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Banlieusardises

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À proposMartine Gingras

Martine Gingras

Martine Gingras

Martine Gingras a créé les «Banlieusardises» en 2001 pour partager ses recettes, ses projets et ses idées pour «vivre autrement». Elle a longtemps été rédactrice pigiste pour Coup de pouce et Enfants Québec. Elle est aussi l'auteure du livre Banlieusardises (Trécarré, 2010). Pour plus d'infos ou pour la contacter.

Billets par Martine Gingras

Web

Blogueurs du 450: c’est jeudi que ça se passe!

8 novembre 2006 |

Rappel aux blogueurs et blogueuses du 450 (nord, sud, on accepte tout le monde): on se voit jeudi, à partir de 19h30, au pub irlandais O’Neills, situé au 283, Grande-Côte, à Rosemère.

Pour les visuels, quand vous croiserez cette enseigne, c’est que vous êtes arrivés:

Pub-irlandais-002.jpg

Pour les cartésiens et les amateurs de Dora, voici la carte. Si vous connaissez le coin, c’est vraiment tout simple: le pub est situé juste à côté de la gare de Rosemère.
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Sauce crémeuse au fenouil, poires et fromage bleu

7 novembre 2006 |

La semaine dernière, j’ai assisté à un mariage comme on n’en voit pas souvent, tout en blanc… Le lendemain, mon doux et moi en reparlions encore, échangeant nos impressions quant aux petits détails qui avaient fait sa réussite. Et puis, après quelques jours, l’événement était déjà un peu plus flou dans nos esprits occupés, et c’est seulement ce matin, en revoyant une photo, que je me suis rappelée à quel point j’avais apprécié…

Vous l’aurez compris: il est ici question d’un mariage de saveurs, un mariage dont le souvenir a bien failli n’exister que dans mes archives photos.

sauce_creme_fenouil_bleu_po.jpg

En effet, si je ne trouve pas le temps de mettre par écrit au saut du lit ce que j’ai cuisiné la veille, autant dire que le repas ne sera qu’un souvenir fugace, impossible à reproduire. Les journées filent à toute allure et, quand on est couche-tôt, les soirées encore plus vite. En un clin d’oeil, c’est déjà la semaine suivante, et ma mémoire n’est pas assez bien entraînée pour pouvoir pour publier une recette après plusieurs jours.
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Purée de chou-fleur et de rabiole au lait de coco

4 novembre 2006 |

J’avais envie de pétoncles depuis des semaines. Mais comme je retarde l’introduction des fruits de mer dans les menus de ma petite — elle présente une petite intolérance à certains poissons, et comme les fruits de mer sont particulièrement allergènes, mieux vaut attendre — ça nécessitait de cuisiner en double, un plat pour elle, et des pétoncles pour nous. Je n’aime pas cuisiner en double, doooonc je n’arrivais pas à caser les pétoncles dans un repas, CQFD.

Mais hier, de beaux mollusuques m’ont suppliée de les adopter, alors je n’ai pu résister. Et hop! des pétoncles pour les parents, et un vivaneau pour la petite. Les premiers (les pétoncles, pas les parents) ont été simplement saupoudrés de poudre de cari et cuits à l’unilatéral, le second saupoudré de cari aussi, et cuit à la poêle avec un peu de lait de coco.

petoncles_lit_puree_chou_fleur.jpg

Dès la première bouchée, j’étais aux anges: ils étaient savoureux! Comment avais-je pu attendre si longtemps pour en remanger? À la seconde, toutefois, une surprise: c’est la purée de chou-fleurs et de rabiole au lait de coco que j’avais servie en accompagnement qui volait le show, d’un avis quasi-unanime.
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Magasinerez-vous vos cadeaux de Noël en pantoufles?

1 novembre 2006 |

Non, vous n’avez pas la berlue. À peine novembre pointe-t-il son nez, que déjà, je pense à Noël. Vous trouvez que je m’y prends tôt? Vous n’imaginez même pas à quel point! C’est en juillet que j’ai commencé à réfléchir aux cadeaux de Noël. Alors que certains d’entre vous fêtiez le Noël du campeur, moi, je planifiais le vrai de vrai, celui de décembre. En pleine canicule, je faisais du lèche-vitrines virtuel…

Avant que vous me diagnostiquiez atteinte de sévères troubles de compulsion consumériste, je précise que je répondais à une commande du magazine Coup de Pouce, auquel je collabore à l’occasion. Et pour passer à travers toutes les étapes de rédaction, de révision, de mise en page et d’impression, et arriver en kiosques pile poil au moment où vous commencez à penser aux cadeaux, les articles doivent être commandés plusieurs mois à l’avance. Donc oui, il faut penser à Noël en juillet! Le dossier qu’on m’a commandé portait sur le magasinage de cadeaux sur Internet.

cadeaux_noel_coup_de_pouce.jpg

Je ne sais pas si j’ai été contaminée par mon sujet ou quoi, mais j’étais excitée comme une puce quand j’ai vu, au retour d’une journée de boulot, que le numéro de décembre était arrivé par la poste! Ce n’est pourtant pas ma première pige pour eux, mais cette fois, j’ai déballé le magazine comme on le ferait d’un cadeau de Noël, fébrile de voir si c’est ce à quoi on s’attendait…
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De la grande visite sur le terrain

31 octobre 2006 |

Un avantage marginal des journées de télétravail: on ne rate pas la grande visite lorsqu’elle débarque inopinément:

grand_heron.jpg

J’avais déjà vu des grands hérons dans le voisinage — la rivière des Mille-Îles, juste à côté, est un environnement propice — mais sur mon terrain, c’est une première!
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Purée de courge poivrée à la crème sure

29 octobre 2006 |

Elles sont de saison, rapides à préparer, faciles à apprêter… comment ne pas aimer les courges? Bon, d’accord, c’est une phrase creuse, qui ne veut rien dire: on peut certainement ne pas les aimer. Ou ne pas les aimer d’une manière particulière, avoir juste une relation saine et normale avec les courges. Bref. Je devrais apprendre à éviter ces banalités, ça donne vraiment n’importe quoi comme introduction…

L’une de mes favorites est la courge poivrée. Elle se marie aussi bien aux agrumes qu’aux épices, et avec une touche de crème (fraîche ou sure), elle est divine… Divine, divine… c’est pas un peu fort? Sans doute, mais je fais ce que je peux: le répertoire d’adjectifs pour décrire mon appréciation d’une recette est limité, alors j’essaie d’y aller en alternance et d’éviter les répétitions. Oui, divine est un terme un peu fort, mais soyez assuré que c’est le seul plat déclaré divin à ma table cette semaine… On trouvera autre chose pour les autres.

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J’en reviens à ma courge poivrée. Autre qualité non négligeable: elle devient si tendre à la cuisson qu’il ne faut que quelques coups de fourchette pour la réduire en une purée agréablement texturée. Que demander de plus? Et puis qu’est-ce que je disais, déjà, à propos des phrases creuses?
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