Hécatombe chez les citrouilles
Déjà (ou plutôt enfin) l’Halloween. Il était temps qu’on arrive au 31 octobre, sans quoi il ne nous serait resté aucune citrouille à allumer pour éclairer le chemin des petits monstres qui viendront quémander les bonbons tout à l’heure.
Quid de la citrouille oiseau, me demanderez-vous? Eh bien nous l’avions posée sur le manteau de la cheminée pour l’admirer, où nous l’avions plus ou moins oubliée jusqu’à la semaine dernière, alors que nous planifions le creusage des quatre autres citrouilles restantes. Quand nous nous y sommes finalement intéressés de nouveau, j’ai pu constater que mon dilemme entre le découpage et la gravure était bel et bien réglé: une mousse verte avait envahi chaque millimètre de chair qui avait été dégagée. Un vrai tableau d’épouvante, qui aurait fait fureur si nous avions pu la conserver ainsi une semaine de plus, mais qui a finalement pris le chemin du tas de compost…
Le weekend dernier, je me suis donc lancée, couteau à la main, dans le creusage et le découpage de mes quatre grosses cucurbitacées oranges, que mon doux a cette fois tartinées de gelée de pétrole pour aider à les préserver, et qu’on a laissées à l’extérieur:
La grosse posée en bas, à droite de la photo est ma favorite, avec les cernes et les rides que j’ai creusés autour des yeux et de la bouche. Les autres, notamment les deux petites, étaient plus ordinaires. Je dis bien étaient, car les écureuils se sont chargés de leur donner une personnalité indépendante de mes coups de couteau! Ces rats à queue touffue n’apprécient probablement même pas la courge, mais veulent tout bonnement protester contre mon retard dans la mise en terre des bulbes (qu’ils ont bien hâte de déterrer au fur et à mesure).
Pour éviter qu’ils ne s’en prennent aussi aux deux grosses (miraculeusement préservées de leurs mauvais coups pour une raison mystérieuse), mon doux les a saupoudrées hier de poivre de Cayenne…