Je le déclare tout de go: la cocotte de terre cuite est une précieuse alliée de la nouvelle maman, après, bien sûr, le doux, l’entourage immédiat et toute personne qui fournit aimablement quelques plats pour sustenter la maman à la maison qui se remet d’un accouchement!

Eh oui! J’ai enfin trouvé le temps de cuisiner pour le souper d’hier, entre deux séances d’allaitement, de lavage de couches, de goulis-goulis avec la petite et de dodo. Cuisiner est un bien grand mot: je me suis contentée de fourguer quelques bons ingrédients dans la cocotte de terre cuite, et la lente cuisson au four a fait le reste pour nous fournir un bon repas réconfortant. Ah, si, il y a aussi le doux qui s’est chargé de nous popoter un accompagnement de fenouil à l’orange, et ma mouman qui avait laissé des carottes et des pommes de terre pilées.

Ingrédients

· 1 oignon rouge coupé en gros dés
· 1 kilo de cubes boeuf à ragoût en morceaux de ½ pouce
· Suprêmes de 2 oranges
· Zeste d’une orange bio (surtout quand c’est pour le zeste, je ne me risque jamais à prendre autre chose que du bio)
· ½ c. à thé de graines de fenouil passées au pilon
· 2 clous de girofle passés au pilon
· Sel et poivre (au goût)
· ½ tasse de vin rouge
· ¼ tasse de crème sure

Préparation

· Ne pré-chauffez PAS le four (car la cocotte ne doit subir aucun changement thermique brusque);
· Faites tremper la cocotte pendant 30 minutes dans l’eau (ce trempage systématique permet à la terre cuite de se gorger d’eau, qu’elle libèrera sous forme de vapeur à la chaleur du four, ce qui donne une cuisson réussie à tout coup);
· Placez tous les ingrédients dans la cocotte, sauf la crème sure, mélangez bien et placez au four froid;
· Faites cuire à 350 F pendant 3-4h, ou jusqu’à ce que le boeuf se défasse tout seul à la fourchette (ou jusqu’à ce que vous ayiez enfin un répit entre deux séances d’allaitement!), en mélangeant aux heures;
· Incorporez la crème sure 15 minutes avant de servir.

Et voilà: un repas réconfortant pour une petite famille occupée! Vous excuserez la présentation, mais l’heure n’était pas aux fioritures… maman avait FAIM!