À proposMartine Gingras
Une liste de jouets, une recette, des anecdotes? Vous choisissez!
12 décembre 2007 | Martine GingrasVous venez. Il y a du neuf. Vous revenez. Il n’y en a pas. Vous revenez encore. Il n’y en a toujours pas. Et pourtant, j’en ai tellement à vous raconter! Je n’arrive juste pas à caser la rédaction entre les activités familiales, le magasinage des Fêtes et les soins aux pestiférés (bon, j’en mets un peu, mais après la gastro de la chouette et le rhume carabiné de toute la famille, c’est vraiment ainsi qu’on se sent).
Alors voilà. Je ne peut pas tout écrire. Mais je peux sûrement écrire un peu. Voici donc ce qu’on va faire: je vous donne une liste des thèmes que j’ai en tête, et c’est vous qui choisissez. Laissez votre choix dans les commentaires, et dès qu’une tendance se dessine, je débuterai la rédaction d’un premier billet, pendant que vous continuez de décider du second thème :)
Voici la liste:
· Maternité: Mon top 5 des jouets à NE SURTOUT PAS offrir aux enfants à Noël
· Délices: Encore une recette sauve-la-vie pour le lendemain de tempête, quand on n’a toujours pas fait l’épicerie (rappel de l’épisode précédent)
· Soins: The bomb project, ou comment faire un fiasco — et plutôt trois fois qu’une — en changeant de technique de fabrication de bombes pour le bain (alors que tout allait si bien avant)
· Encore maternité: Petites anecdotes autour d’une grande dans son «terrible two»
· Encore soins: Expérimentation avec deux nouveaux ingrédients pour une crème qui garde l’hydratation de la peau
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Occupation double, version garderie
7 décembre 2007 | Martine GingrasÀ la garderie, ma chouette a beaucoup de petits amis qu’elle adooore et dont elle parle abondamment. Mais il faut me rendre à l’évidence: elle a aussi un petit ami. Au singulier. Et c’est du sérieux.
À la maison, tout ce qui vient par paire est renommé du nom de son Roméo et du sien. Des chaussettes? «Roméo et moi». Deux savons? «Roméo et moi». Le couple d’éléphants?
Vous lui enlevez les mots de la bouche: «Roméo et moi». Une brosse et un peigne? «Roméo et moi». Et elle fait parler les paires de tout cela, les fait danser, les fait… euh…
– Dis donc, ma chouette, ils font quoi, là, Roméo et toi?
– Des câââââââlins!
Vous allez penser qu’elle a une imagination débordante et fait vivre des aventures fictives aux chaussettes, éléphants et autres savons. Que nenni!
Lors d’une sortie au verger organisée par la garderie, des parents accompagnateurs attendris m’ont raconté comment elle s’était fait chanter la pomme plus qu’elle ne l’avait cueillie. Son Roméo et elle se sont assis ensemble, se sont baladés dans les vergers main dans la main… Comme première sortie romantique, on fait difficilement mieux!
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Galettes de viande au risotto (dites «porc-épic»!)
4 décembre 2007 | Martine GingrasTempête sur ma ville. La neige s’accumule à une vitesse telle que ni l’huile de bras, ni la valse des déneigeuses n’en viennent à bout. On était dûs pour faire LA grosse épicerie de la semaine, mais on ne fera pas exprès de se frotter aux gens trop pressés qui roulent en fous malgré les conditions routières. De toute façon, de la nourriture, même quand il n’y en a plus, il y en a encore. Non pas que j’aie le pouvoir de multiplier les pains: mon miracle à moi tient à quelques ingrédients sauve-la-vie que j’ai presque toujours sous la main: des cannages, des viandes, crustacés et légumes surgelés, des pâtes, du riz, des oeufs, des pommes de terre, des oignons, du fromage en quantité, sans compter une armoire bien garnie en herbes, épices et huiles de toutes sortes.
