Monthly Archives: novembre 2005
Un coffre à jouets au fil des ans
14 novembre 2005 | Martine GingrasCoffre à jouets, coffre à souvenirs… Au début des années ’70, c’est en arborant le brun et le jaune moutarde qu’il a accueilli mes bonshommes de Fisher Price et mes poupées. J’utilisais ses tablettes pour étaler mes jouets préférés, et je rangeais — ou plutôt, j’entassais — le reste à l’intérieur.
Un peu plus tard, alors qu’il avait viré bleu poudre, mes Barbies et mes blocs Lego y ont élu domicile. Les tablettes se transformaient au fil des scénarios que j’imaginais: tantôt elles étaient les étages d’une grande maison, tantôt elles devenaient stationnement étagé, accueillant des véhicules lunaires de mon invention…
Puis, quelque part au milieu des années ’80, il lui est arrivé ce qu’il advient de tous les coffres à jouets: il a été refermé définitivement par une petite fille qui se trouvait désormais trop grande pour ce qu’il contenait. Je réalise aujourd’hui que, si j’étais trop vieille pour les jouets que j’y voyais, j’étais en fait trop jeune pour savourer ce que je n’y voyais pas encore: des souvenirs!
S’il avait été de plastique, comme ceux de bien d’autres enfants, il aurait sans doute été revendu dans une vente de garage ou simplement fini sa vie au bord du chemin, emportant ses souvenirs — mes souvenirs — avec lui. Mais un papa ne se débarrasse pas ainsi d’un coffre qu’il a conçu et bâti pour sa fille. Mon père a relégué le mien au deuxième étage du garage. Et il a attendu patiemment que passent les années.
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Un peu plus d’autonomie… pour elle comme pour moi!
9 novembre 2005 | Martine GingrasPas vite, la mère: il aura fallu trois mois après ma première sortie seule, pendant laquelle mon doux avait gardé la petite, pour que je la laisse de nouveau entre d’autres mains: celles de ses grands-parents, cette fois. Fanny était en terrain connu: avec nos rénovations de salle de bain qui s’éternisent, nous squattons dans leur salle de bain plus souvent qu’à notre tour, alors la petite leur rend visite presque chaque jour!
Vers 9h30 lundi matin, j’ai donc laissé chez mes parents la petite, son gros sac à couches, des biberons de mon lait, de la purée pour le repas de midi, quelques recommendations d’usage… et je suis partie attaquer ma semaine des quatre jeudis, celle à laquelle je remettais le rempotage de mes fleurs d’intérieur, le lavage de gros manteaux et même un peu de magasinage pour moi (pour faire changement de l’habituel magasinage de gugusses pour bébé!)
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Sauce au bleu et aux bleuets
9 novembre 2005 | Martine GingrasJe crois que je traverse une crise de sauce. Peu importe ce que je cuisine ces jours-ci, il faut que ce soit noyé de sauce pour que ça me plaise! À preuve, voyez la sauce mielleuse aux morilles d’avant-hier… et maintenant, celle-ci, concoctée avec de la Fourme d’Ambert (un fromage bleu que j’adore) et l’incroyable confiture aux «bleuets porto gingembre» de Chez L’Épicier.
Je l’ai servie sur un filet-mignon, mais elle serait aussi délicieuse sur d’autres belles pièces de viande que vous avez sous la main! Alléchant, non? Entre vous et moi, avec de tels ingrédients, ce n’est pas moi qui fait la sauce: elle se fait toute seule!
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Hamburger steak de bison en sauce mielleuse aux morilles
7 novembre 2005 | Martine GingrasBanal, le hamburger steak? Mais pas du tout! Il suffit d’un peu d’imagination et de quelques ingrédients savoureux pour transformer ce classique en pur délice. C’est en tout cas l’avis de mon doux, qui s’est délecté de ma version de … Suite
Rôti de palette de veau aux pommes
6 novembre 2005 | Martine GingrasJe l’avais déclaré en tant que nouvelle maman allaitante une semaine après l’accouchement, et je le redis en tant que moins nouvelle maman, toujours allaitante et souvent haletante: la cocotte de terre cuite est une bien précieuse alliée à la cuisine!
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore mon instrument de cuisine fétiche, il s’agit d’une cocotte Cordon Bleu (mais on trouve plus courrament les marques Shlemmertopf et les Römertopf) qui a la particularité d’être faite en terre cuite (voir photo par-là). Le fond de la partie du bas est vernissé, ce qui facilite le nettoyage (mais les cocottes Römertopf, dont le fond n’est pas vernissé, s’entretiennent très bien aussi). Pour l’utiliser, il faut immerger la cocotte dans de l’eau froide pendant une trentaine de minutes avant la cuisson, afin qu’elle se gorge d’eau. On pourrait y déposer la viande directement, mais je préfère pour ma part la faire dorer au préalable, ce qui la rend savoureuse. Puis, on place les aliments dans la cocotte, on la referme, on la place au four froid avant de l’allumer, et on laisse cuire longuement au four à feu doux. On n’a pas besoin d’ajouter de liquide, ou si peu, puisque l’eau contenue dans la terre cuite va être vaporisée à l’intérieur au fil de la cuisson, assurant une viande d’une tendreté incomparable, à tout coup!
Si la cuisson avec ce type de cocotte est longue, le temps de préparation est quant à lui réduit au minimum, ce qui permet de jouer au salon avec la petite, de faire une sieste, ou même d’aller prendre une bonne marche dans le quartier. Pendant ce temps, la cocotte travaille pour moi… et ça sent bon dans toute la maison!
Au menu hier soir: un rôti de palette de veau, que j’ai préparé avec des pommes, de l’ail, du romarin, des oignons, un peu de cidre et de la sauce soya. Temps de préparation: une dizaine de minutes, tout au plus, pour un pur délice d’automne!
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Jus de pamplemousse au sirop d’aronie
4 novembre 2005 | Martine GingrasHier matin, une amie qui venait bruncher était bien navrée de me compliquer la vie: elle venait de refuser tour à tour mes offres de café, puis de thé, puis de tisane! Mais moi, j’aime bien qu’on me complique la vie: ça m’oblige à être plus inventive…
Quoi de mieux que des variations autour d’un bon jus de fruits pour accompagner un brunch? J’avais au frigo un jus de pamplemousse rose, dont j’apprécie généralement l’amertume; mais histoire de l’atténuer un brin et de faire joli, je l’ai combiné à du sirop d’aronie que j’avais au frigo. Ce fut l’occasion d’essayer ce sirop d’origine polonaise que j’avais acheté, curieuse, car je ne connaissais pas cette baie. L’aronie s’avère être un arbuste commun au Québec, qui produit des petits fruits foncés, à la saveur proche de celle du cassis.
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