Epicurean de Kuhn Rikon
20 février 2008 | Martine GingrasDepuis toujours, j’ai un presse-ail dysfonctionnel acheté pas trop cher — probablement au Dollorama — à une époque où je cuisinais à peine, juste parce que ça semblait être un item nécessaire dans une cuisine. Un de ces presse-ails munis d’une petite pinouche qui permet de nettoyer « facilement » la grille après avoir pressé l’ail (mais dans les faits, on doit systématiquement s’acharner dedans avec une fourchette pour sortir les restes). Un de ces presse-ails qu’on finit par laisser au fond du tiroir en clamant haut et fort que l’ail mérite mieux que de finir ses jours ainsi, et notre fierté de faire partie du club de ceux qui n’utilisent pas de presse-ail, préférant de loin hacher l’ail au couteau. Si, si, on insiste: c’est une préférence, et on en est fier.
La vérité, c’est qu’au nom de cette fierté mal placée, je n’utilise presque plus d’ail dans mes recettes. La petite minute nécessaire à écraser la gousse avec le plat d’un couteau, enlever la pelure et hacher le tout bien menu, c’est la petite minute qui manque à ma vie (elle et quelques autres aussi, je dois dire).
Récemment, quand j’étais bien certaine qu’il n’y aurait pas de témoins, j’ai commencé à ressortir le presse-ail en cachette. Pour constater que je ne suis pas si puriste que je l’affirmais fièrement. Pour conclure que je n’en ai pas, moi, de problème avec l’idée que l’ail soit écrasé plutôt qu’haché finement. Mais aussi pour réaliser que j’étais plus que due pour un nouveau presse-ail!
Si j’ai gardé ma vieille patente pendant une quinzaine d’années, le prochain presse-ail pourrait bien me durer toute la vie. Alors autant prendre le temps de bien le choisir…
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Yogourt maison: une expérience juste un peu frustrante
12 février 2008 | Martine GingrasJe me prends parfois à rêver de petits déjeuners chaque jour réinventés, ponctués de cuillerées blanches et onctueuses de yogourt maison, tantôt parsemé de petits fruits, tantôt sucré au sirop d’érable ou au miel, ou simplement dégusté nature… rhaaaaaaa… et puis je fais l’inventaire de ce qui s’empile dans les armoires et sur les comptoirs de cuisine: sorbetière, créature à raclette, four grille-pain, cafetière espresso, centrifugeuse, presse-agrumes, robot culinaire, mixette, friteuse, déshydrateur. Pfff! J’ai conclus que si une yaourtière rentrait ici, une autre machine devrait sortir. Et puis j’ai oublié l’idée.
Mais il y a quelques jours, elle a insidieusement refait son chemin. C’est un peu, beaucoup, voire même entièrement la faute de la frustrée, qui a partagé sa technique étape par étape. Après lecture, il n’y avait toujours pas plus de place dans mes armoires, mais je commençais soudain à imaginer ma vie sans crème glacée maison, ou sans raclette, ou sans saumon confit, afin de me lancer à mon tour dans l’expérience du yogourt maison…
Et puis je me suis souvenue que mon père en avait une, de yaourtière. Et que bien qu’il préparasse (?!?) du yogourt à l’occasion, sa machine était inutilisée depuis plusieurs mois. Alors j’ai remis à plus tard la négociation de l’espace dans la cuisine, et je l’ai tout simplement… empruntée. Un emprunt, ça ne prend pas de place dans les armoires: on le laisse toujours à vue, comme si on était sur le point de le remettre. Et surtout, on l’utilise. À preuve:
Mon premier yogourt maison! La texture est parfaite: il est ultra-riche, ultra-crémeux, ultra-bon… même la grande en a redemandé par deux fois après y avoir d’abord goûté du bout des lèvres! D’accord, elle a aussi exigé que je le noie dans le sirop d’érable, mais quand même, il y a l’ombre d’un soupçon d’un début de témoignage d’appréciation.
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Lasagne fruitée
30 janvier 2008 | Martine GingrasDes poires et une pomme sur le comptoir. Du veau haché au congélo. Du fromage cottage au frigo. Des pâtes à lasagne dans les armoires. Et tout ce qu’il faut pour une béchamel. Mélange improbable, vous pensez?
Que non! J’ai concocté hier une de mes meilleures lasagnes, à vie. Le plus drôle, c’est que j’ai réalisé seulement après-coup en avoir déjà fait une semblable, mais au dindon (voir le billet le plan d’un plat), où je mentionnais que j’aurais finalement préféré le goût du veau. Il faut croire que l’information en apparence oubliée a ressurgi de quelque recoin secret de ma pensée pour donner un repas vraiment, mais alors là vraiment délicieux.
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