Monthly Archives: juin 2006
Haricots verts et calabrese en sauce
21 juin 2006 | Martine GingrasJ’avais follement envie d’un de mes classiques: le plat de chorizo et de fèves gourganes, mais nulle trace de chorizo ou de gourganes à l’épicerie du coin. Tant pis: j’ai inventé une variante aux saucissons calabrese et aux haricots verts!
Comme pour le chorizo et les gourganes, c’est un bon petit plat sans prétention qui accompagnera joyeusement un repas de tapas, de pâtés, de fromages, ou autres bonnes petites bouchées.
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Bouquet de roses et d’hydrangé annabelle
20 juin 2006 | Martine GingrasLe rosier rustique que nous avons reçu comme cadeau de bienvenue en arrivant à Rosemère est plus fourni que jamais, et je peux enfin oser en prélever quelques fleurs sans que ma plate-bande ait l’air dégarnie…
Juste à côté du rosier, il y a un hydrangé annabelle… L’association est superbe, ces jours-ci: la couleur des roses semble coupée au couteau avec, comme arrière-plan, les boules d’hydrangé encore vertes (elles deviendront blanches à maturité). J’ai donc décidé de transposer dans un vase cette association que je trouve plutôt réussie.
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Crème du marcheur au karité
19 juin 2006 | Martine GingrasUne copine avait reçu d’une copine une grande quantité de beurre de karité bien frais (elle l’a acheté directement chez le producteur, au Burkina Faso!), et elle cherchait un projet à réaliser avec. Les vertus du karité sont multiples, mais c’est sa qualité émolliente qui a retenu mon attention pour dorloter les petits petons après une longue journée de marche.
En l’associant à de l’huile d’arnica (qui a notamment la propriété de calmer les douleurs) et aux huiles essentielles de menthe poivrée et d’eucalyptus (rafraîchissantes et délicieusement odorantes), j’ai imaginé cette crème. Les petits petons endoloris des marcheurs l’adoreront, mais aussi les mains des jardiniers un peu trop affairés!
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Nouilles aux courgettes et aux fleurs
17 juin 2006 | Martine GingrasJe n’avais encore fleuri aucun repas depuis le retour des beaux jours! Les choses sont rentrées dans l’ordre pas plus tard qu’hier, quand passant sous ma tonnelle et voyant le chèvrefeuille toutes fleurs ouvertes, je me suis souvenue avoir lu qu’elles étaient comestibles… ce qu’une recherche rapide sur le Web m’a confirmée.
J’ai donc improvisé une petite dégustation de la fleur: l’extrémité ouverte a une saveur insipide qui rappelle celle d’une fleur de hosta, mais le tube porte bien son nom anglais (honeysuckle): il a un goût très franc de miel. Miam, miam, miam! J’en ai parsemé des plats le soir-même.
C’est ce matin seulement que j’ai approfondi mes recherches sur la fleur du chèvrefeuille. Et puis oups… j’apprends que certaines variétés portent des fleurs comestibles (notamment Lonicera japonica), et d’autres non. En outre, le reste de la plante (fruits, feuilles) est généralement toxique, alors attention!
Mon chèvrefeuille grimpant (Lonicera x heckrottii ‘Gold Flame’) n’est ni dans la liste des comestibles, ni dans celle des toxiques, et nous n’avons subi aucun effet secondaire, mais quand même, ce n’était pas l’idée du siècle d’approfondir les recherches après la dégustation plutôt qu’avant. Et après ça, on dira que la vie de banlieue n’était pas trépidante, risquée et dangereuse! ;-)
Au lendemain de ce délicieux repas, ma fille n’est pas orpheline, mais je réalise bien que j’ai pris un risque à mon insu. Alors à défaut d’être bien certain de la nature comestible des fleurs de votre chèvrefeuille (ou d’avoir de bonnes assurances), mieux vaudrait préférer une autre fleur pour décorer ce plat. La monarde, par exemple, serait tout indiquée!
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L’ombre d’un petit bouquet
16 juin 2006 | Martine GingrasLa folie des bouquets continue de battre son plein à la maison!
Dans le bouquet, il y a LA pivoine, la capricieuse, dont je parlais hier. Comme elle se trouvait dans un coin du terrain que je ne visite pas souvent, j’ai décidé de la mettre en bouquet, sur la table, pour en profiter pleinement.
Ce faisant, j’ai réalisé que la nappe était elle-même tapissée de pivoines roses… C’est en voyant un rayon de soleil se poser sur l’ensemble que j’ai eu l’idée de vous offrir non pas le bouquet, mais son ombre. Vous pouvez imaginer la fleur en voyant sa reproduction à l’infini sur la nappe!
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L’hydrangé annabelle récompense les jardiniers paresseux
16 juin 2006 | Martine GingrasPendant plusieurs années, j’ai rabattu mes hydrangés annabelle (Hydrangea arbosrescens ‘Annabelle’) à l’automne en même temps que mes autres vivaces et petits arbustes. Comme les autres, elle refaisait de nouvelles tiges l’année suivante, sur lesquelles apparaissaient feuilles et fleurs.
Puis, un jour, j’ai lu qu’on pouvait, au choix, les rabattre ou laisser les branches telles quelles passer tout l’hiver, comme pour les plus gros arbustes, et que les inflorescences et les feuilles pousseraient tout aussi bien sur les anciennes branches que les nouvelles pousses. Au choix? Ai-je bien lu au choix? Si on pouvait choisir de ne pas se donner le mal de les rabattre, je ne demandait pas mieux que de signer un contrat à vie avec ces belles boules de neige estivales que j’apprécie tant!
Alors à l’automne 2004, je me suis contentée de retirer les inflorescences séchées, et de laisser les hydrangés annabelle ainsi tout l’hiver. Résultat? Ils m’ont offert leur plus belle floraison l’été dernier!
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