Les tomates mûrissent plus vite quand on n’y pense pas
Les petits moineaux — des tomates de la grosseur d’une groseille — font le bonheur de Fanny depuis quelques jours. En lui en cueillant quelques unes, je me passais la réflexion qu’elles mûrissaient vraiment tôt cette année.
Et pourtant, une rapide consultation de mes archives banlieusardesques m’indique que la cuvée 2006 des tomates du potager rougit pas mal au même rythme que celle de 2003, de 2004… Il faut croire que c’est ma perspective qui a changé: la maternité ne me rend pas plus patiente, mais elle ne me laisse pas tellement le loisir de taper du pied à côté d’une tomate verte et de compter les jours jusqu’à son mûrissement. C’est à se demander ce que je faisais de mes journées auparavant… ;-)
Dans quelques jours, je pourrai enfin faire déguster quelques autres variétés à la petite, notamment une tigerella — une petite tomate rouge striée de vert — qui semble presque mûre:
Puis il y aura la tomate opalka — une de mes favorites pour les conserves — qui commence à se teinter de rose:
Ce sont-là trois des variétés qui poussent cette année au potager. Il y en a une dizaine d’autres, toutes des tomates qu’on a déjà eues par le passé, car je n’ai pas eu le courage de me lancer dans les échanges de semis l’hiver dernier.
N’empêche, ce serait sympathique de vous les présenter… et puis tiens, pourquoi pas vous faire faire la tournée du potager?
Allons, c’est dit: bientôt, bientôt, bientôt, je vous ferai faire la tournée complète du potager 2006. Mais en attendant, voici déjà une image qui donne une idée de ce qui y pousse:
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Tomates-
Je suis loin de tout cela sur mon pauvre petit balcon tout sec… :-(
Pour la première fois, je tentais de cultiver quelques légumes. Mes concombres s’en viennent, et je crains même d’être envahie, mais les tomates… rien! J’ai vraiment manqué mon coup avec elles! Je crois que c’est l’étape des gourmands que j’ai négligé.
L’année prochaine je me reprendrai en espérant récolter d’aussi belles créatures que les tiennes! Bravo en tous cas :-)
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À ta défense, les tomates sont parmi les plantes potagères les plus difficiles à cultiver en pot, sur un balcon, car elles exigent un apport constant et régulier en eau!
La bonne nouvelle, c’est qu’on commence à trouver même en épicerie plusieurs folles variétés qu’on ne pouvait autrefois avoir qu’en les cultivant. :)
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Mes tomates ont des amis: une famille de marmotte… et mes enfants qui en courant après dragons, fées ou autres… prennent au passage une pilule magique rouge ou jaune ou orange et qui donne des pouvoirs! Eh oui, mon potager est un libre service ou le jardin de Merlin. Mais, on a la chance d’en manger quand même….
Caroline
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Ma fille de 18 mois est arrivée hier avec un haricot bien mûr dans la main. Je me demandais où elle avait bien pu prendre ça… Mais oui, au potager ! J’en espérais pas tant, aussi tôt :)
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Wow Martine, tu es vraiment une pro du jardinage! J’espère qu’un jour mon potager sera aussi garni! En attendant, je regarde mes fleurs… Au moins! ;)
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Touche du bois, Martine!
T’es la première cette année à ma connaissance qui a pas vu apparaître l’alternariose sur ses plants. Ça se pourrions-tu que, toutes proportions gardées, vous avez pas eu tant de pluie que ça ce printemps?
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Biscornu, vous vous êtes tous mis ensemble pour faire un trip d’alternariose sans me prévenir? ;-)
Sans blague, les pluies ont été diluviennes ici aussi… Mais j’ai un potager de type surélevé (raised bed). Je me suis souvent plaint qu’il s’asséchait trop vite, mais pour une fois, ça semble s’être tourné à mon avantage!
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