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Banlieusardises

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À proposMartine Gingras

Martine Gingras

Martine Gingras

Martine Gingras a créé les «Banlieusardises» en 2001 pour partager ses recettes, ses projets et ses idées pour «vivre autrement». Elle a longtemps été rédactrice pigiste pour Coup de pouce et Enfants Québec. Elle est aussi l'auteure du livre Banlieusardises (Trécarré, 2010). Pour plus d'infos ou pour la contacter.

Billets par Martine Gingras

Rôti de bas de palette à l’orange et au miso

19 janvier 2006 |

Ceci est la 497ième recette publiée sur les Banlieusardises… Plus que 2 avant la 500ième!

Je cuisine si souvent avec ma cocotte de terre cuite ces jours-ci qu’elle n’a même plus le temps de retourner se percher au haut de son armoire entre les utilisations! Dernière expérimentation en lice: ce rôti de bas de palette tartiné de pâte miso et mijoté longuement dans un mélange de jus d’orange et de bouillon de canard… C’était plus bon que beau, mais qui s’en plaindra?
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Sauté au tofu et aux légumes à la sauce hoisin

17 janvier 2006 |

Ceci est la 496ième recette publiée sur les Banlieusardises… Plus que 3 avant la 500ième!

Le contenu du frigo a décidé de ce que j’allais cuisiner hier: carottes, bok choy, panais, tofu… eh oui, encore un «sauté asiatique» au menu! Je dis «encore», mais habituellement, mon doux dirait plutôt «pas encore». Car c’est vrai que du sauté, il en a soupé (c’est le cas de le dire…) Mais hier, il ne s’en plaignait pas. Ni la fois d’avant où j’en ai cuisiné.

Depuis Noël, mes sautés ne sont plus les mêmes. Depuis Noël, chaque repas «sauté» est un investissement dans l’avenir. Car à Noël, j’ai reçu un super wok en fonte, qui a remplacé la poêle antiadhésive (et probablement cancérigène) sur mes ronds et dans mon coeur! Bon, d’accord, ce remplacement ne s’est pas fait instantanément: la première rencontre a même été plutôt désastreuse. Conformément aux instructions du fabricant, j’avais «préparé» mon wok en l’enduisant d’huile et en le faisant chauffer. Résultat: tout a collé au fond, et dans un accès de rage, j’ai transversé tout le contenu du wok dans ma vieille poêle antiadhésive, pour une dernière fois.

Saute-au-tofu-003.jpgSachant que les pros du sauté ne jurent que par la poêle en fonte, je n’ai pas blâmé mon outil, mais plutôt ma méconnaissance de son bon usage. Et j’ai lu, lu, et lu encore pour savoir comment mieux l’utiliser. J’ai ainsi appris qu’un seul traitement à l’huile était nettement insuffisant, et qu’il fallait le faire, le laisser refroidir, le refaire, et ainsi de suite, tant qu’on n’obtient pas une surface antiadhésive. Imaginez: on devrait pouvoir y faire cuire une omelette sans qu’elle colle! Dans un texte savoureux, j’ai aussi appris que mon wok allait se bonifier au fil du temps, emmagasinant les saveurs des mets que je vais y préparer. Ce texte est d’ailleurs fascinant, et m’a fait conclure que cuisiner au wok était non pas une technique, mais un art. Je ne le maîtrise pas encore, mais je me maîtrise beaucoup mieux lorsque le sauté colle un peu, car je sais que c’est l’histoire de mes apprentissages qui s’accroche à mon merveilleux outil…
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Des sacs d’épicerie écolos, équitables et pratiques

15 janvier 2006 |

Vous avez certainement entendu parler de la pétition appuyant le projet de loi 390, pour interdire la distribution de sacs en plastique non biodégradables; sinon, il n’est pas trop tard pour en prendre connaissance et la signer.

La classe politique tarde à réagir, mais les marchands, eux, ont bien senti la nécessité de s’adapter aux exigences des consommateurs. Depuis quelques temps, ils multiplient les efforts pour réduire l’utilisation des sacs de plastique: remboursement du coût du sac de plastique à ceux qui arrivent avec leurs propres sacs, vente de sacs réutilisables en tissus ou en matériaux recyclés… Décidément, on dirait parfois qu’on a plus de pouvoir de faire changer les choses comme consommateur qu’en tant que citoyen!

Bien que j’aie toujours donné une seconde vie à mes sacs d’épicerie de plastique à la maison (en les réutilisant dans les poubelles de la cuisine et de la salle de bain, ainsi que dans mon seau à couche), j’ai eu envie de montrer ostensiblement ma position en faveur d’une solution de rechange, en apportant désormais mes propres sacs à l’épicerie.

