À proposMartine Gingras
Beurre au thé rooibos pour le bedon
20 décembre 2004 | Martine GingrasDepuis le début de ma grossesse, je me tartine le bedon de bonnes huiles et de beurres, espérant garder ma peau suffisamment souple pour prévenir les vergetures. Il semble malheureusement que, malgré que ce traitement préventif ne nuise pas, certaines femmes sont tout bonnement prédisposées aux vergetures et n’y échappent pas. Alors on verra!
Peu importe de toute façon, car j’aime bien me masser et sentir la petite réagir dans mon ventre! Même sans la question des vergetures, je le ferais sans aucun doute…
J’ai concocté plusieurs formules de beurres corporels, en variant les proportions de beurres, d’huiles et d’eau, avant d’obtenir l’octuosité que je recherchais. Mais cette fois, ça y est!
Suite
Oeuf sur le plat au chèvre et au piment d’Espelette
19 décembre 2004 | Martine GingrasQuoi de mieux pour bien commencer le weekend que des oeufs sur le plat? Il me semble qu’on se sent ensuite d’attaque pour accomplir mille et une choses, notamment de faire le grand ménage du bureau de mon doux, qui … Suite
Des hauts et des bas sans dessus dessous
18 décembre 2004 | Martine GingrasJe l’ai déjà dit, mais permettez que je me répète : que c’est donc compliqué de s’habiller quand on est enceinte! Je ne vous parle pas de l’acte même de mettre les vêtements (c’est un tout autre dossier), mais de celui de les trouver.
Le premier problème qui s’est posé a été celui des dessous. Ceux du haut. Car avant même que le bedon pointe vers l’avant, ce sont mes seins qui l’ont devancé, revendiquant pour la première fois de leur existence des bonnets de taille B. Je ne m’en suis pas plaint : au contraire, quiconque porte du A devine ma joie…
Suite
Exercices prénatals
17 décembre 2004 | Martine GingrasAffirmer que je pourrais me tenir un peu plus en forme est un doux euphémisme: il n’y a pas moins sportive que moi. Mes activités physiques se limitent à beaucoup de marche, un peu de yoga, et du jardinage… en saison!
La grossesse m’a toutefois décidée à me prendre plus en main, histoire de mettre toutes les chances de mon côté pour que l’accouchement et la rémission se déroulent bien.
Pour que j’intègre un entraînement dans mon horaire déjà surchargé entre le boulot, les activités domestiques, les chroniques au Journal, les préparatifs de Noël, le voyagement quotidien et le suivi de grossesse (pfff!), j’ai décidé qu’il était hors de question d’aller dans un centre d’entraînement. Il me fallait un DVD qui pourrait encadrer mon activité physique à la maison…
Suite
Communication 101
14 décembre 2004 | Martine GingrasJe subis si peu des malaises caractéristiques de la grossesse que la présence d’une petite vie en moi m’a d’abord semblée bien abstraite: j’étais enceinte puisqu’un test le disait. Je suivais à la lettre chaque consigne que les mille et un livres empruntés à la bibliothèque me prodiguaient afin que la grossesse se déroule bien.
La première échographie a mis un visage sur mes efforts: je ne faisais plus tout cela pour «la grossesse», mais pour son bien-être à elle, la petite que je porte en moi.
Le peu qu’il restait d’abstraction dans l’aventure s’est envolé quelques semaines plus tard, quand je l’ai enfin sentie bouger dans mon ventre. Il n’y a pas plus concret qu’un petit coup de pied dans les côtes une fois de temps en temps ;-)
Suite
Ma tourtière laurentienne
13 décembre 2004 | Martine GingrasS’attaquer aux classiques culinaires a toujours quelque chose d’insécurisant, surtout quand on popote en dilettante. Bien sûr, un chef comme Daniel Vézina peut faire mille et une entorses à la tradition et personne ne s’en plaindra.
Sur le Web, c’est autre chose: outre les habitués d’un site qui lisent les ajouts comme une histoire, au fur et à mesure, la plupart de ceux qui découvrent la recette au fil des années y arrivent via un moteur de recherche; ils étaient à la recherche de LA recette traditionnelle, celle que leur mère a cuisinée comme sa grand-mère avant elle, et gare à vos fesses si ce n’est pas ce qu’ils trouvent au bout de l’hyperlien!
Tout ceci pour vous dire que j’ai fait ma première tourtière hier soir. Une vraie de vraie, de plusieurs pouces de hauteur, et non pas un pâté à la viande, dont vous trouverez une recette par là-bas. Même si c’est la comparaison de différentes recettes de tourtières des différentes régions du Québec, mais surtout du Lac-Saint-Jean, qui m’a inspirée, je n’irai cependant pas l’appeler comme telle: j’y ai fait plusieurs entorses et il y aura toujours un traditionnaliste pour s’insurger!
Que celui-là aille fouiner dans les archives de sa grand-mère. Ma recette sera plutôt une «tourtière laurentienne», appellation qui ne semble fort heureusement pas encore contrôlée… Autant dans mon choix de viandes (où domine le cerf) que dans la bonne idée que j’ai eue de les faire macérer toute la nuit non pas seulement dans les oignons et les épices comme la tourtière du Lac-Saint-Jean traditionnelle, mais aussi dans du cidre de ma région, elle me semble assez bien mériter le titre!
Suite