Les Kaufmanniana se naturalisent bien
L’an dernier, j’avais parlé de mes tulipes Johann Strauss (l’une des nombreuses variétés Kaufmanniana, très hâtives) en insistant sur l’aspect de leur corolle, qui change du tout au tout selon qu’elles sont ouvertes ou fermées. Ci-contre, admirez leur feuillage après la pluie de dimanche dernier!
Les Kaufmanniana se naturalisent très bien et fleurissent d’année en année, comme en témoignent celles de ma plate-bande: elles n’en sont qu’à leur deuxième année, et j’en avais «une pis une autre», comme on dit, car elles avaient fait des petits! Pour les planter, j’avais procédé comme suit:
· Je plante tous mes bulbes systématiquement un peu plus profondément que suggéré pour chaque variété (il me semble que ce truc me vient d’une chronique de Jean-Claude Vigor, entendue à la radio, mais j’y ai trouvé quelques autres références sur le Web, notamment chez de sympathiques jardiniers)
· Avant de déposer le bulbe dans le trou, je mets une fine couche de sable au fond, ce qui évite le pourrissement du bulbe, ainsi que de la poudre d’os, qui assure une belle floraison.
· «La fleur épuise le bulbe, le feuillage la regénère!» Dès que les fleurs commencent à faner, je les coupe, mais je préserve le feuillage (je lui laisse le temps de jaunir et dépérir avant de l’envoyer dans le compost). N’hésitez donc pas à couper les fleurs et à vous faire de beaux bouquets pour avoir de belles plates-bandes l’an prochain!