Papilloner en dehors des sentiers battus au Jardin botanique de Montréal
Petite escapade en famille dans la grande ville, hier, d’abord par obligation (une visite chez le médecin pour la plus jeune), puis par plaisir: tant qu’à avoir chamboulé nos horaires et fait le déplacement, autant en profiter! On a préparé un bon lunch et amené les filles au populaire événement Papillons en liberté, au Jardin botanique de Montréal.
Je pourrais cumuler les superlatifs pour décrire l’impressionnant spectacle de ces papillons qui volètent un peu partout dans une serre fleurie. Mais je l’ai déjà fait en 2004…
Alors laissez-moi plutôt profiter de l’occasion pour parler d’autre chose: le bonheur de sortir des sentiers battus. Car comme c’est souvent le cas lorsqu’on s’organise une sortie en famille, c’est plutôt l’imprévu qui a transformé notre journée, d’agréable qu’elle était, en moment extraordinaire.
Une fois sortis de la serre aux papillons, la question de l’après s’est posée: on fait quoi, maintenant? Manger, tout d’abord. On s’était levé tôt pour aller à notre rendez-vous, et les estomacs commençaient à gargouiller. On a donc englouti le lunch, bien avant que les foules se pressent dans le coin repas. Puis on est tout bonnement sortis.
On nous avait prévenus qu’il n’y avait pas grand chose à voir à l’extérieur: rares sont les jardins qui sont à leur meilleur en période de dégel! N’empêche, l’air était bon, alors on a marché un peu, d’abord comme tout le monde, en suivant le chemin principal, qui mène à l’Insectarium. Mais au lieu d’y entrer, on a plutôt choisi un embranchement que personne n’empruntait, en direction du Jardin de Chine. Et quand je dis personne, c’est vraiment qu’il n’y avait… PERSONNE.
Et c’est LÀ que ça s’est passé pour nous. Le moment hors du temps. Magique. Dans la grisaille, sans âme qui vive, on aurait dit un jardin figé dans le temps.
Où qu’on posait le regard, le tableau était saisissant. Sans leur feuillage, les végétaux prenaient une autre personnalité, invitant à redécouvrir l’aménagement et à admirer un tronc noueux ici, un épis séché là, un enchevêtrement de branches colorées…
… un détail d’architecture…
Et n’allez pas croire que les filles attendaient en baillant que leurs parents sortent de leur torpeur émerveillée: il fallait les voir courir, jouer à cache-cache, rire, danser…
Vraiment, notre petite famille était seule au monde, dans une contrée lointaine. Le seul hic: les attentes de mes deux cocottes seront élevées, à l’avenir. Quand on leur dira qu’on fait un petit «voyage» à Montréal, elles s’attendront à un dépaysement digne de la Chine!
Un petit bonjour en terminant à nos «amies» du Jardin, en espérant qu’elles lisent ceci et se reconnaîtront… Si vous allez errer dans le Jardin de Chine, pensez à la petite famille banlieusarde! :-)
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On a vécu la même chose, Mathilde et moi, la semaine passée! Tu iras regarder sur notre blog, on croirait qu’on y était en même temps, à quelques cm de neige de différence! C’est vraiment magique cet endroit!
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J’avais prévu aller aux papillons samedi avec ma nièce mais j’ai changé mes plans car j’ai eu peur. Je sais qu’elle aimerait ça mais ce qu’elle risque de moins aimer c’est l’attente pour s’y rendre la fin de semaine.
J’y suis allée il y a 2 ou 3 ans et j’avais tellement aimé ça. J’aurais passé la journée dans cette serre. Ça serait vraiment le fun qu’ils fasse ça à l’année et que la serre soit plus grande. Il me semble m’asseoir pour boire une tisanne avec un bon livre et plein de papillon qui me tournent autour de la tête.
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Ah oui; c’est un endroit féérique! Je me souviens de l’escalade de la « si haute » montagne (pour les jambes de ma petiote de 18 mois, c’était immense!). Je n’ai aucune peine à imaginer votre magie du moment. Faut savourer quand ça passe!
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J’aaddoorre sortir des sentiers battus! C’est toujours comme ça qu’on fait des découvertes extraordinaires… En plus, ça permet de prendre de superbes photos sans qu’on ait à esquiver tous les ‘zieuteurs’…!
P.s. Martine, la photo du papillon, c’est toi qui l’a prise? -
Puisque j’habite à 5 minutes en voiture du Jardin Botanique, ça pourrait être une prochaine sortie. J’y suis allée au début janvier voir Noël au jardin qui était plutôt bien, mais surtout pour moi qui aime les plantes. Ariel risque d’aimer mieux les papillons!
Merci pour cette idée et très belles photos du Jardin de Chine!
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C’est magnifique ! Un moment de grâce !
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Ça donne envie d’aller y faire un tour! C’est toujours extraordinaire de se retrouver dans un tel espace en plein centre d’une grande ville.
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Je garde un souvenir ému, émerveillé et impérissable de notre premier voyage au Québec, en avril/mai 2005, où nous avions eu entre autres la chance de voir ces papillons en liberté, plusieurs d’entre eux s’étaient même posés sur les genoux de Bergamiss, c’était magique !
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Eh oui, je lis votre message et je suis ravie de voir combien vous avez apprécié votre visite. Nous qui travaillons au Jardin avons le privilège de nous nourrir de cette beauté tous les jours.
Merci de partager vos découvertes – le Jardin botanique est un endroit unique au monde, si près de nous, à visiter tout au long de l’année….et quand vous êtes Amis du Jardin, c’est gratuit !
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Pour nous, c’est un « must » à tous les ans, mais il faut avouer que j’habite « dans l’Est »!!! Mon garçon y est allé avec la garderie, mardi, le 31 mars. Il était tellement content car 2 papillons sont allés sur lui (dire que le matin, il ne voulait pas mettre son chandail jaune!!!) et ma fille y est présentement avec l’école. Pour les intéressé(e)s, l’évènement Papillon en liberté termine le 26 avril.
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On s’attend tellement à trouver le jardin triste dans cette transition hiver-printemps… Votre escapade dans le jardin de Chine prouve le contraire et prouve, encore, qu’il a été bien conçu !
En passant, elles sont jolies tes poulettes roses sur le pont ! -
Hier j’ai fait une virée en ville avec ma petite dernière; les « autres banlieusardes » (nous) se sont rendues au musée des beaux-arts voir Van Dongen et Lennon-Ono. J’ai toujours un plaisir fou dans les musées. Mais là, le soleil, la « chaleur », la première journée de l’expo sur le bed-in de Lennon-Ono… Ça a généré une double, voire triple magie!
Si ça pouvait être toujours comme ça! -
Les papillons, elles aiment? Parce que j’ai encore une vidéo de Petit Coco à 4 ans, qui filme un message à sa grand-mère en lui expliquant qu’il a peur mais qu’il est brave (et au moment où il le dit, il se jette par terre car un vilain monstre papillonneux allait droit pour sa jugulaire, du moins on le dirait!). Herb a dû le faire sortir pendant que je prenais des photos, les bestioles l’affolaient! J’en ris encore!
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