Tout autour du vieux quartier de banlieue où j’habite, il y a nombre de nouveaux développements très cossus, où se bâtissent de véritables châteaux. L’asphalte et le revêtement de clin n’y ont pas la cote: on y étale de la pierre mur-à-mur. Évidemment, pour ne pas être à court de pierres à la fin d’un projet de construction, les contracteurs en commandent toujours plus que moins.

En sillonnant ces quartiers, il n’est pas rare de tomber sur des rebuts de construction, avec notamment pêle-mêle de très belles pierres de toutes les formes et de toutes les couleurs. Et il y a mille projets qu’on peut faire en récupérant ces pierres disparates! Suffit d’un peu d’imagination…

Sur la photo, c’est un petit parvis aménagé par mon doux pour placer notre dévidoir à arrosoir. Cela nous évite de devoir se salir les pieds en essayant tant bien que mal de l’extirper du fin fond de la plate-bande, comme c’était le cas les années passées!

Outre ces pierres que nous avons ramassées, la semaine a été fructueuse en récupérations diverses. Il y a aussi eu la vieille roue de charrette dont je vous ai déjà parlé, et on a aussi déniché une jolie maisonnette pour Fanny!

Après les artisans du rebut global et les citadins du rebut global, verra-t-on les banlieusards du rebut global? En tout cas, juste avec ce que mon doux et moi avons récupéré ici et là cette semaine, on aurait de quoi alimenter un premier épisode…