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Banlieusardises

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À proposMartine Gingras

Martine Gingras

Martine Gingras

Martine Gingras a créé les «Banlieusardises» en 2001 pour partager ses recettes, ses projets et ses idées pour «vivre autrement». Elle a longtemps été rédactrice pigiste pour Coup de pouce et Enfants Québec. Elle est aussi l'auteure du livre Banlieusardises (Trécarré, 2010). Pour plus d'infos ou pour la contacter.

Billets par Martine Gingras

Le goût du Père Noël

7 janvier 2008 |

On est en 2008, le temps des Fêtes est officiellement terminé depuis hier, le sapin est défait, mais je ne résiste pas à partager un savoureux mot d’enfant avant de passer à autre chose…

Mise en contexte: Fanny a trouvé un fabuleux Père Noël en chocolat (pas de la cochonnerie, mes amis, une gâterie achetée chez un bon chocolatier du coin) dans son bas de Noël. C’est le matin, on lui a demandé d’attendre après le lunch pour y goûter, alors elle joue avec, le contemple et puis finalement demande…
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On a un an pour trouver un meilleur plan, Père Noël…

25 décembre 2007 |

Je ne voudrais surtout pas faire de jaloux, mais en 2006, le Père Noël a passé une partie de la soirée du 24 décembre chez nous, à distribuer les cadeaux et à chanter des chansons. L’autre jour, alors qu’on contemplait les photos prises pendant cette soirée mémorable, Fanny m’a regardée, interloquée: «Où grand-père?» Hum. Je m’en suis sortie en expliquant qu’il était allé nourrir les rênes du Père Noël. Mais on s’est dit que cette année, valait mieux faire ça bref et garder le Père Noël à distance si on ne voulait pas que notre grande observatrice découvre qui se cachait sous la barbe blanche.

Notre Plan de Noël 2007 était tout simple. Juste avant la sieste, Fanny m’aide à préparer des pancakes choco-bananes pour le Père Noël et on laisse aussi une carotte pour les rennes dehors. Elle se couche pour sa sieste. On appelle mes parents, qui habitent tout près. On mange un bout de carotte et les pancakes. On place les cadeaux sous le sapin de Noël. Mon père se déguise et sort. On réveille Fanny en lui disant que l’attelage a été vu dans le ciel de Rosemère. On ouvre les rideaux. Le Père Noël passe devant la fenêtre de sa chambre en saluant de la main. On va au salon et on distribue les cadeaux dans la joie et l’allégresse.

pere_noel.jpg

Tout, tout, tout avait été planifié au quart de tour.

Mais c’était sans compter le facteur «fatigue accumulée». Et aussi le facteur «sucre». Et pire que tout, le facteur «store horizontal qui tombe sur la tête d’une petite fille fatiguée et en overdose de sucre». Ce facteur-là, il ne pardonne pas.
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Pancakes choco-bananes des Fêtes

24 décembre 2007 |

Depuis le réveil, toute la maisonnée suit fébrilement la progression du Père Noël dans son voyage annuel autour du monde grâce au site du NORAD, à l’application Google Earth, un globe-terrestre… et des pancakes choco-bananes! Ces bonnes crêpes américaines feront d’une pierre, deux coups: elles nous ont rassasiés ce matin, et on en a aussi cuit en version miniature, pour faire office de biscuits à laisser sur le coin de comptoir pour le Père Noël.

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D’ailleurs, on l’attend d’une minute à l’autre (apparemment, il aurait décidé de faire un «croche» par Rosemère juste après Madagascar, car c’est plus pratique pour lui de venir saluer Fanny après sa sieste qu’à minuit ;-)), alors moi qui espérais vous écrire une longue missive pour vous remercier de continuer de me lire après toutes ces années, vous dire à quel point je trouve que mon voisinage virtuel est merveilleux, vous rappeler que… ah, et puis tant pis, on va s’en garder un peu pour le Nouvel An et faire ça bref: JOYEUX NOËL, LES VOISINS ET LES VOISINES :-)
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Habiller une «terrible two» en trois étapes faciles

21 décembre 2007 |

Ha ha ha! Je vous ai bien eus, hein? Tout d’abord, on n’habille pas une «terrible two»: elle s’habille «toute seule». Ça ne se calcule pas en étapes, mais c’est plutôt un processus chaotique et irrégulier, ponctué de bonds en avant et de retours à la case départ. Et enfin, c’est loin d’être facile.

Petite mise en contexte… Quand le deuxième anniversaire est arrivé et que ma chouette ne s’est pas transformée en petite démone sur le douzième coup de minuit, j’ai pensé que le «terrible two» dont on m’avait tant parlé était un mythe, ou alors l’affaire du voisin (ou de la voisine ;-)). Un mois, deux mois, trois mois plus tard, tout allait si bien que mon doux ou moi, quand Fanny nous répondait un petit «non» timide, lancions à l’autre : «Viens viiiiiiiiiiite, tu vas rater son terrible two!» On était hilares. Naïvement, on pensait avoir été épargnés.

