Monthly Archives: juin 2006
Ma capricieuse pivoine se montre enfin
15 juin 2006 | Martine GingrasLes vivaces sont reconnues pour être des plantes faciles, mais comme en toutes choses, il y a des exceptions à la règle. La pivoine en est une. Pleine de majesté, cette vivace est aussi pleine de caprices: elle exige conditions et attentions bien particulières pour se montrer sous son meilleur jour…
Ainsi, à notre arrivée sur ce terrain il y a cinq ans, j’ai pu apprécier la beauté de deux énormes plants de pivoines bien établis et heureux de leur emplacement. Toutefois, un troisième plant a refusé de fleurir. Nous avions des travaux de jardinage par-dessus la tête, et je ne m’en suis pas fait outre mesure (voire même pas pantoute…)
Un an plus tard, même scénario: les deux plants qui avaient fleuri l’année précédente ont offert une floraison encore plus impressionnante (ils semblaient apprécier que j’aie fait pénétrer de la poudre d’os à la base de leur racine), mais le troisième est resté tristement vert. Comme il avait, lui aussi, été chouchouté et traité à la poudre d’os, j’en ai conclus que c’était son emplacement qui ne lui convenait pas.
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La mouche métallique
14 juin 2006 | Martine GingrasIl y a de ces bestioles pas possible sur cette planète… Suis-je la seule à trouver que la robe turquoise de cette mouche semble faite de métal?
Vouloir mettre quelques insectes dans un film de science-fiction, je n’irais pas chercher plus loin mon modèle. On dirait le résultat d’un minutieux travail de nanotechnologie, et non une création de la nature.
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Gomme de sapin et petites mains
13 juin 2006 | Martine GingrasDepuis qu’elle a rencontré sa première cocotte dans un pot-pourri de ma chambre, ma petite entretient une passion dévorante à leur égard. Dévorante? C’est le cas de le dire: «Pas dans la bouche! On sent avec le nez», devions-nous lui rappeler, à tout moment.
Le jour où elle a découvert que notre terrain, où poussent de grands et majestueux conifères, était bourré de cocottes, elle ne se pouvait plus de bonheur. Respectant la consigne, elle en a senti plusieurs avec le nez, semblant les trouver nettement moins odorantes que celle de la chambre… mais ça n’a en rien diminué la passion qu’elle leur porte. Dès qu’on sort, elle court vers le petit sous-bois ramasser des cocottes.
Jusqu’ici, les cocottes au sol étaient celles tombées l’an dernier, brunies, vieillies, à moitié mangées par les écureuils… Ce que je ne réalisais pas, et que j’ai découvert malgré moi hier, c’est qu’on trouve aussi de belles cocottes vertes et fraîches de l’année, qu’on adore sentir avec le nez car elles sont nettement plus odorantes… et si elles sont plus odorantes, c’est en partie parce qu’elles sont pleines de GOMME DE SAPIN!
Fanny [regardant sa main, dégoûtée]: Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiin!
Moi: Hon, tu es toute gommée! Viens ici, maman va enlever ça…
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Soupe-repas intéressante au canard, légumes et quinoa
12 juin 2006 | Martine GingrasVoici une soupe trrrrrrès appréciée de ma progéniture et de moi-même hier. Mon doux l’a quant à lui trouvée… surprenante.
Moi: Comment ça, surprenante?
Mon doux: Disons plutôt différente… intéressante…
Moi: Bref, tu ne l’aimes pas?
Mon doux: J’ai pas dit ça…Elle a une saveur assez puissante.
Moi: Saveur puissante? Tu as choisis de ne pas dire savoureuse ou tu ne trouvais pas le mot?
Mon doux: Elle n’est pas mauvaise, mais elle est vraiment costaude, ta soupe.
Moi: J’espère bien! C’est une soupe-repas! Mange autre chose si tu veux, et laisse ta portion à Fanny, elle en redemande, ELLE.
Mon doux: …
La suite du repas a été étonnamment silencieuse. Je ne sais pas pourquoi! Je vous laisse avec la recette. Si vous ne l’aimez pas, vous pouvez le dire, bien sûr… je suis reconnue pour super bien prendre la critique ;-)
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De l’intérêt de rempoter les jeunes pousses
12 juin 2006 | Martine GingrasQuand j’ai vu que les racines de mes semis de tomates avaient fait virer le terreau en inextricable réseau tout blanc, j’ai su qu’il était plus que temps de les rempoter. Quand j’ai vu que le feuillage de quelques pousses virait au jaune, j’ai su que j’«étirais ma luck», comme on dit.
Pleine de bonne volonté, j’ai farfouillé pour trouver des pots plus grand. Il m’en restait six. Et j’avais une cinquantaine de plants. J’ai alors fait un calcul rapide: cinquante plants à rempoter, mais seulement six pots… ça faisait… euh… six plants dont les racines allaient pouvoir profiter de bons nutriments pour assurer la croissance du plant.
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Riz frit du lendemain
10 juin 2006 | Martine GingrasMon doux, un brin découragé devant l’énorme casserole de riz que nous avions à peine entamée pendant le repas, me demandait pourquoi je fais toujours cuire le riz en quantité astronomique. «Tu verras demain», lui répondis-je, sibylline.
C’est le lendemain qu’il a compris l’intérêt de la chose: c’est que je trouve que les féculents cuisinés en trop se prêtent tout particulièrement bien à la cuisine de récupération, autrement appelée «extra-tes-restes» (astronomique, extraterrestre… ahem, bon, faites comme si je n’avais pas fais ces tentatives de blagues et poursuivons…)
Les pâtes de la veille font de délicieuses frittata, les pommes de terre cuites en trop peuvent servir de base à une tortilla espagnole… et le riz cuisiné en trop grande quantité? On le fait frire dans la poêle et on y ajoute quelques ingrédients pour en faire un tout nouveau plat!
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