Encore me fallait-il en trouver qui me conviennent. Tout un défi pour les pauvres sacs, diront ceux qui connaissent mes exigences ;-) Si j’avais des compétences en couture, je les aurais conçus et cousus moi-même, mais comme ce n’est pas le cas, je me suis plutôt mise en quête de sacs à acheter! J’en ai croisé plusieurs sur ma route qui étaient bien jolis, mais trop petits. D’autres qui étaient de bonne dimension, mais pas dans ma palette… D’autres m’auraient donné l’impression d’être une publicité ambulante pour l’une des chaînes d’épicerie. D’autres encore qui ne me semblaient pas assez solides.

Et enfin, je suis tombée sur des sacs solides, durables, lavables, de bonne dimension (on y case le contenu d’environ trois sacs de plastiques). Le choix de tissus a permis d’en trouver un à mon goût, et un autre qui plaît plus à mon doux! Les voici:

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Traductions infidèles

11 janvier 2006 |

«Coudonc, maman, tu ne connais pas la chanson?» Voilà ce que je lis dans le regard interloqué de ma fille quand je lui chante Sur la ferme à Mathurin ou encore Ah vous dirais-je maman, deux airs qu’elle connaît bien pour les avoir entendus à répétition, l’un sur le DVD Les animaux du voisinage de Baby Einstein et l’autre dans son module de jeu Intellitainer de Fisher Price.

Pourtant si, je connais la chanson! Mais alors que je lui chante Sur la ferme à Mathurin, de charmants petits bébés Einstein américains aux lèvres pas très synchros lui affirment plutôt que Le vieux MacDonald a une ferme… Bon, d’accord, d’après quelques recherches sur le Web, je vois que cette traduction-là est aussi très courante, alors je ne vais pas trop ronchonner, même si j’aurais préféré lui apprendre la version avec laquelle j’ai grandi.

Plus dommage, on apprend à ma fille Brille brille petite étoile sur l’air de Ah vous dirais-je maman, un classique de la comptine française qui date de 1761, et dont la mélodie a ensuite inspiré le Twinkle Twinkle Little Star anglophone (d’après cette source)! Apprendre à nos enfants à chanter la traduction française d’une adaptation anglaise d’un classique français, n’est-ce pas un peu délirant?

pont_londres.jpgLe même appareil m’a fait sursauter lorsque je l’ai déballé cet été et qu’il s’est mis à claironner Le pont de Londres va s’écrouler, s’écrouler, s’écrouler, et ce, à peine quelques jours après les attentats terroristes sur Londres. Douteux? Disons plutôt cocasse: j’ai en effet découvert sur le tard l’existence d’une populaire comptine anglaise: London Bridge is falling down, Falling down, falling down, London Bridge is falling down, My fair lady. Cette «nursery rhyme» n’évoque toutefois absolument rien pour nous, francophones! S’il fallait absolument une chanson parlant d’un pont (pour accompagner l’illustration sur le jouet), pourquoi ne pas avoir chanté Sur le pont d’Avignon, un classique qui aurait tout à fait sa place dans le répertoire de ma fille?
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Mettre des céréales dans son café

8 janvier 2006 |

«Mettre des céréales dans son café»: Expression popularisée au début des années 2006, évoquant le manque de concentration et dont l’origine est attribuée à une maman en sérieux déficit de sommeil qui aurait fait exactement ce que ça dit, c’est-à-dire verser les céréales de son bébé dans sa tasse de café plutôt que dans le bol posé à côté.

Serait synonyme de l’expression «brûler 4 toasts d’affilée», aussi attribuée à la même maman aux yeux cernés…
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Pétoncles à l’orange et au sésame sur lit d’épinards

8 janvier 2006 |

Ceci est la 495ième recette publiée sur les Banlieusardises… Plus que 4 avant la 500ième!

Belle soirée hier passée à manger, discuter et même jouer avec un vieux copain et une nouvelle copine. Jouer? Si, si! Et pour une fois, ce n’était pas avec les jouets de Fanny… Celui-là même qui nous avait initiés aux Colons de Kätane est débarqué cette fois avec TYPO, un jeu de carte qui rappelle un peu le Scrabble… Voilà de quoi occuper nos soirées d’hiver quand la petite est couchée, en attendant qu’elle puisse y jouer à son tour!

Pour le souper, j’ai d’abord pensé servir en entrée les pétoncles en nid de poireaux au cidre de glace, et puis finalement, un paquet de bébés épinards m’a donné envie d’innover… Voici ce que ça a donné, malheureusement sans photo, car je n’avais pas la tête à ça!
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