Jusqu’à ce que les «non» se multiplient. Qu’elle fasse l’inverse des consignes. Qu’elle brave les interdits. Qu’elle devienne capricieuse. Qu’elle teste les limites. Que, que… qu’on découvre ce qu’était vraiment le «terrible two». Banale scène de la vie quotidienne pour illustrer la chose…

Maman banlieusarde (calculant 30 minutes de plus que ce qu’il en faudrait normalement pour s’habiller): Vient, ma chouette, on va s’habiller…
Terrible two (sans lever la tête de ce qu’elle fait): Veux pas m’habiller.
Maman banlieusarde: Tu vas en pyjama à la garderie ce matin?
Terrible two (arrachant son pyjama): Nooooooon!

Elle enlève précipitamment son pyjama, qui arrache un précieux auto-collant qui tient par la peur sur sa main depuis deux jours, c’est la crise, on recolle l’auto-collant, on sèche les larmes, on revient à l’habillage.

Terrible two (nue et grelottante): Veux m’habiller avec papa.
Maman banlieusarde: C’est maman qui t’habille ce matin.
Terrible two (interprétant une tranche de bacon qui cuit par terre en hurlant): Non, c’est PAPA!
Maman banlieusarde (qui ne perd pas de temps à s’obstiner, sachant que le froid aura raison d’elle): Fais-moi signe quand tu seras prête à t’habiller.

Un acteur sans public, ça s’épuise vite, bien vite…

Terrible two (avec une toute petite voie mignonone): Maman? Maman, viens!
Maman banlieusarde: Tu as le choix entre cet ensemble-ci ou celui-là (juste avec cette phrase, je viens de vous éviter la scène de l’opposition au kit imposé par maman)
Terrible two (pointant son favori): Veux ça. Mais avec les autres bas.
Maman banlieusarde: Ceux-là?
Terrible two (faisant signe que oui, puis pointant des motifs anti-dérapants dessous): C’est quoi ça maman?
Maman banlieusarde: Ce sont des bidules anti-dérapants.
Terrible two (rêveuse) Roméo aime ça, les gudules anti-dérapants.

Un ange passe. La petite oublie pendant un moment de s’opposer à quoi que ce soit et maman lui enfile un chandail en catimini, tout en se demandant si on peut diagnostiquer un fétichisme du pied à un si jeune âge… Puis au moment de lui enfiler les bas anti-dérapants, le naturel revient au galop.

Terrible two: Non, maman, moi toute seule!

Mets les bas, le talon dessus, les enlève, les remets… elle finit par y arriver.

Maman banlieusarde: On va maintenant mettre la petite culotte…
Terrible two: Moi toute seule!
Maman banlieusarde: Évidemment… C’est bien… N’oublie pas de mettre la boucle à l’avant…
Terrible two (arrachant sa culotte déjà rendue à mi-chemin): Maman, dis pas ça!
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On ne dira plus qu’on n’a plus les hivers qu’on avait

17 décembre 2007 |

Le 20 décembre de l’an dernier, voici ce que j’ai pu photographier sur mon terrain:

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Faut pas vous laisser charmer par ma rudbeckia givrée: le paysage était morne et triste. «On n’a plus les hivers qu’on avait», entendait-on partout. On craignait de passer un Noël bien gris. Le beau côté de la chose, c’est que même les moins écolos se sont mis à à croire en l’existence d’un effet de serre, et à multiplier les petits gestes pour que leurs enfants rêvent encore d’un Noël blanc.

Et puis cette année, alors que l’hiver n’est même pas encore officiellement commencé, deux tempêtes s’abattent coup sur coup sur le Québec.

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C’est blanc. C’est beau. C’est magique, aussi, d’en profiter avec des enfants.

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C’est merveilleux de savoir qu’ils emmagasinent des images de ces «bancs de neige haut d’même» dont on parle avec nostalgie chaque fois que l’hiver est un peu trop doux.
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Légumineuses gratinées (une autre recette sauve-la-vie!)

17 décembre 2007 |

Je sais bien que ce n’est pas la demande spéciale qui arrive en deuxième place dans l’appel à tous que j’ai lancé la semaine dernière. Mais avec la deuxième grosse tempête en autant de semaines, et les routes dangereuses, et les écoles ou services de garde fermés, et LA grosse épicerie de la semaine qu’on avait ENCORE prévu faire aujourd’hui et qu’on va ENCORE devoir remettre à demain, les recettes sauve-la-vie seront ENCORE au menu.

legumineuses_burda.jpg

J’ai toujours sous la main ce mélange de légumineuses que j’adore (de la marque Clic, pour ne pas les nommer), avec quelques GROSSES fèves (notamment des gourganes) en plus des classiques pois chiches, haricots rouges et autres. Habituellement, je l’utilise en salade, mais pas cette fois… Voyez ma nouvelle recette, ci-bas, qui vous sera peut-être utile aujourd’hui!

C’est un plat qui se déguste en rêvant des mille et uns projets de couture (c.f. le magazine Burda en arrière-plan) qu’on fera un jour. Mais pas aujourd’hui. Non, aujourd’hui, on va profiter de ce bel hiver comme on n’en a pas eu depuis longtemps. Et puis il faut des projets auxquels notre petite terrible two peut contribuer… que dis-je? Des projets qu’elle peut faire «toute seule»! «Elle» préparera sans doute «sa» énième série de petites crèmes ou de bombes pour le bain pour les paniers de Noël qu’on va offrir la semaine prochaine! Hé hé, admirez la subtilité avec laquelle je plogue les autres thèmes proposésLa recette sauve-la-vie, maintenant!
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