Cuisine
Mes meilleures recettes pour pimenter le quotidien en famille.
Saumon séché confit à l’érable
21 décembre 2008 | Martine GingrasBeaucoup de grandes inventions furent le fruit du hasard: il n’y a qu’à penser aux rayons X, au célèbre petit Post-it et, ÉVIDEMMENT, au saumon confit…
Je charrie un peu. À peine. Mais le fait est qu’en faisant sécher du saumon pour la première fois dans mon déshydrateur, je pensais obtenir des petites croustilles très sèches, comme celles que j’adorais acheter à l’époque chez SAUM-MOM. Une version marine du boeuf jerky, en somme.
Comme j’aime bien les mélanges sucrés-salés, j’ai toutefois fait mariner le saumon dans une sauce teriyaki avant de les faire sécher. The rest is history… en tout cas, chez nous!
Une fois les tranches déshydratées: SURPRISE! Elles étaient caramélisées, mais encore tendres, et non desséchées comme je le prévoyais. Déjà délicieuses, elles sont devenues carrément divines après un bref passage au frigo.
Si vous cherchez des petites bouchée pour faire grignoter vos invités pendant les Fêtes, je vous assure que vous aurez-là de quoi les surprendre. Chose certaine, ça change des chips! Le saumon confit est aussi parfait pour apporter comme contribution dans un «pot luck»: on ne monopolise pas l’espace comptoir ni le four, mais assurément les conversations ;-)
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Tourt… euh… pâté à la viande des Fêtes (à l’hydromel!)
19 décembre 2008 | Martine GingrasComme à chaque année, LA question ne se pose pas: il faut une tourte à la viande hachée, une tradition bien de chez nous. Mais comme à chaque année aussi, L’AUTRE question se pose: comment l’appeler? Petite, on disait tourtière. Mais en vieillissant on croise tôt ou tard sur sa route des défenseurs de la Tourtière A.O.C. Et croyez-les: elle n’a rien à voir avec un petit pâté de rien du tout. Et de fait, une « vraie » tourtière, c’est pas mal impressionnant (voyez ma version par-là): de gros morceaux de viande, une épaisseur délirante… Bref, c’est quelque chose!
Cela dit, je continue d’être fan de la tourt… euh… du pâté… tourte… whatever de mon enfance. Et quand vient le temps des Fêtes, c’est celle-là que j’ai envie de retrouver.
J’en ai cuisiné une (ou un… argh, vous voyez le problème?) avec Fanny la semaine dernière. Voici ce que ça a donné:
«Ooooooh! La belle tourtière!», a lancé mon doux en voyant cette drôle de tête à table le soir. «C’est pas une tourtière, papa… c’est un pâté à la viande!», de rétorquer la grande. Le papa était un brin découragé (l’appellation « pâté à la viande », il déteste: pour lui, ça évoque les p’tits pâtés tartinables plus qu’une tarte à la viande).
Mais bon, au moins, pour la prochaine génération, L’AUTRE question ne se posera plus… ne restera qu’à décider de l’essentiel: quand est-ce qu’on LE cuisine et combien on en fait? ;-)
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Quinoa royal noir aux herbes salées
7 décembre 2008 | Martine GingrasLe quinoa: absent de nos menus depuis 2006 (époque où j’en ai cuisiné une version à la menthe et une autre en soupe-repas), il fait un retour marqué à notre table depuis quelques semaines. On en a racheté d’abord par nécessité: j’en avais cuisiné comme plat d’accompagnement pour recevoir une copine qui avait fait une croix sur le gluten… et cette soirée m’a rappelé que j’aimais bien le quinoa!
Au moment d’en racheter, j’ai découvert sur les tablettes de l’épicerie une variété noire. Pas donnée (il me semble qu’elle coûtait environ 8$ les 500 grammes), mais le produit est bio, équitable et probablement aussi cueilli par des vierges unijambistes… ;-)
Sans blague, j’ai craqué malgré le prix, d’abord parce que j’aime bien essayer de nouveaux produits, et ensuite, parce que j’ai deux cocottes qui mangent à la couleur, ces temps-ci: noir, c’est bon. Elles sont fans de riz sauvage, et maintenant aussi de quinoa royal noir! Il a un peu plus de croquant que le quinoa régulier, ce qui ne m’a pas plu de prime abord… mais au fil des bouchées, j’ai fini par apprécier.
Le seul défaut du quinoa? En matière de dégâts, couscous et quinoa, même combat! Si vous avez des enfants en bas âge, gardez donc l’aspirateur à portée de main…
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Cannellonis farcis au poulet, fenouil, poireau et pomme
1 décembre 2008 | Martine GingrasIl a été entendu hier qu’on me demanderait souvent de refaire «tsé, là, tes cannellonis farcis à… c’était quoi, déjà…?», et que le résultat devrait être pareil, pareil, pareil à ce que j’ai cuisiné pour le souper.
Alors même si je manque de temps pour vous en parler en long, en large et en travers, voici la recette!
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Vol-au-vent au poulet et aux petits pois plus verts chez le voisin
19 novembre 2008 | Martine GingrasVol-au-vent au menu ce lundi soir. Sauce au poulet, petits pois et tomates séchées, versée sur la pâte feuilletée traditionnelle pour nous, et sur une demi-tranche de pain multigrain pour les petites. Elles adorent, et c’est nettement plus santé.
Elles adoraient, dois-je préciser. Car un coup d’oeil à l’assiette de la grande m’a vite permis de constater que le pain n’avait plus la cote. Pas plus que les petits pois, mais de ce côté, pas de surprise: on est encore dans la phase si-c’est-vert-jaune-orange-j’en-mange-pas dont je vous parlais dans la recette de couscous.
Coup d’oeil furtif à l’assiette de la plus petite: plus de pain. Elle s’adonnait méthodiquement à la cueillette des petits pois, un à un, à deux doigts. Par contre, un boycott du poulet et des tomates séchées semblait être à l’ordre du jour.
J’ai déjà entendu parler de parents qui, découragés de voir leurs enfants bouder leur assiette, en venaient à leur préparer des menus sur mesure, différents des leurs. J’espère qu’ils liront ceci. Désormais, sauvez du temps, mélangez tout ensemble et faites ce que j’ai fait pour optimiser les ressources alimentaires: échangez les assiettes quand chacun y a pris ce qu’il aimait!
Le plus rigolo, c’est qu’après avoir grappillé chacune dans l’assiette de l’autre, elles ont procédé à un nouvel échange et mangé de ce qu’elle ne voulaient pas au début. Comme quoi y’a pas que la pelouse qui soit toujours plus verte chez le voisin: les petits pois aussi!
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Pancakes au lait de coco
12 novembre 2008 | Martine GingrasDrame chez les banlieusards ce matin: plus de pain pour le déjeuner.
Premier mouvement: faire des galettes de sarrasin. Plus de sarrasin non plus.
Des pancakes, alors? Pas assez de lait. Plus beaucoup de farine tout-usage. Mais un reste de lait de coco dans le fin fond du frigo. Et de la farine de blé entier.
Devinez ce que j’ai cuisiné?
Hep. Des pancakes aux deux farines et aux fonds de pinte de lait et de lait de coco.
C’était vraiment bon, bon, bon. Mais le goût du lait de coco était discret… Projet pour la semaine des quatre jeudis: un test 100% lait de coco. Bon, bon, bon, bon, bon?
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