Monthly Archives: mars 2005
Gonflée
29 mars 2005 | Martine GingrasUne seule petite crampe. Prise de poids concentrée dans le bedon et presque nulle part ailleurs. Petite intolérance au glucose. Quelques étourdissements. De mauvaises nuits de sommeil. Voilà qui résume, en gros, les quelques petits malaises qui m’ont affectée pendant la grossesse.
À dix jours de la date prévue pour l’accouchement, un p’tit dernier vient de s’ajouter à la liste: l’oedème, ou la «rétention d’eau».
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Entailler les érables
27 mars 2005 | Martine GingrasFin mars… Au même rythme où la sève commence à remonter dans les érables, il nous monte à la tête de ces envies de se sucrer le bec. Ça tombe bien: les «cabanes à sucre» ne manquent pas au Québec!
Ce que j’ai toujours préféré lorsqu’on y allait, c’était le moment après le repas où nous partions explorer l’érablière, buvant directement à la chaudière la bonne eau glacée et légèrement sucrée.
Mais pourquoi se contenter d’une petite visite à la cabane? Après la méthode de ma mère pour faire la tire sur la neige, découvrez avec mon père comment entailler vos érables pour récolter votre eau!
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Tire d’érable
26 mars 2005 | Martine GingrasVous organisez un brunch ou une soirée entre amis ces jours-ci? Profitez-en pour servir à l’extérieur un dessert bien de saison: la tire d’érable sur la neige!
C’est si simple à faire qu’on aurait bien tort d’attendre la prochaine partie de sucre à la cabane pour en déguster. C’est ma mère, fière descendante des Parent de Saint-Ambroise-de-Kildare (où mon grand-père a fondé une cabane à sucre aujourd’hui opérée par mes oncles et tantes), qui m’a donné sa technique pour en préparer à partir de sirop d’érable…
À ceux qui espéraient apprendre à faire la tire à partir de l’eau d’érable, oubliez cela: la cuisson prolongée de l’eau d’érable à l’intérieur est totalement à proscrire, car du sucre ira se coller irrémédiablement à toutes les surfaces environnantes: rideaux au sucre, plafond sucré, murs confits… Le paradis d’Hansel et Gretel, mais à déconseiller chez soi, à moins d’avoir une grosse bouilleuse!
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Pancarte «Bébé à bord»
26 mars 2005 | Martine Gingras«Bébé à bord»: vous avez sûrement déjà vu ces petites pancartes en forme de losange imitant les paneaux routiers jaunes qu’arborent certaines voitures. Je ne sais pas pour vous, mais j’avoue les remarquer surtout lorsqu’un conducteur fait une manoeuvre dangereuse: «ça s’peut-y, conduire de même avec un bébé à bord!» C’est à faire douter de l’intérêt d’afficher ladite pancarte…
N’empêche, j’en voulais une, moi aussi, pour claironner à qui le remarquera que je transporte un chargement plus précieux que celui de la Brinks. Mais vous me connaissez: pas question d’acheter un p’tit truc moche en plastique, non môôôsieur! J’ai évidemment conçu ma propre pancarte:
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Mon livre de bébé… et le sien
23 mars 2005 | Martine GingrasRécemment, ma mère m’a redonné le livre de bébé qu’elle avait tenu à jour pendant mes premières années de vie. J’avoue ne pas m’y être tellement intéressée auparavant, mais l’attente d’un enfant redonne tout son sens à l’exercice auquel elle s’est patiemment adonnée il y a 33 ans.
Il me suffit de l’entrouvrir pour me retrouver captivée par les notes qu’elle a prises. Non seulement parce qu’elles m’apprennent des choses sur moi-même, mais aussi sur la société dans laquelle j’ai grandi. Tenez, à preuve, voyez la photo que je vous en ai faite ci-contre: «J’ai pris mon premer repas solide à 2 semaines»… DEUX SEMAINES!!! Et des discussions avec quelques amis qui ont eu aussi mis la main sur leur livre de bébé confirment que c’était la norme à l’époque.
Aujourd’hui, on nous dit que l’allaitement maternel exclusif jusqu’à 4-6 mois suffit à l’alimentation du nourisson. J’ai bien hâte de voir la réaction de ma fille si elle lit, à 33 ans, «J’ai pris mon premier repas solide à 4 mois»… Où en seront nos habitudes, nos croyances et nos connaissances sur le sujet à ce moment-là?
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Poivrons farcis aux courgettes et à la feta de Macédoine
23 mars 2005 | Martine GingrasJ’adoooore les pierogis, et je me promets d’en cuisiner un jour de A à Z à la maison. En attendant, je les achète tout préparés, et il ne me reste qu’à les cuire (ce que je fais en les bouillant d’abord, puis en les faisant dorer dans un peu d’huile jusqu’à ce qu’ils soient bien croustillants).
N’ayant trouvé nulle part où m’en procurer près de chez moi, c’est dans un petit magasin situé à une des sorties du nouveau Marché Jean-Talon que je m’approvisionne!
Mais avouons qu’un repas composé exclusivement de pâtes farcies soit de porc et/ou de fromage et/ou de pommes de terre et/ou d’oignon (ils en font aussi aux fruits, mais je ne les ai pas essayés), ce n’est pas particulièrement santé! D’où l’idée de préparer un accompagnement de légumes.
Deux poivrons rouges menaçaient de s’évader du frigo, et une courgette n’aurait pas attendu longtemps pour prendre la fuite à leur suite. Restait aussi de la feta de Macédoine (qui est beaucoup plus crémeuse que celles qu’on trouve en épicerie), achetée au même endroit que les pierogis, et un reste de tomates concassées. Voici ce que ça a donné:
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