Hémérocalles pas trop pressées
Alors que les hémérocalles fusent de partout dans le voisinage depuis quelques jours, les miennes ont pris tout leur temps pour se montrer. Bon, d’accord, quelques jours de plus seulement, mais vous savez ce que c’est: ça m’a paru une éternité. C’est seulement hier qu’enfin, la variété orangée (la plus courante) s’est ouverte.
Aujourd’hui, la El Desperado (ci-contre) s’est décidée à son tour. Dommage, car c’est hier que j’aurais aimé la présenter à ma dizaine d’invités! Faudra que je leur dise de venir du côté des Banlieusardises pour admirer ma plus belle acquisition de l’an dernier, qui présente déjà des touffes un peu plus fournies.
On attend toujours que la rouge (une autre variété courante que j’ai en abondance, gracieuseté de ma mouman) se décide à emboîter le pas.
Envie de rêver? Allez visiter ce site consacré à «l’hémérocalle dans toute sa splendeur», avec plus de 8000 photos de variétés magnifiques.
Ce soir, je dévoilerai un pur délice à faire avec vos fleurs d’hémérocalles… je viens de l’essayer vite fait sur le coin du comptoir, et c’est une réussite. Stay tuned…
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Bonsoir Martine!
Méchant Coyote, cette El Desperado! Regardez-moi ces fines dentelures teintées de la même couleur que son triangle quasi-central. Cet original amalgame de couleurs (ça ferait une chouette salle de bains) composé d’un ton vivant et d’un ton tout doux.
Et on lui a collé le nom de El Desperado, toi! Clint Eastwood, la main nerveuse effleurant la crosse de son pistolet, a troqué son cigarillo pour une hémérocalle?
Mais bon, c’est dans la rue qu’on proteste, et dans ce petit carré sans mauvaises herbes que l’on dit: « Félicitations Martine pour ta zolie fleur! »
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Peut-être plutôt El Desperado car c’est la terreur des autres végétaux: elle est si belle que pour la mettre en valeur, on n’hésite pas à «scrapper» deux ou trois touffes de flerus… ;-)
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