À proposMartine Gingras
De retour après la pause low-tech
8 février 2008 | Martine GingrasJe ne suis pas très loquace ces temps-ci. Et je vais l’être encore moins pour quelques jours, car mon MacBook est parti chez Docteur Apple. En attendant son retour, voici le seul ordinateur auquel j’ai accès:
C’est un petit VTECH usagé que j’ai acheté pour Fanny récemment. J’ai bien essayé de le convaicre qu’il pouvait devenir un Mac — «quand on veut, on peut, mon minou!», que je lui ai dit en l’affublant d’un autocollant de pomme — mais on dirait qu’il n’y croit pas trop. Pas de connexion Internet, pas de clavier QWERTY, pas d’écran couleur… mais un look vraiment cool et des oreilles de chat qui bougent en me harranguant:«Choisis une activité!»
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Du beurre bleu sur du pain pas chaud
5 février 2008 | Martine GingrasÀ l’heure du petit déjeuner, ce matin…
Maman banlieusarde: Tu veux des céréales ou du pain?
Ma grande: Du pain. Mais pas chaud. Avec du beurre. Bleu.
Maman banlieusarde: Hum, on n’a pas ça, du beurre bleu, ma chouette.
Ma grande: Oui on a.
Maman banlieusarde: Mais non… On a du beurre dans un beurrier rouge, c’est ça que tu veux?
Ma grande: Non, veux du beurre bleu. Moi n’a mangé du beurre bleu su du pain froid pou souper. Veux encore ça.
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Le Super Bowl et les bonnes manières
4 février 2008 | Martine GingrasMa grande: Papa, c’est quoi?
Papa banlieusard: C’est du football. Regarde, tu vas voir… le joueur vient d’attraper le ballon… mais les autres veulent aussi l’avoir.
Ma grande: Lui veut pas partager?
Papa banlieusard: Euh… Oui, c’est à peu près cela. Il y a beaucoup de joueurs, un seul ballon, et tous voudraient jouer avec.
Observation silencieuse pendant quelques instants. Et puis…
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Lasagne fruitée
30 janvier 2008 | Martine GingrasDes poires et une pomme sur le comptoir. Du veau haché au congélo. Du fromage cottage au frigo. Des pâtes à lasagne dans les armoires. Et tout ce qu’il faut pour une béchamel. Mélange improbable, vous pensez?
Que non! J’ai concocté hier une de mes meilleures lasagnes, à vie. Le plus drôle, c’est que j’ai réalisé seulement après-coup en avoir déjà fait une semblable, mais au dindon (voir le billet le plan d’un plat), où je mentionnais que j’aurais finalement préféré le goût du veau. Il faut croire que l’information en apparence oubliée a ressurgi de quelque recoin secret de ma pensée pour donner un repas vraiment, mais alors là vraiment délicieux.
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Riz frit «extra tes restes» – le remake
25 janvier 2008 | Martine GingrasÇa doit être la quatrième «batche» de riz frit que je cuisine depuis le début de l’année, variant les ingrédients au gré de ce qui traîne dans le frigo. Je vous signale qu’on est la quatrième semaine de janvier. Calculez vite, et vous conclurez qu’on en mange en moyenne une fois par semaine. Y’a pas beaucoup d’autres plats avec lesquels on peut faire des moyennes, même annuelles, chez moi. C’est dire qu’on aime ça. Beaucoup. D’ailleurs, chaque fois que j’en sers, toute la famille en redemande. Même Judith veut boire un troisième sein après le repas! ;-)
C’est une recette vraiment simple, qui entre dans la catégorie «extra tes restes», c’est-à-dire qu’on la cuisine avec les fonds de plats de la veille et de l’avant-veille. Depuis des jours, mon doux me presse de mettre la recette sur les Banlieusardises. Promis, promis, promis, que je lui dis. Et puis j’oublie.
Mais aujourd’hui, alors que j’en cuisinais encore, c’est pleine de bonne volonté que j’ai pris mille et une photos du plat, avant, pendant et après la réalisation…
Vraiment, je me suis donnée à fond. Pour finalement me rendre compte que je l’ai déjà publiée il y a un an et demi, sous le nom de riz frit du lendemain.
Mais si moi, je ne m’en souvenais plus, peut-être que vous non plus, hein? Alors allons-y pour un remake du riz frit du lendemain, en version «extra tes restes».
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De bobos et de pansements
17 janvier 2008 | Martine GingrasLa scène se passe dans le bain.
Ma grande (d’une voix chevrotante évoquant vaguement l’animal à l’agonie qui voudrait qu’on l’achève): Mamaaaaaaaaan! Bobo!
Maman banlieusarde: Où le bobo?
Ma grande (dévoilant une éraflure de moins de un millimètre sur le bout d’un doigt): Làààààà.
Maman banlieusarde: Ah, oui, ça, c’est un vrai bobo.
Ma grande: Peux avoir un Dora?
Maman banlieusarde: Définitivement. C’est un bobo qui nécessite l’intervention d’un pansement de Dora.
Le bain se termine dans la joie et l’allégresse. Jusqu’à ce qu’on s’essuie…
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