Après un bon repas de rillettes et de foie gras, une marche dans le quartier s’est imposée dans le quartier, que la neige tombée en abondance a transformé en une véritable carte postale. Partout, le paysage est blanc de blanc: les rues, les maisons, les arbres… on croiraient presque le quartier inhabité, si ce n’était des lumières de Noël qui rappellent que des humains vivent ici et là et qu’ils se préparent à célébrer les Fêtes…

Lourde, collante, cette neige n’est pas de tout repos à porter pour les conifères, notamment les pins mungos (qui, avec leurs aiguilles tournées vers le ciel, semblent décidément mal adaptés à l’hiver, car il ne leur faut qu’une petite bordée de neige pour plier sous son poids!) Les haies de cèdres, surtout lorsque les arbres sont taillés à plat sur le haut, semblent elles aussi trouver le temps long; celles adoptant une forme conique, accumulant moins de neige, résistent mieux. J’en prends bonne note ;-)

La beauté figée des feuillus (sans feuilles, bien évidemment) est à couper le souffle sous cette lourde neige: leurs branches sont épaissies, redessinées, redéfinies… Voyez notre pommier, qu’aucune lumière ne rend toutefois aussi lumineux qu’il l’est au printemps, en fleur, mais quand même magnifique cet hiver: