Monthly Archives: décembre 2005
Côtelettes d’agneau en sauce vite faite
22 décembre 2005 | Martine GingrasCeci est la 491ième recette publiée sur les Banlieusardises… Plus que 8 avant la 500ième!
Futurs parents gourmets ou gourmands, rassurez-vous: avoir un bébé n’est absolument pas incompatible avec les bons repas… Chaque soir, je cuisine, je photographie, nous nous délectons, et mon doux déclare souvent que «ce serait du bon stock pour les Banlieusardises!» Non, mon adorable progéniture n’est pas incompatible avec notre vie gourmande, mais elle l’est avec les mises à jour des Banlieusardises. Que de victuailles ont fait le bonheur de nos papilles ces derniers jours, sans jamais que je trouve le moment d’en parler ici!
C’est dommage, bien dommage, car si je diffuse mes recettes, c’est d’abord et avant tout pour y avoir accès, dans x années, quand mon doux me demandera de lui refaire «tsé, là, ton poulet au beurre?» Comme je cuisine à l’oeil, si je ne note pas ici comment j’ai procédé dans les jours qui suivent le repas, je ne pourrai tout simplement jamais le refaire de la même manière. Alors tant pis pour nous, on ne remangera pas de ma mousse de foies de volaille aux abricots et au porto (inspirée de Di Stasio), de mon poulet au beurre, de mon émulsion crémeuse de poivrons et que sais-je encore… mais on pourra toujours remanger de ces côtelettes d’agneau en sauce vite faite, puisque je prends un moment pour rédiger la recette ;-)
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Zinc-o-z’huiles: crème de zinc au calendula
20 décembre 2005 | Martine GingrasLa réputation de l’oxyde de zinc n’est plus à faire lorsqu’il est question de soulager la peau irritée de bébé. Malheureusement, dans la plupart des crèmes et onguents offerts dans le commerce, les dérivés du pétrole (gelée de pétrole, huile minérale) volent la vedette dans la liste d’ingrédients. Je préfère les éviter dans les produits que j’utilise, et à plus forte raison dans ceux de bébé, car les dérivés du pétrole ne pénètrent pas l’épiderme, bloquent les pores et peuvent, à la longue, déssécher la peau.
Ceci dit, il est relativement facile de concocter soi-même sa crème de zinc (du moins, une fois qu’on a trouvé l’oxyde de zinc ;-) Cela permet par ailleurs de choisir ses huiles en fonction des besoins spécifiques de la peau de bébé au moment où on concocte le mélange.
Le zinc n’est pas soluble, mais se disperse aisément dans l’huile. En l’incorporant à la phase huile une fois qu’elle est chaude, on obtient un mélange blanc opaque, auquel il suffit ensuite de mélanger la phase acqueuse pour former une belle émulsion. Le résultat: une crème onctueuse, qui s’avère très efficace contre la peau désséchée et les rougeurs. Notez toutefois que je doute qu’elle soit suffisamment hydrofuge pour protéger de la couche humide les petites fesses sensibles et rougies par l’érythème fessier.
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Baume pour les lèvres choco-noisette
18 décembre 2005 | Martine GingrasVoici la réponse à la charade que je vous proposais avant-hier:
Mon premier est une recette. Rien de surprenant jusqu’à présent…
On porte mon second à sa bouche, mais on ne le mange pas. Elle n’était pas facile, mais maintenant, vous savez tout: c’est un baume pour les lèvres!
Mon troisième goûte le pays d’origine de mon hôte, mais mets en scène l’une de mes passions à moi… Mon hôte était belge, et moi, grande fan de chocolats belges… c’est ce qui a dicté l’arôme de ce baume.
Mon tout est un baume pour les lèvres choco-noisette, dont je me pourlèche les babines depuis deux jours :-) La saveur de chocolat que j’y ai mise est artificielle, mais le goût noisetté vient de l’ajout d’huile de noisette. Un mariage exquis!
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Cocotte à croquer, en forme de poivron jaune
17 décembre 2005 | Martine GingrasOn salive toujours devant un bon plat, mais il arrive aussi qu’on salive devant un beau plat. C’est ce qui m’est arrivé en découvrant cette cocotte de fonte émaillée en forme de poivron jaune.
Vous me direz que c’est … Suite
Mon profil en trois temps
16 décembre 2005 | Martine GingrasÀ force d’avoir le nez collé aux projets du moment, on finit par perdre la perspective de ceux qui nous portent à long terme. Je m’étais promis de profiter du congé de maternité pour faire le point sur ce que je suis, sur ce que je veux, sur le futur des Banlieusardises, qui demeure et demeurera sans doute encore longtemps le projet personnel qui me tient le plus à coeur…
Contre toute attente, sans doute comme bien d’autres mamans, j’ai réalisé qu’un «congé» de maternité était loin d’être une sabbatique: au contraire de me retrouver, je me suis plutôt perdue de vue, au profit de la petite boule d’énergie et d’amour que j’ai mise au monde. Que suis-je, d’où viens-je, où vais-je? Je suis une mamamamamamaman, je viens de faire une brassée de lavage et je vais allaiter pour la énième fois de la journée! Ouf! Qui aurait le temps de s’adonner à de profondes réflexions sur son lui-même à travers un tel horaire?
Peut-être est-ce parce qu’il m’obligerait à prendre le temps d’arrêter un instant et de faire le point (à moins que ça ne soit qu’une virgule), que j’ai répondu positivement à l’invitation d’Olivier qui avait envie de tracer mon profil sur son blog. Ou peut-être est-ce simplement parce que j’étais flattée. Oui, à bien y penser, c’est probablement surtout parce que j’étais flattée ;-) Mais le fait est que la discussion m’a obligée à mettre bébé de côté et à voir où j’en était, moi, moi… juste moi!
Olivier dresse des profils de blogueurs, en trois temps et en trois notes: une mise en situation (parue aujourd’hui), le point sur ses motivations de blogueur (à paraître demain), et enfin, une «carte blanche» laissée à l’interviewé…
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Entre la couche et le petit pot
14 décembre 2005 | Martine GingrasJ’ai beaucoup hésité à parler de ce qui suit sur les Banlieusardises, préférant vivre cette aventure tranquillement, au rythme de ma fille, sans avoir à me soucier de l’opinion publique sur un thème que je sais épineux… Je m’attends à ce que certains y voient une lubie de parents, voire même de l’autoritarisme, alors que ce n’est pas du tout de cela qu’il question (c’est même plutôt l’inverse). Mais comme ce sujet qui me touche de près vient d’être abordé dans le forum de mon propre site, je n’en peux plus de trépigner et de me mordre les lèvres… Alors j’ose sortir du garde-robe, ou plutôt, de la salle de bain!
Une mise en contexte, tout d’abord: ma petite a toujours signalé de manière très évidente son indignation quand sa couche était mouillée. Sans doute parce que je répondais prestement à ses cris, elle a peu à peu commencé à signaler non pas la couche mouillée, mais l’imminence d’une couche mouillée, avec pour résultat qu’elle m’offrait une jolie fontaine à admirer lorsque je défaisais sa couche encore sèche sur la table à langer!
Il y a quelques mois, une copine qui a vu le manège m’a dit avoir entendu parler de l’hygiène infantile naturelle, selon laquelle le détour par les couches pendant les première années de vie ne serait nullement nécessaire. Elle avait trouvé l’idée surprenante, voire saugrenue, mais ce qu’elle venait de voir lui faisait reconsidérer l’intérêt de la chose! Curieuse, j’ai fait quelques recherches sur le sujet et ai commandé un livre: Diaper Free, d’Ingrid Bauer.
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