Hier, quand j’ai plongé le bras jusqu’au fond du congélateur magique, c’est du bison haché qui est ressorti. Parfait, soirée galettes de viande, ai-je décrété! Le hic, c’est qu’il n’y en avait que 300 g, ce qui est bien peu pour nourrir un papa qui a pelleté, une grande fille qui a joué dans la neige et une maman allaitante… Souvent, j’incorpore de la chapelure à mes galettes (je préfère la texture ainsi obtenue à celle de la viande seule), mais il n’y en avait plus dans les armoires. J’ai donc pensé utiliser plutôt un reste de risotto de l’avant-veille pour étirer la viande. C’était miraculeux: il y avait soudain deux fois plus de galettes à mettre dans les assiettes!
J’étais bien fière de dévoiler mon «miracle»… jusqu’à ce que mon doux m’apprenne que sa maman avait le même pouvoir de multiplication de la viande hachée, quand il était petit, et que cette idée géniale d’y incorporer du riz avait même un nom: des «boulettes porc-épic»! Les miennes étant aplaties, allons-y donc pour des galettes porc-épic.
Voici donc la recette miraculeuse qui vous permettra de faire face à la prochaine tempête de neige.
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Théorie de la relativité… vestimentaire
1 décembre 2007 | Martine GingrasDéjà 6 mois! Naaa, je ne vous parle pas de l’âge de ma petite dernière: Judith vient d’avoir trois mois, et non six. Ceci n’est pas un billet sur l’âge des enfants, mais sur la taille des vêtements.
Pendant ma première grossesse, j’ai magasiné quelques vêtements avant la naissance du bébé. Partout, on me disait de prévoir plus grand que les tailles indiquées. Mes amis m’ont convaincue de ne rien acheter dans le 0-3 mois, car bébé grandit si vite qu’on n’a pas le temps d’en profiter. Puis Fanny est née. À la naissance, elle portait du «nouveau-né». Quelques semaines plus tard, on pouvait lui enfiler du 0-3 mois. Et ce, pendant trois mois. Je vous dis que c’est long, trois mois, quand vous n’avez rien acheté à votre goût en pensant que ça ne durerait que quelques semaines ;-)
À trois mois, elle portait du 3-6. Pendant trois mois. À 6, du 6-12. Pendant six mois. Encore aujourd’hui, elle porte sa taille, du moins dans les marques qui sont «true to size» (comme disent les Chinois), alors que ses petits copains du même âge portent déjà du taille 3 ou même 4!
Au risque de faire une Paul Piché de moi-même, je vais résumer la chose par une équation: avec Fanny, ce n’est pas bien compliqué, x = y (où x est la taille du vêtement et y, l’âge).
Voilà qui simplifie grandement l’achat de vêtements et permet de profiter des rabais saisonniers en achetant un an d’avance: il suffit d’acheter des vêtements faits pour un an plus vieux. Facile.
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Les erreurs ont des émotions, elles aussi
29 novembre 2007 | Martine GingrasUn message d’erreur que je rencontre à l’occasion sur le site des Airmiles:
Une «erreur contente»?!? Soit ces erreurs sont particulièrement émotives, soit c’est un outil de traduction automatique qui a trouvé cette version française de «content error»…
Je me souviens aussi d’un livret d’instruction particulièrement hilarant, qui expliquait que la tradition de la fondue remontait à l’époque où les paysans devaient «manger en courant» («eat on the run»). Je les imaginais, avec leur longue fourchette à fondue, courant de par les vastes champs… Ça aurait sans doute été tout aussi drôle pour les lecteurs anglophones si c’est la version française qui avait été correcte, et que «manger sur le pouce» avait été traduit par «eating on the thumb»!
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Charité bien ordonnée
27 novembre 2007 | Martine GingrasAller et retour. Du coffre à jouets à sa petite soeur. Prends un toutou. Pose le toutou sur Judith. Prends un bonhomme. Mets le bonhomme dans la main de Judith. Prends une balle. Pose la balle à côté de Judith.
Et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien dans le coffre à jouet et que Fanny me déclare fièrement: «Tout donné mes zouets à Dudith!»
Hum. Cet élan subit de générosité était aussi admirable que… louche. Un peu.
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