Monthly Archives: avril 2005
La ciboulette pointe son nez
9 avril 2005 | Martine GingrasLa saison avance à pas de géant: en quelques jours seulement, les énormes bancs de neige qu’il restait sur le terrain on presque tous fondu, et les signes du renouveau se multiplient où que se porte le regard…
Les crocus, d’abord sortis dans les plate-bandes ensoleillées, sont maintenant bien ouverts même dans les coins ombragés… C’est merveilleux de voir à quel point ça se multiplie, ces petits bulbes; il n’y en a jamais eu autant! Les feuilles des jonquilles, des jacinthes et des tulipes apparaissent ici et là…
Mais en faisant le tour du terrain, j’avoue que c’est la vision des miniatures pousses de ciboulette au potager qui m’a le plus réjouie! Juste à les regarder, à les frotter et à humer mes doigts (bon, d’accord, et à ne pouvoir résister à en goûter un brin), toutes les saveurs du potager estival me sont revenues en tête!
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Comme on fait son nid, on accouche
8 avril 2005 | Martine GingrasDriiiiiing… «Pis, as-tu lavé tes planchers?» Deux fois on m’a posé la question aujourd’hui, et le plus drôle, c’était sans doute la réponse: c’est la prochaine étape!
Car pour l’instant, j’ai «seulement» eu le temps de laver mes électros de fond en comble, de polir les meubles de bois de toute la maison ainsi que les armoires de la cuisine et de dépoussiérer un peu. Les planchers, je me les gardais pour la fin. Peut-être tantôt, plus sûrement demain.
La rumeur veut que la frénésie du nettoyage et la fin de la grossesse fassent bon ménage (pun intended, comme on dit). Certains voient dans ces activités une manière d’accélérer le travail. D’autres un instinct très animal de finir de faire son nid avant l’arrivée du bébé. C’est ainsi que j’ai décidé de revisiter la maxime «comme on fait son lit on se couche» en «comme on fait son nid, on accouche»! Quel esprit, n’est-ce pas?
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Sauce à spaghetti au veau et au poireau
8 avril 2005 | Martine GingrasAvec le temps maussade qu’il faisait hier, je n’ai pu me résoudre à sortir acheter ce qu’il me manquait pour faire une lasagne, notamment du fromage cottage et du fromage à gratiner.
Tant pis! Avec les ingrédients que j’avais déjà sous la main, j’ai plutôt concocté une grosse quantité de sauce à spaghetti, histoire d’ajouter au congélo quelques portions de repas préparés pour la future maman!
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Ma première page de scrapbook!
7 avril 2005 | Martine GingrasElle n’est pas parfaite, manque un peu d’équilibre, pourrait être enjolivée d’un peu plus de fioritures, ne comporte aucune technique très élaborée… mais faut bien commencer quelque part, non?
Cette page fera partie de l’album de bébé de ma petite, dont je vous entretenais par là-bas…
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Demain…
7 avril 2005 | Martine Gingras39 semaines et 6 jours de grossesse. La tête est maintenant bien descendue et placée, mais mon col ne présente qu’un tout petit centimètre de dilatation et 30% d’effacement.
Voilà pour les détails techniques. Pour le côté plus émotif, disons que je continue d’espérer partager avec ma petite la même date d’anniversaire, restant attentive aux moindres mouvements qu’il y a en moi… mais c’est sans grande conviction, à dire vrai. Je ne m’imagine pas du tout en train d’accoucher demain! Ni après-demain… Ni l’autre jour d’après…
Non pas que je craigne ce grand moment; j’en suis plutôt curieuse. Mais autant j’ai pu lire et me sentir «dedans» ces derniers mois, autant à la veille de la naissance, l’accouchement me semble abstrait. J’ai cessé de lire sur le sujet, ne fait plus d’exercices prénatals, ne pratique pas du tout ma respiration (il faut dire qu’avec mon nez bloqué, c’est quasiment impossible)…
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L’angoisse de la page rose
5 avril 2005 | Martine GingrasÇa y est: j’ai presque tout reçu mon matériel de départ pour le scrapbooking! Plus de raison de retarder encore le livre de bébé que je projette de débuter depuis quelques temps déjà, et dont je vous ai déjà entretenu par là-bas.
J’ai fait la liste des thématiques à aborder, regroupé le matériel dont je dispose pour les premières pages, commencé à rédiger des textes… mais me voici aux prises avec ce qui me semble être l’équivalent en bricolage de l’angoisse de la page blanche, bien connue des écrivains, rédacteurs et autres crayonneux de ce monde.
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