J’en suis à ma première expérience avec les semis cette année, et je dois dire que je trouve cela absolument excitant (j’imagine ici l’air abasourdi de certains lecteurs du site ;-))!

Je débute chaque journée en allant visiter ma marmaille verte au sous-sol… et dès le retour du bureau, je me précipite de nouveau en bas voir comment s’est passé la journée. Ça va tellement vite! En quelques jours, on passe d’une petite graine dans un peu de terre, à une petite pousse, à quelques feuiles, à un feuillage luxuriant… C’est magnifique!

Bonjour chère autre Martine!

J’ai une mauvaise et une bonne nouvelle pour toi (air connu! ;-))

Allons-y avec la mauvaise nouvelle: il est quasiment impossible de trouver des semences de muguet! Le muguet se multiplie principalement par division (au printemps et à l’automne) plutôt que par semis. La raison en est simple: si tu sèmes, il te faudra généralement attendre 7-8 années avant d’avoir une fleur! De quoi décourager les jardiniers les plus persévérants… J’ai trouvé cette information par ici:
http://www.jardin.ch/info/muguet.html

La bonne nouvelle, maintenant: je connais un endroit où tu trouveras du muguet à profusion pour trois fois rien. L’opération est toutefois longue et pénible: elle nécessite un détour par une verdoyante banlieue, la dégustation de quelques canapés et d’un verre de cidre de la région, une discussion avec deux banlieusards qui n’ont pas assez souvent de visiteurs…

Mais une fois ces épreuves franchies, tu en ressortiras avec autant de muguet que tu voudras! Autant? Vraiment? Si, si! De quelle grosseur est ton camion? ;-) Sans blague, personnellement, je te recommande de ne pas en prendre trop… Vois-tu, ces mignonnes petites clochettes au parfum ennivrant, et au nom anglais si joli (lily-of-the-valley) et en apparence inoffensives sont de véritables envahisseuses! Depuis le premier printemps où nous avons emménagé, j’essaie de me débarasser de leurs rhizomes qui avaient entièrement envahi une plate-bande! Je suis sûre qu’il y en aura encore cette année qui montreront le bout du nez. Je les ai transplantées à un endroit où j’essaie de créer un petit sous-bois, où je les admirerai avec joie. J’en ai aussi une autre grosse talle qui pousse sous un cèdre et où un peu d’éclaircissement ne ferait pas de tort. Si ceux que j’ai transplantés l’an dernier ont l’air trop bête, c’est plutôt de ce côté qu’on ira creuser!

Alors voilà, l’appel est lancé! Quand les premières feuilles sortiront, je pourrai facilement repérer mes talles et les diviser pour t’en donner quelques bouts…

But be careful what you wish for… you might get it! Hi hi hi ;-)

Martine

L’urbaine Martine sera plus que ravie de réserver une de ces voitures communistes (Communauto) pour aller faire un p’tit tour en banlieue dès que le muguet se pointera! Quelle offre généreuse!

J’adore cette plante délicate depuis que je suis toute petite et qu’elle poussait pratiquement dans la boue dans le parking du voisin, en pleine basse-ville de Québec. Une merveille de la nature en pleine grisaille urbaine. J’attendais quelques jours et j’en volais une ou deux pousses pour les offrir à ma mère. Elles sont assez difficiles à trouver chez le fleuriste ou du moins elles ne sont là que pendant une semaine et puis disparaissent… J’espère que je ne serai pas au Mexique pendant la floraison (26 avril au 11 mai)!